ECONOMIE, PRESIDENCE, BONNE GOUVERNANCE – Le Chef d’Etat organise une séance de moralisation envers les fonctionnaires de l’Etat du département économique.
Bujumbura, Mardi 12 mars 2019 – Dans le cadre de l’Harmonisation de la Politique Economique des Barundi, S.E. a organisé une séance de moralisation à l’endroit des cadres du ministère des Finances, du Budget et de la Coopération au développement économique, ceux de l’Office burundais des recettes (OBR) ainsi que ceux des banques œuvrant au pays.
Selon le chef d’Etat, l’inquiétude première est de voir certains cadres du ministère burundais des Finances participer à des réunions ou à des actes qui ne donnent pas une bonne image du peuple burundais ou du gouvernement en ne sachant pas que leurs actes affectent le reste du pays.
Par exemples : 1/ Participer à des réunions de la Banque Mondiale ou du Fonds Monétaire International où des experts Mundele répètent continuellement que le Burundi est un pays pauvre. Ce qui est faux car rien que les ressources naturelles dont le Burundi dispose font que le pays est riche ; 2/ Participer à des rencontres internationaux où des Mundele parlent de l’introduction des mariages homosexuels au Burundi, en contrepartie, promettant des aides au gouvernement …Heureusement cela n’a pas réussi grâce à l’éducation des leaders burundais etc.
L’autre inquiétude est la corruption…
Avant le décret intermédiaire Belge de 1959 (*), le Burundi était une Démocratie Communautaire, basée sur les divers alliances des IMIRYANGO ou Communautés Barundi, enracinées tel des poupées russes, depuis les collines jusqu’au sommet de l’Etat – INGOMA Y’UBURUNDI. Dans chaque colline, il y avait des citoyens dans chaque UMURYANGO reconnus par toutes les communautés locales – IMIRYANGO – comme étant des gens porteur de vertu, intègre moralement, notamment par leur sagesse, leur justesse, leur harmonie et sachant dire la Vérité ( des véridiques ). Ces derniers étaient alors désignés par l’Alliance Communautaire locale ( représentée par le chef locale ) pour être initiées à LA CONFRERIE DES BASHINGANTAHE. C’est de la confrérie des BASHINGANTAHE que l’Etat – INGOMA Y’UBURUNDI – puisait ses GESTIONNAIRES JUSTES ou FONCTIONNAIRES, ses juges, ses médiateurs etc. Dans la société des Barundi où l’on vivait de l’UBUNTU, on ne pouvait pas être UMTUTSI ou TUTSI ou GESTIONNAIRE JUSTE ou FONCTIONNAIRE DE L’ETAT – Y’INGOMA Y’UBURUNDI – si on n’avait pas été initié dans la confrérie des BASHINGANTAHE.
Cette confrérie des BASHINGANTAHE certifiaient l’ETAT- INGOMA Y’UBURUNDI – d’avoir une bonne gouvernance et surtout des citoyens heureux car justement et harmonieusement gouverner.
Après le décret intermédiaire Belge de 1959, la porte du Burundi était ouverte à la Démocratie Représentative occidentale dont les représentants sont choisis par les partis politiques, en se souciant de l’argent qu’ils apportent au parti, sans tenir compte de leur vertu ( cfr. ABASHINGANTAHE ). Dans le monde entier, aujourd’hui, la démocratie représentative occidentale est rejetée totalement par les citoyens car elle ne répond plus à leur attente. La majorité des représentants, une fois élue avec l’étiquette de leur parti, deviennent des consultants des multinationales pour leur bien individuel et non plus pour représenter leur communauté. Bref le système rationaliste occidental est devenu totalement incohérent. Car la vérité occidentale n’est pas la Vérité (cfr. Edgar Morin ).
(*)[ http://burundi-agnews.org/globalisation-mondialisation/burundi-le-28-novembre-1966-fin-du-royaume-millenaire-des-barundi/ ; https://burundi-agnews.org/histoire/burundi-1959-naissance-des-partis-et-de-la-democratie-occidentale/ ; https://burundi-agnews.org/afrique/burundi-democratie-piegee-six-decennies-de-suffrage-universel/ ]
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, Mercredi 13 mars 2019