Les écoles publiques burundaises à régime d’internat veulent une augmentation du budget qui leur est alloué par l’ETAT, à cause de l’augmentation des prix des denrées alimentaires dans les marchés locaux qui pèse énormément au niveau des finances de ce type d’établissement scolaire.
A Bujumbura, ce mardi 28 février 2017, M. Niyonizigiye Pierre Claver, directeur de l’Ecole Technique Secondaire (ETS) de Kamenge, et M.Bendantokira Tharcisse, directeurs de l’Ecole normale d’Etat (ENE) de Ngagara, ont plaidé pour une hausse du budget octroyé aux écoles publiques à régime d’internat, expliquant que la hausse des prix sur les denrées alimentaires dans les marchés locaux pèse beaucoup sur le budget de ces établissements car on y nourrit les élèves.
Par exemple, M.Bendantokira, directeur de l’ENE, est obligé pour le 2ème trimestre de diminuer la ration journalière des élèves :
– au 1er trimestre, les élèves ont consommé 90 kg de riz, 100 kg de haricot et 115 kg de farine de manioc par jour ;
– et au 2eme trimestre, les élèves vont consommer 86 kg de riz, 85 kg de haricot et 105 kg de farine de manioc par jour.
Au Burundi, une des causes principales de l’endettement des écoles publiques à régime d’internat est le faible budget destiné à la nourriture, souvent mettant à mal la relation avec ” Ecoles – Fournisseurs”.
DAM, NY, AGNEWS – http://burundi-agnews.org , le jeudi 2 mars 2017