A Bujumbura, ce samedi 12 mars 2016, M. Jean-Marie Sabushimike, expert en sciences environnementales et professeur au département de Géographie au sein de la faculté des Lettres et des Sciences humaines relevant de l’Université du Burundi (UB), a tiré la sonnette d’alarme sur la prise en compte politique rapide de l’impact environnementale sur le socio-économique ou le développement du pays.
Pour M. Sabushimike, les effets du changement climatique globale sont déjà visibles au Burundi et constituent “le défi le plus terrible”.
Il a évoqué : – la sécheresse dans le Bugesera ( notamment les famines répétitives dans la province nordique de Kirundo causant des pertes en vies humaines, et des déplacements massifs de populations , soit des “réfugiés environnementaux” ); – les inondations ( dues au phénomène de changement climatique El Nino, ajoutés aux violentes tempêtes tropicales ) et les glissements de terrain ( dans la région du l’Imbo dans les provinces Bujumbura-Mairie et Rumonge et ; des Mirwa dans les provinces Bujumbura, Bubanza et Cibitoke ); les phénomènes d’érosion qui attaquent les quartiers riverains des cours d’eau des rivières Ntahangwa, Nyabagere, Muha, Kanyosha et Mugere qui traversent la ville de Bujumbura; etc.
Au Burundi, ces catastrophes climatiques ( liées aux changements climatiques planétaires ) ont des impacts qui commencent à “peser très lourds” sur la situation socio-économique du pays. Il faut s’y atteler le plus rapidement possible.
DAM, NY, AGNEWS, le lundi 14 mars 2016