FMILes résultats du programme appuyé  par le FMI  ont été satisfaisants, en dépit de conditions économiques mondiales difficiles qui ont influencé fortement les prix des denrées alimentaires et ceux du carburant. Le Burundi devrait tendre vers une croissance de 4.8 pour 2012, selon le FMI.

Une mission du Fond monétaire international (FMI), dirigée par M. Oral Williams, était à Bujumbura depuis quelques jours afin  d’évaluer le septième programme économique et financier du gouvernement du Burundi. La mission a aussi examiné les projets des autorités fiscales pour 2012.

Selon M. Williams du FMI, l ‘économie burundaise devrait atteindre 4.2% de croissance  pour cette année 2011. L’inflation au mois de septembre était  à 11,7%, toutefois ne demeurant qu’ à un chiffre. Grâce à la production de café et  aux activités de constructions diverses à travers tout le pays, on peut tabler sur une croissance de  4,8% en 2012.

De bons progrès  sont constatés dans la mise en œuvre des réformes structurelles axées sur la gestion des finances publiques et les mesures de sauvegarde à la banque centrale et le Trésor.

En 2012, l’aide budgétaire externe va diminuer en raison de la crise économique mondiale qui perdure… Grâce aux réformes fiscales réalisées par l’administration du Burundi, il sera tout de même possible de compter sur une bonne mobilisation de recettes. Quand aux dépenses, ils devront être contenues …

La mission a rencontré le vice-président du Burundi, S.E. Gervais Rufyikiri, le ministre des Finances, Mme Clotilde Nizigama, le Président du Sénat, l’Hon. Gabriel Ntisezerana, le ministre chargé de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation, M. Jean Baptiste Gahimbare, le gouverneur de la Banque centrale , M.Gaspard Sindayigaya, de hauts fonctionnaires de l’Etat, des membres de la communauté des donateurs, du secteur privé et  de la société civile.

DAM, NY, AGnews, le 23 novembre 2011.

 

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