DIPLOMATIE, ONU, HUMANITAIRE – L’Ambassadeur SHINGIRO Albert : Plus de 215.000 réfugiés Burundais ont été rapatriés sur une base volontaire depuis 2016, certains avec l’assistance du HCR et d’autres par leur propre moyen.
A New York, aux Nations Unis, ce lundi 29 janvier 2018, l’Ambassadeur SHINGIRO Albert, Représentant Permanent du Burundi auprès des Nations Unies, à l’occasion de la réunion de la configuration-Burundi de la Commission de Consolidation de la paix, a informé, dans son discours, que, “En ce qui concerne le retour des réfugiés qui ont fui le pays en 2015, le Gouvernement du Burundi ne cesse de demander aux réfugiés de rentrer pour contribuer à l’édification d’un Burundi paisible, stable et prospère. Je rappelle que le 7ème Sommet des Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs qui s’est tenu au mois d’octobre l’an dernier à Brazzaville en République du Congo, a lancé un appel vibrant aux pays de la région qui ont accueilli les réfugiés burundais de faciliter leur retour volontaire au pays natal. Pour ceux qui, pour l’une ou l’autre raison, ne souhaiteraient pas retourner au pays, le Sommet a exhorté les pays d’accueil de les réinstaller loin des frontières communes conformément à la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés. Il serait aussi extrêmement important que les pays hôtes qui ont accueilli généreusement les réfugiés burundais respectent le caractère civil des camps des réfugiés conformément aux prescrits de la même convention. Le paragraphe opérationnel 18 de la résolution 2389 (2017) du 8 décembre 2017 du Conseil de Sécurité abonde dans le même sens en rappelant aux Etats de la région les obligations qu’ils ont contractées au titre de la Convention de 1951 relative au Statut des réfugiés. Au paragraphe 6 de cette résolution, le Conseil de Sécurité demande à tous les Etats signataires de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région de redoubler d’efforts pour honorer pleinement et rapidement leurs engagements, en toute bonne foi, notamment ceux consistant à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins, à ne pas tolérer de groupes armés ni à leur fournir une assistance ou un appui de quelque nature que ce soit et à ne pas héberger de criminels de guerre qui ont fui leur pays d’origine.
Aujourd’hui, grâce au retour de la paix et la sécurité, le mouvement de rapatriement volontaire continue à un rythme satisfaisant avec l’arrivée de plusieurs milliers de citoyens qui s’étaient réfugiés en Tanzanie. Plus de 000 Burundais se sont rapatriés eux-mêmes en 2016, plus de 68.000 jusqu’au 15 août 2017. Et plus 7.549 rapatriés officiellement après la réunion tripartite du 29 au 31 août 2017. Selon le planning de cette tripartite, au moins 13.000 burundais ont été rapatriés officiellement en provenance des pays limitrophes du Burundi au 31 décembre 2017 dépassant ainsi les 12.000 qui étaient attendus à cette date. De 2016 à la date d’aujourd’hui, plus de 215.000 Burundais sont déjà de retour au pays sur une base volontaire, certains avec l’assistance du HCR et d’autres qui regagnent directement leurs familles. Et pour 2018, le Burundi attend plus de 60.000 rapatriés en provenance de Tanzanie principalement. D’où la pertinence de tenir une réunion tripartite Burundi-HCR-Tanzanie au cours de ce premier trimestre pour une bonne préparation et coordination“.
Le Burundi, ancien Royaume millénaire Africain —http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm — est en paix depuis 2005 et a réussi à organiser 3 élections démocratiques consécutives ( 2005 ; 2010 ; et 2015 ).
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org , jeudi 1 février 2018