[Two aid workers working to provide emergency medical relief in the Somalia capital of Mogadishu have been killed in a shooting at a Medecins Sans Frontieres compound, the agency said in a statement.]

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Burundi : Une politique nationale de la science, de la technologie et de la recherche

Sumai Issa/ www.afrique7.com/ 29/12/2011

 

Le ministère burundais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient d’annoncer qu’il sera bientôt mise en place une politique nationale de la science, de la technologie et de la recherche dans le but de maîtriser l’attribution des grades académiques et des étiquettes d’experts et de consultants, qui s’attribuaient un peu en désordre. Ainsi cette nouvelle réforme entraînera la mise en place d’une commission nationale de la science, de la technologie et la recherche qui est prévue par le décret portant création de ce ministère.

 

La commission, selon le Ministre de l’enseignement supérieur burundais, aura deux sous-commissions dont « la première sera chargée de l’habilitation ou alors de la valorisation des recherches et d’octroi des grades académiques ». Ainsi ce privilège qui revenait à l’Université lui sera relevé. Désormais il existera un mécanisme institutionnel central indépendamment de l’Université qui sera donc la première sous-commission. Quant à la deuxième, elle sera une sous-commission d’éthique et de promotion de la recherche qui aura pour mission l’octroi des titres d’expert et de consultant.

Pour le ministre M. Nimubona, il est impératif que cette commission existe car « aujourd’hui, tout le monde se déclare expert ou consultant en tel ou tel autre domaine. On ne se proclame pas, on ne se donne pas, on ne s’annonce pas expert ou consultant. Il faut le prouver à travers des publications, à travers des recherches, à travers des travaux de haut niveau avéré sur le plan scientifique. Alors, il faut qu’il y ait une commission d’éthique et de promotion de la recherche qui donne ces étiquettes ».

 

 

 

Assassinat d'Agnès Dury au Burundi :4 ans d'inertie et maintenant ?

www.espacedatapresse.com/29 décembre 2011

 

Quatre ans après l'assassinat d'Agnès Dury, humanitaire engagée auprès d'Action contre la Faim au Burundi, les circonstances de ce drame et ses raisons ne sont toujours pas élucidées ; les procédures s'enlisent. Fin novembre 2011, la visite au Burundi de François Danel, Directeur général d'ACF, et de Séverine, la sœur d'Agnès Dury, a permis de réaffirmer la volonté des parties civiles de voir aboutir cette procédure. Au-delà, est-ce que cela a permis de faire avancer le dossier ?

 

Enquête burundaise : Deviendra-t-elle impartiale ?

 

La récente reprise du dossier par le Substitut général près de la Cour Suprême, Nicodème Gahimbare, après plus de 2,5 ans d'absolue inertie, fait l'objet de beaucoup d'attentes des parties civiles. Il s'est notamment engagé à investir l'ensemble des pistes, y compris celle de l'attaque des policiers français en septembre 2010, et à mener une enquête sur les importants dysfonctionnements observés dès janvier 2008 et pendant les mois qui ont suivi. Il est crucial que la justice burundaise puisse faire un travail impartial, objectif et professionnel, tout en tenant compte des éléments de la procédure française, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent. Sinon, il est à craindre que le Substitut général se fourvoie et perde encore du temps.

 

La démonstration d'une volonté toujours en attente côté français

 

La Juge d'instruction, Pascale Sappey-Guesdon, ne propose toujours pas de stratégie d'enquête. Aussi, les parties civiles attendent de voir à l'œuvre le nouveau Procureur du tribunal de Mâcon, Karine Malara, dont le soutien effectif est attendu, le parquet ayant en effet brillé par son absence pendant ces 4 années de procédure. Rencontrée pour la première fois fin novembre par les parties civiles, elle a semblé montrer un intérêt pour le dossier.

 

 

 

Le Parlement burundais approuve un don de 35 millions USD de la BM pour les réformes économiques

Xinhua/Vendredi 30 décembre 2011

 

BUJUMBURA (Xinhua) – L'Assemblée nationale burundaise a approuvé jeudi un don d'appui aux réformes économiques, d'un montant de 35 millions de dollars, accordé par la Banque mondiale au gouvernement du Burundi. 

