[Representatives from 194 countries are in the South African city of Durban for the COP 17 Climate Change talks.

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BURUNDI :

 

Burundi : un coopérant italien et une religieuse croate tués

AFP / 28 novembre 2011

 

BUJUMBURA – Un coopérant italien et une religieuse croate ont été tués dimanche soir dans une attaque contre une mission religieuse au Burundi, un double assassinat perpétré selon la police burundaise par deux jeunes hommes apparemment animés par des motifs crapuleux.

 

Les auteurs du double assassinat ont été arrêtés vers 13H00 (11H00 GMT). Ils sont âgés respectivement de 20 et 24 ans et on est sûrs qu’il s’agit bien des deux assassins, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police burundaise, Pierre-Chanel Ntarabaganyi, affirmant que la police détenait des preuves de leur forfait.

 

L’attaque s’est produite contre la mission religieuse qui se trouve dans l’enceinte de l’hôpital de Kiremba, à environ 140 km au nord de Bujumbura, près de la frontière rwandaise.

 

Francesco Bazzani, un bénévole de l’association Ascom de Legnago, dans le département de Vérone, et une soeur croate, mère Lukrecija Mamic, ont été tués par balle dans cette attaque, a rapporté le père Michele Tognazzi, missionnaire à Kiremba, à l’agence de presse des missionnaires Misna. Une troisième religieuse, italienne, a été blessée.

 

Les victimes travaillaient pour l’hôpital de Kiremba, créé en 1965, financé par le diocèse de Brescia (nord de l’Italie), et qui emploie à ce jour 180 médecins et personnels soignants.

 

Deux hommes armés sont entrés dans la maison des Ancelle della Carita, la congrégation des deux soeurs, avec le but de les cambrioler et ils ont tout de suite tué la soeur croate, a raconté le père Tognazzi.

 

Selon des sources concordantes, les deux malfaiteurs avaient coupé l’électricité de la maison des soeurs et auraient paniqué lorsque le coopérant italien, qui se trouvait par un hasard tragique dans les locaux, a rétabli le courant.

 

crime odieux

 

Après avoir abattu la religieuse croate, ils se sont emparés d’une voiture de la congrégation et se sont enfuis en emmenant une religieuse italienne, soeur Carla, et Francesco Bazzani.

 

A environ 8 km de l’hôpital, les délinquants craignant d’être capturés par la police qui était à leur poursuite ont arrêté l’auto et fait descendre les otages, selon le père Tognazzi.

 

Ensuite, ils ont tiré à bout portant sur Francesco alors que soeur Carla a réussi à saisir le canon du fusil (…). Pour se libérer, l’agresseur l’a frappée à coups de couteau aux mains avant de s’éloigner avec son complice, a ajouté le missionnaire.

 

M. Bazzani occupait des fonctions de logisticien. Soeur Lukrecija vivait depuis 10 ans au Burundi après avoir passé 20 ans en Equateur.

 

Selon les autorités burundaises, le motif du crime est crapuleux.

 

Le gouverneur de la province de Ngozi, qui a confirmé à l’AFP l’arrestation des deux hommes, a affirmé que les deux suspects avaient été arrêtés avec une forte somme d’argent.

 

Nous sommes sûrs qu’il s’agit des auteurs de ce crime odieux car on les a retrouvés avec 4.000 euros volés dans le couvent et l’un d’eux avait été blessé à la jambe au cours des échanges de tirs avec la police cette nuit, a déclaré le gouverneur Claude Nahayo.

 

Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a déploré un acte très grave de violence. Le nonce qui suit la situation sur place et s’est rendu sur les lieux n’a pour l’heure aucune explication à fournir sur les motifs de l’attaque, a-t-il précisé.

 

Cette attaque, la première visant des étrangers au Burundi depuis plusieurs années, s’inscrit dans un contexte de recrudescence de violences armées dans le pays, attribuées officiellement à des bandits armés. Pour la population, ces attaques sont le fait d’une rébellion en train de se constituer.

 

 

 

Burundi: L’armée indique qu’elle maîtrise la situation sécuritaire dans le pays malgré des cas isolés

www.afriquinfos.com/2011/11/28

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Le chef d’état-major général de l’armée burundaise affirme à travers un point de presse qu’il a animé ce lundi que l’armée burundaise maîtrise la situation sécuritaire dans le pays.

 

« La situation sécuritaire dans tout le pays est en général bonne malgré quelques cas isolés de criminalité dans certains coins du pays liés aux motifs variés dont le banditisme avec armes à feu, des règlements de comptes, des conflits fonciers, etc.. », a déclaré le général Major Godefroid Niyombare, chef d’état-major général de la Force de Défense Nationale burundaise.

