DIPLOMATIE, ONU, ECONOMIE – L’Ambassadeur SHINGIRO Albert : Selon les hypothèses macroéconomiques et budgétaires pour cette année 2018, le taux d’indépendance budgétaire est estimé à 81,2%.
A New York, aux Nations Unis, ce lundi 29 janvier 2018, l’Ambassadeur SHINGIRO Albert, Représentant Permanent du Burundi auprès des Nations Unies, à l’occasion de la réunion de la configuration-Burundi de la Commission de Consolidation de la paix, a informé, dans son discours, que, “Sur le plan budgétaire, le Gouvernement a préparé le projet de budget de l’Exercice 2018 dans un contexte économique marquée par une reprise modérée de l’économie et la poursuite de la politique budgétaire prudente et d’austérité dans la gestion du budget de l’Etat au cours de l’exercice budgétaire 2018.
Selon les hypothèses macroéconomiques et budgétaires pour cette année 2018, le taux d’indépendance budgétaire est estimé à 81,2%. Mais cela ne signifie pas que le Burundi veut se départir totalement des appuis extérieurs. Ma délégation saisit d’ailleurs cette occasion pour réitérer l’appel de l’UA à la levée des sanctions budgétaires unilatérales qui pèsent sur les pays africains dont le Burundi. Ceci rejoint l’appel du Conseil de sécurité à la reprise du dialogue entre le Burundi et ses partenaires en vue de la reprise de la coopération. Il est clair que les sanctions prises par certains partenaires contre le Burundi constituent un obstacle majeur à l’atteinte des objectifs de développement durable d’ici 2030. La levée de ces mesures unilatérales pourrait par ailleurs participer à la création d’un environnement propice à la tenue des élections libres, démocratiques et apaisées en 2020“.
Le Burundi, ancien Royaume millénaire Africain —http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm — est en paix depuis 2005 et a réussi à organiser 3 élections démocratiques consécutives ( 2005 ; 2010 ; et 2015 ).