 

Selon l'exposé des motifs, ce don a été octroyé après que le Burundi eut répondu à une série de mesures dont la transparence des systèmes de gestion des finances publiques, l'amélioration du climat des affaires et le développement du secteur privé.

 

Au niveau de la transparence des systèmes de gestion, il s' agissait d'approfondir progressivement les réformes et les plans d' engagement dans les procédures de préparation budgétaire, signer un décret présidentiel portant règlement général de gestion des budgets publics et publier la loi portant fixation de budget général du Burundi pour l'exercice 2012.

 

Pour ce qui est de l'amélioration du climat des affaires, il s' agissait de revoir les tarifs d'électricité, d'élaborer des plans d'actions pour la restructuration et /ou la privatisation des entreprises publiques, de mettre sur pied une commission chargée de la préparation du lancement d'appel d'offres pour la privatisation des stations de lavage du café qui sont encore dans le domaine public, d'adopter un projet de loi portant création des groupements pré-coopératifs et d'arrêter des mesures visant à atténuer les effets de la crise sur les plus pauvres.

 

Outre la satisfaction de ces mesures préalables, l'exposé des motifs indique que d'autres mesures dans le domaine de la gestion des finances publiques, dans celui de l'amélioration de l’environnement des affaires ainsi que dans le développement du secteur privé devront être mises en uvre au cours de la période que couvre de 4ème don (2012-2013).

 

De 2007 à 2010, le Burundi a bénéficié de quatre dons d'appui aux réformes économiques pour un montant total de 100 millions de dollars américains.

 

 

 

Burundi: le procès de Hassan Ruvukaki, correspondant de RFI swahili, reporté

Par RFI /20111230

 

Aussitôt commencé, aussitôt reporté. Le procès de 23 personnes poursuivies pour actes de terrorisme, s'est ouvert jeudi 29 décembre 2011 dans l'extrême est du Burundi, mais a été reporté sine die. Parmi les pévenus se trouve Hassan Ruvakuki, un journaliste burundais correspondant de RFI en swahili, accusé d'avoir fait la publicité de ce groupe armé, mais qui n'a jamais cessé de clamer son innocence.

Le procès qui s’est ouvert hier à Cankuzo, à quelque 250 kilomètres à l’est de Bujumbura, sort du commun à plus d’un titre. Le nombre de personnes impliquées, le crime pour lequel elles sont poursuivies, l’endroit où se tient le procès. Tout est vraiment exceptionnel.

 

Dans le box des accusés, 23 prévenus poursuivis pour la première fois au Burundi pour acte de terrorisme. Il y a un peu plus d'un mois, depuis la Tanzanie voisine, ils auraient participé, directement ou indirectement, aux attaques lancées par la nouvelle rébellion burundaise des Forces pour la restauration de la démocratie (FRD).

 

Hier, les avocats de la défense, dont plusieurs ténors du barreau de Bujumbura, ont dû batailler ferme avec une cour apparemment sous pression. Récusation de trois des cinq juges, report du procès pour qu’ils puissent d’abord lire le dossier. Mais, après plusieurs heures de débat, ils ont finalement obtenu gain de cause.

 

« Au début, les gens nous donnaient des inquiétudes, raconte l'un des avocats de la défense. Mais nous croyons que le juge, qui est le garant des libertés individuelles, va devoir se redresser. Nous attendons, mais déjà les débuts font peur ! »

 

En attendant la reprise de ce procès, les principales stations privées du Burundi ont mis en commun leurs antennes hier et ont apporté leur soutien à Hassan Ruvakuki, le correspondant de RFI en swahili, qui est poursuivi dans ce dossier.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Serena Hotel and Nyungwe Forest Lodge top Rwanda's hotels

By Dr. Wolfgang H. Thome, eTN Uganda /www.eturbonews.com/  Dec 29, 2011

 

(eTN) – The Kigali Serena was the first to receive the coveted 5-star rating for any Kigali business and city hotel, following an exhaustive and extensive grading and classification exercise conducted by the Rwanda Development Board’s Tourism and Conservation Department. The award ceremony, in fact held at the Kigali Serena Conference Centre, also awarded the Lake Kivu Serena a 4-star rating, a lake-side resort only recently visited by this correspondent, giving the Rwandan properties of Serena top honors in their respective categories.

