A Bujumbura, ce mercredi 24 août 2016, Mme Janvière Ndirahisha, ministre burundaise de l’Education, a présenté les critères de réussite pris par l’Etat burundais, concernant le concours national de certification et d’orientation pour le post-fondamental 2015-2016. Ces critères concernent 210 299 élèves burundais qui ont passé ce concours en cette année 2016 …
Voici ces critères :
– 1/ Seul 60% des 210 299 candidats, c’est à dire 130 000 élèves qui ont fait le concours, pourront avancer au post fondamental ( compte tenu des places disponibles en post fondamental ) ;
– 2/ pour la 9 ème année fondamentale, la note minimale retenue pour accéder au cycle post fondamental est de 46,5 % ;
– 3/ pour la 10 ème année fondamentale , la note minimale est de 26,5 %.
– 4/ pour les candidats qui ont réussi leur année, une commission technique chargée de l’orientation des lauréats dans les différentes filières du post fondamental les informera de l’établissement où ils vont poursuivre leurs études.
– 5/ Les élèves, qui auront raté en classe et le concours nationale, pourront suivre le programme de promotion des centres d’enseignement des métiers à travers toutes les 119 communes du pays afin d’apprendre un métier.
– 6/ Pas de redoublement pour les élèves qui ont réussi en classe, mais qui ont échoué au concours national ( Ils pourront s’inscrire pour le concours national édition 2017 ) ;
– 7/ Interdiction aux écoles privés burundaises d’accueillir et de laisser passer les élèves qui ont eu en dessous de la note minimale d’accès à l’enseignement post-fondamental.
– 8/ Pas de frais de scolarité pour l’école fondamentale et les directeurs d’écoles qui contreviennent à la loi seront sévèrement sanctionnés.
Le Burundi est entrain de moderniser son système éducatif depuis 2005 [ http://burundi-agnews.org/philosophie.htm ], afin qu’il réponde d’abord au besoin du marché économique national, puis régional, continental et international. Après 40 ans d’apartheid scolaire contre les Barundi ( appelés HUTU par la géopolitique occidentale ) mis en place par les régimes dictatoriales HIMA burundais – Micombero, Bagaza, et Buyoya – ( appelé TUTSI par les occidentaux ), en 2006, S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire président africain du Burundi [ http://burundi-agnews.org/tdc/ ou http://burundi-agnews.org/inaugurations/ ] , a lancé la gratuité scolaire pour le Fondamental, afin de permettre aux parents BARUNDI et Burundais de mettre tous leurs enfants, sans distinction, à l’école. Le Burundi s’est retrouvé avec plus de 3 fois le nombre d’élèves à l’école fondamentale. Beaucoup de jeunes BARUNDI au Burundi, ont des parents qui n’ont pas été à l’école. Ce sont les enseignants et l’Etat, tant bien que possible, qui essayent de faire leur mieux … Aujourd’hui, c’est de cette révolution scolaire contre la discrimination aux études que doit gérer l’Etat du Burundi, notamment en construisant des écoles et établissements scolaires à tous les niveaux ( du fondamental à l’université )… Au Burundi, ce sont les BARUNDI qui ont subi un GENOCIDE REGICIDE commis par les régimes HIMA burundais [ Histoire du Burundi http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm : Le Génocide Régicide http://burundi-agnews.org/genocide.htm ou les Camps de Concentration au Burundi http://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ou les réfugiés burundais http://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ou la guerre civile burundaise http://burundi-agnews.org/guerre_civile_du_burundi_1993_2013.htm ]
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 25 août 2016