 

Il dit que cela a été possible grâce à la bonne collaboration entre les instances habilitées et la population qui, après avoir défait des groupuscules de malfaiteurs dans la province de Bujumbura rurale, la même expérience vient de se confirmer à l’est du pays où un groupuscule de malfaiteurs conduit par un soi-disant colonel Kabirigi Pierre Claver « vient de connaître une défaite cuisante », selon Godefroid Niyombare.

 

« Un effectif important de malfaiteurs armés sont tombés dans les mails du filet et leurs équipements saisis », a ajouté Godefroid Niyombare qui n’a pas voulu être précis au niveau des chiffres se contentant uniquement de dire qu’il y a eu trois tués et trois arrestations. Un autre cas isolé de criminalité concerne l’assassinat la nuit de dimanche à lundi de deux bienfaiteurs étrangers à l’hôpital de Kiremba en province de Ngozi au nord du pays. Mais ici aussi, a indiqué le général Major Godefroid Niyombare, grâce à la bonne collaboration des forces de l’ordre, de la population et de l’administration, les auteurs de ce forfait ont été appréhendés. « Il s’agit de deux anciens élèves qui ont fréquenté malheureusement les écoles gérées par les soeurs étrangères dont l’une vient d’être tuée dans ce forfait », a-t-il indiqué.

 

 

 

Burundi : Vol de 4 mille Euros dans une attaque meurtrière à Ngozi au nord du pays

Xinhua/Lundi 28 novembre 2011

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Un groupe d’hommes armés de fusils a attaqué la nuit de dimanche à lundi l’hôpital de Kiremba dans la province de Ngozi au nord du pays et a tué deux étrangers et blessé une sœur étrangère après avoir volé une somme d’argent de 4 mille euros dans ce même hôpital, apprend-on de source administrative. 

 

Selon Claude Nahayo, gouverneur de la province de Ngozi qui a été contacté par téléphone par Xinhua, c’était vers 20H00 locales (18H00 GMT) que ce groupe de bandits a fait ce forfait. Il dit que ces criminels déguisés en travailleurs de l’hôpital ont commencé par couper l’électricité. Ils ont pénétré dans les enceintes de l’ hôpital avec un Italien qui venait rétablir le courant sur lequel ils ont brandit des armes. Aussitôt arrivés, ils ont tiré sur une soeur d’origine croate qui est tombée raide morte. Ils ont par la suite intimé à une autre soeur de leur donner de l’argent et celle- ci s’est exécutée avec 4 mille euros tout en leur permettant même plus à condition de ne plus tuer personne d’autres.

 

Avec l’intervention des forces de l’ordre, ils se sont encore une fois déguisés et forcé l’Italien de les conduire avec un véhicule de l’hôpital qui est sorti en bonne et due forme parce que les forces de l’ordre ne se souciaient de rien ayant remarqué qu’au volant il y avait cet Italien. Ils ont forcé celui-ci qui était avec une autre soeur à se diriger vers la commune de Marangara voisine de celle de Kiremba. En route, ils se sont heurtés à une patrouille des militaires et ont tiré sur l’Italien qui est mort sur-le-champ et coupé la main de la soeur qui a essayé de leur résister. Deux de ces bandits ont été arrêtés par cette patrouille et deux de leurs fusils ont été saisis, à savoir un pistolet et un fusil de type FAL.

 

 

 

Burundi : Découverte d’une importante cache d’armes dans la province de Bubanza à l’ouest du pays

 Lundi 28 novembre 2011 /Xinhua

 

BUJUMBURA (Xinhua) – La police de Bubanza à l’ouest du Burundi a découvert ce dimanche une importante cache d’armes sur la colline Mpishi de la commune Musigati en province de Bubanza, apprend-on lundi de source policière dans cette province.

 

Selon Rémegy Nzeyimana, Commissaire provincial de la police à Bubanza qui a été contacté par téléphone, c’est sur renseignement des chasseurs qui ont découvert cette cache que la police a pu saisir ces armes. « Celles-ci sont constituées par 1 lance- roquette, 14 grenades, 6 bombes de lance-roquettes, 1 mine anti- personnel, 6 bombes de mortier 60, 2 fusils R3, 1 fusil FAL, 1 fusil Kalachnikov, 3 114 cartouches, 6 chargeurs vides de Kalachnikov et 3 chargeurs vides de fusil FAL », a annoncé Rémegy Nzeyimana.

 

Ces armes peuvent avoir été cachées dans cet endroit par différents groupes armés qui ont attaqué le pays ces dix dernières années, a indiqué le Commissaire provincial de police à Bubanza. Il a exprimé ses remerciements aux chasseurs qui ont renseigné la police et a demandé aux autres couches de la population de la province de faire autant chaque fois qu’elles verront de telles caches d’armes ou des bandits qu’ils auront soupçonnés.

