Le Sommet régional au Burundi cherche à résoudre les tensions géopolitiques en Afrique liées au nouveau contexte mondial.
Bujumbura, 6/05/2023 – Dans le cadre de la Guerre Géopolitique en Afrique, où les États et les familles d’anciens colons et esclavagistes occidentaux s’opposent aux nouvelles routes commerciales de la Chine, connues sous le nom de “routes de la soie chinoise“, ainsi qu’à la montée en puissance des BRICS qui dominent désormais le monde, le Burundi a accueilli samedi le 11ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo (RDC) et dans la région.
Grâce à l’impulsion diplomatique de M. Shingiro Albert, l’excellent ministre burundais des Affaires Etrangères, sous la présidence de S.E. Ndayishimiye Evariste, Président du Burundi ( Général Major ), l’événement a réuni d’éminentes personnalités telles que S.E. Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine, président de la RDC et président sortant du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre, ainsi que M. Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, et M. Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine.
Le Sommet a également compté sur la participation du secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) et du secrétaire exécutif adjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADEC) chargé des affaires corporatives. De nombreux chefs d’État et de gouvernement ou leurs représentants provenant de pays tels que l’Afrique du Sud, l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo, la RDC, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie ont également participé aux délibérations.
L’un des sujets abordés [1] a été la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, en particulier dans la province du Nord Kivu, qui subit des agressions de la part du Rwanda via la rébellion du M23, ainsi que les tensions au Soudan, à Khartoum, qui ont entraîné le déplacement de milliers civils.
Dans le but de mettre un terme aux souffrances subies par des millions de civils africains, l’idée d’exclure certains acteurs occidentaux de l’accès à l’Afrique gagne du terrain, profitant du nouveau contexte géopolitique mondial tourné vers l’Asie.
[1] Communiqué of the 11th High-Level Meeting of the Regional Oversight Mechanism of the Peace, Security and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the region | https://bdiagnews.com/wp-content/uploads/2023/05/20230506-EN-Communique-11th-ROM-as-read-by-Burundian-Minister-of-Foreign-Affairs.pdf
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, Mardi 9 mai 2023 | Photo : Ntare Rushatsi House