 

Also receiving a 5-star rating was the Nyungwe Forest Lodge, another property visited and written about here and on TripAdvisor during the year 2011, and again fully deserved. This lodge is located in the midst of a tea plantation right at the edge of the Nyungwe Forest National Park, the proverbial "enchanted forest," in the humble opinion of this author.

 

Other hotels in Kigali received 4 stars, notably the Mille des Collines, a long-time crowd favorite with arguably the best and largest croissants in Kigali for breakfast, while Hotels Lemigo and Manor also scooped 4 stars each. Eight hotels and resorts were awarded the still very respectable 3-star status, while a further 16 establishments attained a 2-star rating. Only one property, the Gorilla Hotel in Ruhengeri, Musanze, got a 1-star rating.

 

The awards were handed over by the Rwandan Minister for East African Community Affairs, the Hon. Mrs. Monique Mukaruliza, in the presence of the RDB Chief Executive, John Gara, and Ms. Rica Rwigamba, Head of Tourism and Conservation within the Rwanda Development Board. The plaque for the Serena properties were received by Mr. Charles Muia, Country Manager for Serena Hotels and General Manager for the Kigali Serena.

 

Warmest congratulations to the winners, the participants, and those who attained a star rating.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RD Congo: Les Nations Unies préoccupées par les arrestations arbitraires

Le Potentiel/29/12/2011

 

Arrestations arbitraires en RD Congo – Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) est préoccupé par le nombre d'arrestations arbitraires perpétrées par les forces de sécurité, suite à la proclamation des résultats de l'élection présidentielle en RDC. La position de cette composante de la Monusco a été rendue publique lors de sa conférence de presse, tenue le mercredi 21 décembre à Kinshasa par le porte-parole a.i., Touré Penangnini.

 

Au cours de ce rendez-vous hebdomadaire Monusco-presse, le BCNUDH se dit aussi préoccupé par des allégations de mauvais traitements dans différents lieux de détention. C'est pourquoi, cette composante de la Monusco, chargée des droits de l'Homme a souhaité rappeler aux forces de sécurité congolaise que toute intervention doit être basée sur les standards internationaux des droits de l'Homme, notamment en ce qui concerne l'usage proportionnel de la force.

 

Il sied de rappeler que la préoccupation du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'Homme a été la même avec celle de l'ONG Amnesty international. Cette organisation non gouvernementale de droits de l'Homme, a invité les forces de sécurité de la RDC à mettre fin à une vague d'arrestations politiques, en particulier, aux arrestations arbitraires et illégales menées à la suite des résultats contestés de la présidentielle.

 

Selon le communiqué de presse, parvenu à la rédaction du journal Le Potentiel et relayé par radiookapi.net, Amnesty international a évoqué des dizaines d'arrestations qui ont eu lieu dans le pays depuis l'élection du 28 novembre 2011. Amnesty international avait souligné que des civils, des journalistes, des avocats et de responsables de l'opposition politique sont comptés parmi les victimes de ces arrestations. La démarche entreprise par Amnesty international a été expliquée par son chercheur chargé de la RDC. Docteur Theo Boutruche.

 

«Ce communiqué de presse a pour but d'attirer l'attention sur un climat de tension et d'incertitude qui règne en ce moment en République démocratique du Congo et particulièrement à Kinshasa. [Il vise également à] alerter les autorités sur la nécessité de faire cesser ces arrestations et surtout, soit libérer les personnes qui ont été arrêtées, soit les inculper rapidement d'une infraction reconnue par la loi », a dit en substance le Docteur Boutruche, chercheur à Amnesty international chargé de la RDC.

 

Dans la même optique, la Voix des Sans Voix (VSV) avait aussi exprimé sa réprobation et dénoncé fermement les enlèvements et les disparitions forcées des personnes par des hommes armés en tenue de la Police nationale congolaise (PNC) et des FARDC, notamment de la Garde républicaine.

 

Selon un communiqué de presse publié mercredi 21 décembre, la VSV a indiqué que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots qui ne dépendent pas des parquets.

 

En réaction, le ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, avait invité Amnesty international à présenter les preuves des violations des droits de l'Homme dont elle a fait état. Luzolo Bambi a affirmé que d'autres rapports sur les violations des droits de l'Homme en RDC, présentés par d'autres ONG, n'ont toujours pas été étayés par des preuves.

 

Pitshou Mulumba

 

 

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Lire suite du document : bur30122011bis.doc

 

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