ELECTIONS 2020, SECURITE, DEFENSE – Atelier sur la sécurisation des élections de 2020 destinées aux cadres nationaux des corps de défense et de sécurité.
BUJUMBURA ( Palais présidentiel Ntare Rushatsi House ), Mercredi 18 décembre 2019 – Dans le cadre des Politiques Etrangère, de Défense, et Intérieure, Sécuritaire et Institutionnelle des Barundi, Dr KAZIHISE Pierre Claver, Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), a organisé un atelier de niveau national sur la sécurisation des élections de 2020 à l’endroit des cadres nationaux des corps de défense et de sécurité.
Cette rencontre avait pour ambition de permettre aux responsables des corps de défense et de sécurité burundais de s’entretenir et planifier la sécurisation des élections démocratiques de 2020, avec comme objectif des élections dans une ambiance pacifique et tranquille.
Au Burundi, la sécurité au niveau des élections c’est aussi surtout la sécurisation : – de 3807 centres d’affichage des listes électorales provisoires et d’enrôlement ; – du centre de traitement des données; – des locaux, des entrepôts et le personnel des Commissions électorales provinciales indépendantes (CEPI) et les Commissions électorales nationales indépendantes (CECI) à travers tout le pays doivent également être protégés ; – des convois de déploiement et du retour du matériel électoral ; – de la campagne électorale ; – etc.
En 2015, la Police Nationale du Burundi (PNB) s’était faite submerger par des média privés burundais financés par l’occident ( Isanganiro, RPA, Bonesha, TéléRenaissance, Iwacu etc. ) qui répandaient des rumeurs angoissantes faisant fuir certains Barundi vers les pays voisins ( les fameuses rumeurs radio et rumeurs médias de 2015, cfr. Réfugiés burundais de 2015 ).
A cause d’un manquement au niveau administratif au Ministère burundais de l’Intérieur, le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU (HCR) s’était amusé avec le nombre de chiffre des réfugiés Barundi dans la région, donnant ainsi un argumentaire clé pour la guerre humanitaire engagée contre le Burundi par l’occident.
L’idéal serait que, à travers tout le pays ,l’administration locale connaissent tous ses habitants. Chaque commune burundaise doit le nombre de ses habitants et les connaître administrativement. De tel sorte que si il advenait à nouveau que le HCR joue avec le chiffre de réfugiés, le Burundi puisse lui répondre de manière clair chiffres à l’appui.
Quant à la Force de Défense Nationale (FDN), elle avait du faire face à la guerre médiatique occidentale ( RFI, TV5, BBC, REUTERS, JEUNE AFRIQUE, LE MONDE AFRIQUE etc. ), qui faisait peser une image très négative sur les élections burundaises : La fameuse Révolution de Couleur de 2015 au Burundi. Le combat était trop en défaveur de la FDN. En RDC CONGO, aux dernières élections, le gouvernement KABILA avait préféré interdire les media occidentaux sur son sol et couper l’internet ( et réseau sociaux ) afin que les élections puissent se passer dans le calme et éviter des victimes congolaises à cause de la surexcitation de ces média étrangers.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, Jeudi 19 décembre 2019 / Photo : ABP, BurundiNet / OutFrontnews