 

 

 

EAC MPs meet in Burundi

Publish Date: Nov 29, 2011/ www.newvision.co.ug

 

The sixth Inter-Parliamentary relations seminar started at the Burundi National Assembly, in Bujumbura on Monday, in the absence of the Tanzanian Speaker, Anne Makinda.

 

According to the New Times of Rwanda, the lawmakers are discussing how the bloc’s legislative organ, the East African Legislative Assembly (EALA), can act as a catalyst to the integration agenda.

 

The Nanyuki Series, held annually on a rotational basis, provide for a platform where EALA members meet with parliament Speakers from member states, council of ministers and invited guests from other parliaments to discuss regional integration matters.

 

This year’s session which runs from November 28-30, under the theme: “the role of the legislature in achieving a political federation” will offer the climax of the 10th anniversary celebrations of the EAC.

 

Opening the session, EALA Speaker, Abdirahin Haithar Abdi, noted that the meeting and the rest of the activities being organized not only usher in an aura of celebration, but also present an opportune moment to reflect on the challenges while setting the mood for the next decade.

 

“We had humble beginnings, but we soldiered on to the extent that ten years later, we are now a vibrant and well established institution to whom many are looking to emulate.” Abdi said.

 

“We must drive the process. We need to guide the EAC to arrive at the coveted political federation within the shortest possible time. People will then decide when and where in the community to invest, study, market their goods, elect leaders and so on.”

 

Speakers of regional parliaments including the Pan African Parliament (PAP), the ECOWAS parliament, the SADC parliamentary forum and IGADD participated in the session.

 

The four-and-a half months – old South Sudan’s legislative assembly, with whom EALA has established close ties, is also represented.

 

Lt. Gen. Daniel Awet Akot, the Deputy Speaker of the South Sudan parliament, a special guest, noted that: “It is indeed with great joy, solidarity, and partnership that we are today attending.”

 

The new country has also expressed interest in joining the EAC.

 

Tanzania on Sunday refused to sign key EAC documents over concerns including the controversial land, foreign and security issues, ahead of the Heads of State summit scheduled for Wednesday, in Bujumbura.

 

MP Faki Haji Makame, from the Zanzibar Assembly, told The New Times that: “To sign an agreement is a process of dialogue and discussions. What I am sure is that the dialogue is within Tanzanians first. And when we come to an agreement, then we’ll sign.”

 

However, MP Elijah Okupa, from Uganda, says that if one member state failed to move with others, it can be left to move at its own pace and possibly join at a later stage rather than drag others.

 

 

 

Burundi declares itself landmine-free at world convention

Nov 28, 2011/ www.monstersandcritics.com

 

Phnom Penh – An international conference on landmines opened Monday with Burundi announcing it had cleared its territory of anti-personnel mines and Uganda vowing to meet that goal next year.

 

Burundi Minister of Public Security Gabriel Nizigama told the meeting of countries that joined an anti-landmine treaty, called the Ottawa Convention, that his country had met its target three years ahead of schedule.

 

‘Burundi would like to reiterate its thanks for the support which she got from the international community during the process of the implementation of the Ottawa Convention,’ he said. ‘Long live a world free of mines.’

 

Musa Ecweru, Uganda’s disaster preparedness minister, said his nation had made ‘significant progress’ and expected to clear its territory of mines by 2012, after which Kampala would send trained personnel to other countries, such as Somalia and South Sudan.

 

Finish Minister for International Development Heidi Hautala said her nation had agreed to the provisions of the Ottawa treaty, making it the 159th nation to do so.

 

She said the decision meant Finland would destroy its stockpile of about 1 million landmines by 2016.

 

At their five-day meeting in Phnom Penh, the signatories to the treaty would discuss extensions for some countries’ deadlines for mine clearance, the destruction of mine stockpiles and care for mine victims.

 

Next year marks 20 years of formal demining efforts in Cambodia, one of the world’s most mined nations.

 

Cambodian activists were key to global efforts in the mid-1990s to ban landmines, a campaign that eventually led to the drafting of the 1997 Ottawa Convention.

 

‘As the world comes to Cambodia, one of the birth places of the movement, we all embrace a golden opportunity where we can reflect on two decades of effort and make important decisions to save more lives,’ Cambodian Senior Minister Prak Sokhonn said.

 

The country has pledged to clear all mines from its soil by 2020 after missing its original target of 2010.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwanda demands end to tied aid

Mark Tran, in Busan guardian.co.uk/Monday 28 November 2011

 

The draft outcome document for the Busan aid effectiveness forum is still under negotiation as African countries push for a 2013 deadline to end practice of linking aid to purchases from companies in donor countries

 

Negotiations are dragging out on a final document at a major conference on aid effectiveness as African countries, led by Rwanda, are pushing for a firm deadline on ending tied aid.

