A Bujumbura, ce mercredi 17 décembre 2014, M. Jolke Oppewal, ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, a offert la deuxième tranche de la contribution des Pays-Bas au processus électoral de 2015 au Burundi, soit 1,3 Millions USD ( près de 2 Milliard BIF).
L’ambassadeur Jolke Oppewal, par ce financement, souhaitait marquer le soutien des Pays Bas à la CENI au lendemain de la clôture de l’opération d’enrôlement des électeurs. Concernant les demandes de démission de la CENI par quelques organisations de l’opposition burundaise, l’ambassadeur Jolke Oppewal leur a demandé de rester réalistes dans leur demande … Car, certains parmi ces derniers demandent de reprendre la phase d’enrôlement des électeurs à la CENI en octroyant – des cartes identités biométriques – aux 4,2 Millions d’électeurs Barundi potentielles. Il leur demande indirectement qui va payer ? De plus, même avec des cartes identités en papier, à un peu près 1 USD de coût, on remarque que ce sont 3,7 Millions d’électeurs [1] qui arrivent à s’enrôler contre 4,2 Millions ( chiffre élection 2010) qui étaient prévus si on avait demandé de venir s’inscrire sans carte d’identité. Avec une carte d’identité biométrique combien seraient-ils ?
Lors de cet enrôlement d’électeurs pour les élections démocratiques de 2015, l’administration burundaise, soutenue par ses partenaires, a réussi le pari, pour la première fois de son histoire, de disposer désormais d’un registre national précis de la population burundaise avec 3,7 Millions de Burundais disposant d’une carte d’identité.
A travers cet accord, le Royaume des Pays-Bas a souhaité montrer et souligner son amitié et sa solidarité avec le Burundi.
[1] Chiffre approximative donnée par la CENI à la fin du processus d’enrôlement des élections 2015 au Burundi en décembre 2014.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 19 décembre 2014