2013 est une année particulière au niveau de l’enseignement au Burundi car on y introduit dès septembre l’école fondamentale. Ainsi cette année on attend plus de 232 000 lauréats de la 6ème année primaire qui vont passer les épreuves du concours national édition 2012-2013 ce 16 mai 2013. La règle du jeu veut que seul 60% (pour cent) parmi ces élèves seront retenus…
Hier, à travers tout le pays, alors que les élèves de la sixième année primaire se préparaient de manière intensive à l’épreuve du Concours National édition 2012-2013 de jeudi prochain, les directeurs d’ écoles et les enseignants étaient eux à la manœuvre des préparatifs afin d’ en assurer le bon déroulement.
L’examen national de la sixième année communément appelé Concours national a pour objectif l’accès à la classe de septième année,contrairement aux années précédentes où l’on concourait pour passer en secondaire ou humanité.
Au niveau du contenu, le Concours National est une épreuve de calcul, de français, de Kirundi et d’étude du milieu (géographie).
En ce moment, les enseignants, dans toutes les 129 communes burundaises, profitent pour donner des exercices de révision aux élèves … Les équipes des professeurs qui vont choisir les épreuves se sont isolés (ou internés) depuis le 30 avril 2013 dans les enceintes de la Régie de Productions Pédagogiques (RPP), avec des consignes strictes.
Dr Rose Gahiru ( Ministre de l’Enseignement de base, du secondaire, de l’Enseignement des métiers, de la Formation professionnelle et de l’Alphabétisation du Burundi) a fait savoir aux établissements qui ont des problèmes de locaux de les emprunter auprès des collèges et lycées communaux. Son Ministère a alloué un budget de 1,7 Milliard BIF ( soit 1 Million USD ) au concours national édition 2013.
Un jeune étudiant burundais à la sortie de 6ème primaire, c’est à dire après le Concours National, parle 4 langues … Le Kirundi (langue maternelle), le kiswahili ( langue de l’East African Community EAC ), l’anglais (langue internationale), et le Français (langue héritée de la Colonisation). Il s’agit d’un avantage certain pour une futur intégration socio professionnel mais aussi pour l’économie burundaise.
DAM, NY, AGNEWS, le 10 mai 2013