A Bujumbura, ce jeudi 14 avril 2016, à la plénière de l’Assemblée Nationale burundaise présidée par l’Hon. Pascal Nyabenda ( Président de l’Assemblée nationale ), M. Côme Manirakiza, ministre burundais de l’Energie et des mines, a informé de 3 bonnes nouvelles pour le secteur minier burundais : – 1 société multinationale (BMM) va commencer en cette année 2016 l’exploitation du Nickel à Musongati ; 1 autre société multinationale débute l’exploitation des Terres rares de Gakarara ; et en 2020 le Burundi possédera 560 MégaWatts ( Mw) c’est à dire plus que les 350 Mw qui étaient prévue pour l’équilibre énergétique à l’horizon 2019-2022.
Le ministre M. Côme Manirakiza a aussi répondu à 2 questions des députés, concernant les comptoirs miniers ( de 23 comptoirs miniers on est passé à 1 comptoir ) et l’exploitation artisanale des mines ( Pourquoi ne pas l’encourager ? ).
Le ministre Manirakiza a donné les 2 causes à l’origine de la disparition des comptoirs : – la faillite due à la chute des prix sur le marché international; et le différentiel d’échange de la monnaie nationale par rapport aux devises. Les solutions sont en voie d’être trouvées avec des arrangements avec Banque Nationale (BRB) et un ajustement du code minier modifiée en 2013.
Concernant l’idée de promotion des exploitations minières artisanales en attendant l’exploitation industrielle ( entre 2017 et 2020 ), M. Manirakiza trouve que cela est très dangereux car une grande partie des minerais au Burundi se trouvent en grande profondeur et de plus la méthode artisanale n’a pas les capacités de localiser les minerais et donc elle agit par tâtonnement.
Le Burundi possède aujourd’hui 48 MegaWatts (Mw) contre 35 Mw en 2005. En 2020 il atteindra l’équilibre énergétique avec 560 Mw propre en excluant les 98 MW de la multinationale ( compagnie minière Sud-Africaine) BMM (Burundi Mining Metallurgy) qui va exploiter le nickel de Musongati.
DAM, NY, AGNEWS, le samedi 16 avril 2016