Un atelier de réflexion sur la Banque et le développement se termine au Burundi. Il propose aux banques du Burundi de soutenir l’initiative et prioritairement le poumon de l’économie burundaise -le secteur primaire -.
Lundi, à Bujumbura, le Vice Président du Burundi chargé de l’économie du pays, S.E. Gervais Rufyikiri , a ouvert un atelier d’échange et de réflexion de 3 jours centré sur le rôle de la Banque dans le développement. Cette initiative venait de la BRB qui est la Banque Central du Burundi en collaboration avec la 2ème Vice présidence.
Aujourd’hui au Burundi, le seuil minimum des taux d’intérêts est de 9%. Ce sont les obligations et la marge bénéficiaire qui font augmenter ce taux.
Les commerçants , les agriculteurs et les entrepreneurs du Burundi trouvent ce taux trop élevé d’où il bloque l’ initiative. Un des résultats est que de nombreux opérateurs sont de plus en plus sur la liste noire de la Banque Centrale du Burundi.
En clôture de cet atelier de 3 jours sur le rôle des banques dans le développement semble se diriger que le fait que les banques du Burundi doivent soutenir financièrement l’économie burundaise basée essentiellement sur de petites structures économiques type familiale Le secteur de l’agriculture et de l’élevage constituant le poumon de l’économie nationale est à privilégier.
DAM, NY, AGNEWS, le 10 avril 2013