Hier, à Bujumbura, la Direction des bourses et stages du Ministère de l’enseignement supérieur du Burundi a expliqué, que désormais, les bourses d’étude à l’étranger ne couvriront que des formations qui n’existent pas au Burundi.
Il devient difficile administrativement et budgétairement pour le gouvernement burundais de suivre certains dossiers de boursiers, et souvent de nombreux étudiants qui ne perçoivent pas leurs bourses à temps.
Pour rappel, dans le cas des bourses de coopération, normalement le pays hôte doit payer le nécessaire aux étudiants boursiers sauf le minerval, le billet d’avion aller-retour, et les frais de bagage pour 50 kg au retour, qui sont pris en charge par le gouvernement burundais. Par exemple, pour certains 4 mois et pour d’autres 3 mois, sans toucher leur bourse pour les étudiants burundais au Maroc fin de l’année dernière… Le Maroc octroie une bourse mais insuffisante pour vivre dignement. Les étudiants boursiers sont obligés parfois de se rabattre sur des prêts en s’endettant,et cela de manière indéfinie.
Au delà de la considération des difficultés socio-économiques de certains étudiants boursiers Barundi, cette explication du gouvernement burundais est dictée par une décision de rationalisation budgétaire, avant tout, au Ministère de l’enseignement supérieur notamment à cause de la prolongation d’une année d’étude pour les étudiants du 3ème cycle à l’étranger qui projetaient terminer leurs études cette année 2013.
DAM, NY, AGNEWS, le 6 juillet 2013