“La nouvelle loi sur la presse n’a rien de liberticide ou d’inconstitutionnelle” explique le Porte-parole de la Présidence du Burundi.
Hier, à Bujumbura, suite à la promulgation historique, par le très populaire Président africain du Burundi -S.E. Nkurunziza Pierre -, de la 1ère loi sur la presse élaborée par des politiciens démocratiquement élus, le Porte-parole de la Présidence du Burundi, M. Léonidas HATUNGIMANA, a rappelé qu’aux yeux des Barundi et de l’Etat, cette loi ne viole pas la constitution mais plutôt qu’elle vient protéger la société et les médias.
Le Porte-parole a invité les médias et la communauté internationale à la lire attentivement et à la suivre avant que la modification de certaines dispositions jugées incompatibles ne puissent être apportées puisque cette loi ne sera pas statique. Il a demandé à ceux qui perçoivent la nouvelle loi autrement de la lire plus attentivement.
M. Léonidas HATUNGIMANA a précisé que la nouvelle loi a l’avantage de ne plus sanctionner les journalistes par l’emprisonnement mais plutôt par des amendes…
Dans les rues de Bujumbura, les Barundi sont fâchés par les positions critiques (parfois menaçantes), après la promulgation de la loi de presse, de la part de la France, de la Belgique et du BNUB (l’ONU).
On rappelle que la France a, pendant près de 40 ans, soutenu et armé militairement la Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) qui a fait plus de 4.5 Millions de victimes Bahutu Barundi dont un Génocide Régicide. Par ailleurs, en 1972 (et 1973), la France a aidé le dictateur Micombero à bombarder des camps de réfugiés Barundi en Tanzanie, sous protection de l’ONU.
Bref, les Barundi trouvent que la France utilise très mal son siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Selon les Barundi, le nouveau représentant de l’ONU au Burundi, au sein du BNUB, est perçu comme un pantin de la France.
La Belgique avait, quant à elle, après avoir qualifié les massacres de 1972 de “Génocide” contre les Bahutu Barundi, au lieu de porter secours au peuple en danger, avait préféré fuir le Burundi (non assistance à personne en danger!). Elle avait récidivé en 1993 après l’assassinat de Feu NDADAYE Melchior …
Aujourd’hui, le 4ème pouvoir au Burundi demeure, au niveau rapport de forces, au main des -enfants de la Dictature- des Bahima burundais. Les Barundi, au pouvoir, (les enfants de l’ancien Royaume du Burundi), trouvent que la Belgique et la France continuent à soutenir les Bahima burundais contre “eux” comme aux époques de la colonisation et de la Dictature.
DAM, NY, AGNEWS, le 7 juin 2013