La CNAC et l’ETAT souhaitent une plus grande part de revenus de la culture du café pour le pays et les nationaux.
A Bujumbura, ce lundi 2 janvier 2017, M. Joseph NTIRABAMPA, Président de la Confédération Nationale des Associations des Caféiculteurs (CNAC MURIMA W’ISANGI) a demandé au gouvernement de faire ensemble une évaluation de la politique de privatisation du secteur café qui est en cours depuis quelques années.
Voici quelques observations faites après 2 phases de la politique de privatisation du secteur du café par M. NTIRABAMPA du CNAC et par l’Etat :
– 1/ Trop de stations de lavage sont privatisées et peu appartiennent aux nationaux ( un manque à gagner à l’économie nationale ) ;
– 2/ les gestionnaires du secteur du café visent uniquement leurs intérêts personnels au détriment des caféiculteurs et des devises générées ;
– et 3/ la vente du café a été mal orientée et le pays en a subi des conséquences.
Au Burundi, cette rencontre bilan avec le CNAC tomberait à point nommée car l’Etat s’apprête à revoir en collaboration avec la Banque Mondiale le système de culture et de la commercialisation du café burundais.
DAM, NY, AGNEWS – http://burundi-agnews.org , le jeudi 5 janvier 2017