AAE Systems, Inc est une multinationale américaine de développement global, basée en Californie. AAE offre une multitude de services d’expertise, à des Etats ou entreprises, dans les domaines d’ingénierie, de gestion des technologies de communication de l’information (TIC), gouvernemental, de défense, d’infrastructure civile, de développement rural et urbain, commerciales et industrielles, de santé et d’éducation. Sa clientèle est diversifiée dans le monde entier.


« Le Burundi est entrain de vivre un tournant dans son Histoire. Le projet “vision 2025 “ dans lequel s’engage les Barundi nécessite près de 5,8 milliards d’US$ (soit environ 7 000 milliards de Francs burundais). Où les Barundi devront trouver cet argent ? Une partie devra être empruntée », explique un assistant à l’Université du Burundi, spécialiste en droit. Une association, proche de l’ancien pouvoir sous la Dictature burundaise, OLUCOME (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques) accuse le gouvernement du Burundi de ne pas avoir révélé l’existence d’un contrat de plus de 500 millions de dollars US ( 60 milliards de Francs burundais) « signé en mars 2010 entre le gouvernement et une entreprise américaine, AAE Systems Inc. » selon elle, en violation de la loi sur les marchés publics.


« Or il n’y a pas de contrat avec AAE Systems …  Le gouvernement du Burundi est entré en discussion avec AAE en 2010. Seul un accord de volonté a été réalisé entre les deux intéressés. Il s’agit de tâter le terrain. Des propositions concrètes ont été fournies par AAE. Cela reste seulement au niveau -proposition- (convention) » s’exclame des poches du gouvernement burundais. Le juriste assistant de l’Université du Burundi explique « une convention ou proposition n’est pas un contrat. Car le contrat est un acte juridique … ». « C’est un contrat illégal qui dénote une gestion mafieuse au sommet de l’Etat », répète OLUCOME.


Un des porte-parole de l’Etat du Burundi, Léonidas Hatungimana., a souhaité répondre de manière très clair à l’ASBL OLUCOME et autres détracteurs (dont des fonds vautours) : ” “Le président (S.E. Nkurunziza Pierre) est au courant de –cette soi disant affaire- mais ses méandres et ses contours sont en train d’être analysés.”, a t’il déclaré. De reprendre : “Je peux vous assurer qu’il n’y a pas eu jusqu’ici d’engagements de fonds et la preuve en est qu’il n’y a pas encore eu de livraison de matériels … Bref, ni d’engagements ni de paiements… Les Barundi doivent comprendre que tout ce qui est en train de se faire, c’est dans l’intérêt national … “.


« De plus, ce dossier en cours  relève  en grande partie de la sécurité nationale … L’Etat du Burundi envisage de porter plainte contre l’ASBL burundaise OLUCOME, créée par le tandem Buyoya /Ndayizeye, afin qu’elle joue à la -transparence- au niveau de la gouvernance burundaise c’est à dire en détournant les yeux des dossiers lourds relatifs à ces derniers et à la fortune des oligarques de la Dictature sanglante burundaise(dont leurs proches).Or c’est cela qui intéresse les Barundi. Là, il y a beaucoup d’argent à récupérer pour l’Etat du Burundi comme les Congolais l’ont fait pour le dictateur Mobutu. Dans les coulisses du parti CNDD/FDD, le recours à la justice est envisagé car des accusations graves ont été proférées à son encontre par l’ASBL OLUCOME… », révèle un journaliste burundais dans un bar de renommé à Bujumbura.


« Le Burundi possède désormais – une législation efficace pour assurer une bonne gouvernance. Elle a été instaurée depuis 2006 dont une inspection générale remise à jour, une brigade anti-corruption, une Cour anti-corruption … Avec le temps, les fruits commencent à voir le jour. Ce n’est pas une ASBL comme OLUCOME dont les liens avec des nébuleuses n’est plus à démontrer … A cause de l’image négative qu’elle véhicule -sans preuve- l’année dernière, elle a fait perdre des centaines de millions d’Us dollars aux Barundi. Par exemple, si le Burundi, des démocrates, veut emprunter afin d’investir pour des projets nationaux ( comme pour Vision 2025), les pourcentages d’intérêts d’emprunt deviennent énormes. Bref, à chaque sortie tonitruante d’OLUCOME (amplifiée par l’AFP ou RFI), les organisations de notations internationales cotent très négativement le Burundi. Ainsi dans la vie de tous les jours, l’impact sur le citoyen rundi est important. La dette grimpe et c’est la/le Burundais(e) qui doit payer les impôts et taxes de tout genre qui augmentent ! Notamment à cause de ces interventions intempestifs … », explique un expert financier burundais.


“L’intervention du porte parole de l’Etat du Burundi est appréciable mais cela ne suffit pas… L’heure est grave pour les Barundi. Dans la mondialisation ou globalisation, toute rumeur peut être dévastatrice financièrement. On ne joue pas avec ce genre de chose … Il y a des gens qui ne souhaitent pas que le Burundi réussisse son pari -Vision 2025-. Car ruinée et endettée cela ne sera plus possible …”, termine l’assistant universitaire, spécialiste aussi en relation internationale. DAM,NY,AGNEWS, le 7 janvier 2011

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