[ Nahimana P., Bruxelles, Burundi-forum.org, le dimanche 24 janvier 2016 ] A Bujumbura, en ce mois de janvier 2016, les confrères du journal Le Renouveau ont enquêté sur l’impact que – le passage des ampoules à incandescences aux ampoules dites écologiques ou économiques ( des ampoules à faible consommation – LBC ) – avait eu sur le portefeuille des citoyens et sur les économies qui avaient été promises en matière de consommation d’énergie électrique. Pour rappel, en 2015, la compagnie de gestion du courant électrique au Burundi – la REGIDESO – avait mené une campagne de distribution d’ ampoules à faible consommation (LBC) dans tout le pays …
Selon cette enquête du journal Le Renouveau, certains chefs de famille rencontrées dans la ville de Bujumbura ont affirmé que leurs factures d’électricité avait diminué.
Par exemples, un certain M. Barakamfitiye, habitant de la zone urbaine de Bwiza, a affirmé que sa facture de consommation en courant électrique a diminué de moitié. Un autre M. Niyonzima, habitant de la zone urbaine Kamenge a confirmé une baisse de consommation du courant électrique dans son ménage et a ajouté qu’il avait moins de querelles de voisinages sur le gaspillage du courant.
Ainsi les consommateurs Barundi demandent à l’Etat d’encourager les importateurs de produits ménagers au Burundi d’apporter des appareils à faible consommation d’énergie pour poursuivre dans cette lancée prometteuse …
Le mardi 8 décembre 2015, M. Evariste Kubwimana, responsable du projet d’efficacité énergétique de la REGIDESO ( http://www.regideso.bi/ ) avait évalué le remplacement de 200.000 ampoules à incandescence en 2015 à travers tout le pays par 200.000 lampes à basse consommation (LBC). Le Burundi avait réussi à économiser 4 MW.
Au Burundi, la puissance disponible en énergie électrique en 2014 était de 50 MW contre 32,9 MW en 2011 et 30 MW en 2005. La demande en énergie électrique en 2014 était de 60 MW. Il y a eu donc un déficit de 10 MW. Pour rappel le potentiel hydroélectrique dont regorge le Burundi est évalué à 1700 MW, dont 300 MW sont techniquement et économiquement exploitables. Le Burundi table sur la période entre 2017 et 2020 au moment où son parc énergétique ( ou électrique) avoisinera les 300 MW et 350 MW pour tirer sa croissance économiques et ses exportations vers le haut.