A Bujumbura, ce lundi 26 mai 2014, le vice-président du Burundi, S.E. Gervais Rufyikiri, a rencontré le président de la formation Burundi de la Commission de Consolidation de la Paix auprès des Nations Unies, l’ambassadeur M. Paul Seger.
S.E. Gervais Rufyikiri a signalé à M. Paul Seger qu’il existe encore de nombreuses promesses non honorées ou décaissements qui tardent à rentrer par rapport à la conférence de Genève de 2012 [*] … En grande partie, c’est cela qui explique que certaines réformes annoncées à Genève n’ont pas été réalisées au rythme convenu.
A M. Paul Seger, autorité onusienne, qui est un homme confiant et avisé par sa connaissance économique et politique du Burundi, les autorités burundaises n’hésitent pas à l’informer des multiples bâtons dans les roues que certains états, surtout européens, occasionnent continuellement aux Barundi. Or tout le monde sait que la situation mondiale au niveau économique est encore difficile. Mais ces derniers, au lieu de parler en toute franchise, préfèrent invoquer certaines carences en matières de Droits de l’Homme, d’État de droit ou de démocratie. Ce sont ces mêmes états qui, alors que le Burundi a des indicateurs socio-économiques très encourageants ( tenant compte d’où il vient), demandent à M. Paul Seger d’insister encore plus sur la démocratisation, et l’État de droit …
Le but de cette rencontre était de faire l’état de la situation socio-économique et politique du Burundi en cette période qui prépare les élections de 2015. Avant son voyage au Burundi, M. Paul Seger a rencontré des autorités d’institutions ou étatiques comme le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, l’Union européenne, la France, et la Belgique.
[*] Une promesse de 2,6 Milliards USD avait été faite en 2012 à Genève par les bailleurs de fonds du Burundi. En octobre 2013, le Burundi n’avait reçu que 53% de cette somme.
DAM, NY, AGNEWS, le 27 mai 2014