ECONOMIE – Les vendeurs ambulants de brochettes en rue de Bujumbura contents de leur vente
BUJUMBURA, Mardi 28 août 2018 – M. MANIRAKIZA Jean-Christophe, vendeur de brochette ambulant, est très heureux de ses ventes de brochettes dans sa localité de Bujumbura.
Les clients achètent ses brochettes à 1.000 BIF ( 0,5 USD ) pièce, comme des petits pains, surtout les week-ends.
M. MANIRAKIZA travaille avec des éleveurs de bétails et des bouchers, à qui il achète la viande. Puis avec sa famille, ils préparent les brochettes qu’ils vendent dans la rue. Lorsque les affaires sont bonnes, M. MANIRAKIZA peut vendre pour 100.000 BIF ( 50 USD ) la journée.
Dans la Tradition des Barundi, M. MANIRAKIZA Jean-Christophe, vendeur ou commerçant ambulant, fait parti de la corporation des métiers Barundi ou de la corporation de production des Barundi, appelé HUTU.
Chez les BARUNDI, c’est la RICHESSE PRODUITE PAR LES BAHUTU OU HUTU, une fois répartie JUSTEMENT par les GESTIONNAIRES JUSTES – TUTSI, et si nécessaire, en cas d’INJUSTICES SYSTÉMIQUES constatées au niveau de la RÉPARTITION ou REDISTRIBUTION, RÉGULÉE avec la PERMISSION du MWAMI par les SAVANTS BAPFUMU BARUNDI ( IBISHEGU, ABATWA, ABASHINGANTAHE, ABAHANUZI ) , qui fait vivre -HARMONIEUSEMENT- INGOMA Y’UBURUNDI ( L’ETAT DU BURUNDI ). On peut dire que M. MANIRAKIZA Jean-Christophe, vendeur ou commerçant ambulant, est HUTU, fier de contribuer à la PRODUCTION DE LA RICHESSE DES BARUNDI.
Suite à la Colonisation Allemande puis Belge, qui a ethnicisé les termes sociologiques HUTU, TUTSI, TWA des Barundi, aujourd’hui, M. MANIRAKIZA, vendeur ou commerçant ambulant, peut ne plus être HUTU … Tout ceci n’est qu’une illustration d’AGNEWS pour essayer de faire comprendre aux BARUNDI ce qu’était la SOCIETE DES BARUNDI, avec SON SYSTEME SOCIO-ECONOMIQUE MILLENAIRE HARMONIEUX, avant la Colonisation et l’Esclavage.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, Mercredi 29 août 2018