 

Sherpas (negotiating officials) had hoped to have a draft outcome document all wrapped up before their bosses – about 100 ministers, including Hillary Clinton, the US secretary of state, and Andrew Mitchell, the UK international development secretary, arrive from Tuesday.

 

Rwanda has emerged as a strong advocate for rich countries to end by 2013 all tied aid – the practice of linking aid to purchases from companies in donor countries. Civil society organisations firmly back the demand.

 

Sherpas are now working on the sixth draft of the outcome document.

 

Researchers estimate that $69bn – more than half of the total official development assistance – is spent each year buying goods and services for development projects. But much of this money is “boomerang aid” – funds that flow to developing countries only on the books and may never leave the donor countries.

 

Ten years ago, aid donors pledged to end tied aid. The UK formally untied all development assistance in 2001, with the justification that “tied aid reduces value for money” and tends to lead to inappropriate and expensive projects that do little to tackle the needs of the poorest.

 

But in September a report from the European Network on Debt and Development, a network of 54 NGOs from 19 European countries, said many countries have reneged on their promises and at least 20% of all bilateral aid remains formally tied. It is estimated that tied aid reduces the purchasing power of aid by an estimated 15% to 40%.

 

The footdraggers on untying aid include the EU, France and Japan. In the last round of pre-conference, Japan argued that ending tied aid would sap support for its aid programme, an assertion that led to much derision among aid campaigners.

 

Other areas of disagreement in the final document include demands from NGOs for specific commitments on freedoms of association and speech as governments, such as Cambodia and Ethiopia, have introduced legislation making it harder for civil society groups to operate. The Busan conference marks the first time civil society is at the negotiating table, working alongside government officials on the draft outcome document. In past high-level fora on aid effectiveness in Paris and Accra, civil society organisations were observers, not direct participants in negotiations.

 

“What is happening since Paris is that governments are shrinking space for civil society organisations in which to operate effectively,” said Carolyn Long, director at InterAction, an alliance of US-based NGOs.

 

It is not just NGOs who have low expectations of the Busan conference. Stephen Groff, vice-president of the Asian Development Bank, thinks that the need to satisfy such diverse actors as OECD countries and new players such as China and Brazil will lead to low common denominator.

 

“The risk is that because we are trying to find common ground we will not end up with a stronger basis for a global partnership,” said Groff. “Maybe there isn’t that common ground.”

 

More than 2,000 delegates are due in Busan for the three-day conference that seeks to establish common principles for aid effectiveness taking into account the emergence of new players such as China and large private foundations such as the Bill & Melinda Gates Foundation. Some NGOs have accused the OECD countries of using China as a pretext to backtrack on what was agreed in Paris and Accra on the need for aid recipients to have “ownership” of aid programmes, and greater transparency and accountability.

 

 

 

Rwanda: HIV – Not Yet Time to Drop the Guard

27 November 2011/The New Times

 

As the world prepares to mark World AIDS Day, a new report by the Joint United Nations Program on AIDS (UNAIDS) indicates that Rwanda is one of the three African countries that have achieved universal access to Antiretroviral (ARV) treatment.

 

UNAIDS defines universal access, as when 80 percent or more of those eligible for treatment are able to get it. Apart form Rwanda; the others are Botswana and Namibia. A few other countries have achieved between 60-80 per cent. Access to ARVs in developing countries is at an average of 47 per cent.

 

On the whole, UNAIDS states that the number of new infections worldwide, have also dropped by 21 percent from its peak in 1997..

 

Central to this improvement for the prospects of people who have HIV/AIDS, is the availability of life saving antiretroviral treatment to almost half of all those who are eligible for treatment. At the same time, it has been noted that people who are receiving treatment, are less likely to transmit HIV, to their uninfected sexual partners.

 

Therefore, one can deduce that antiretroviral treatment is an important factor in preventing HIV infections and most importantly reducing mortality from AIDS related complications. Prevention mechanisms remain the best hope in the fight against HIV/AIDS. Conclusions can be made that ARV therapy is an important factor in combating HIV/AIDS.

 

Condom use and delayed sexual activity among young people have also been recognized among the prevention mechanisms that have helped achieve the new figures. This comes at a time when debate is ongoing as to whether condoms should be made available to students in secondary schools.

 

Ideally, in matters that are proven, there should always be little or no debate. More importantly in such issues like HIV where infection may lead to devastating consequences, action rather than talk should take precedence.

 

The Ministry of Health pronounced itself on the matter, with many taking a sceptical view as regards that position. In any case, delaying sexual debut has proven to reduce new infections. Thus encouraging secondary school students to abstain makes sense, but when that is not possible, use of condoms has to be emphasized. It is inevitable that some students in secondary schools will engage in sexual activity, and therefore, practical measures to prevent infection must be implemented.

 

We are also witnessing an unprecedented development, whereby children born HIV positive, are surviving into young adults, and needing to lead a normal life, socialize, make friends and even start relationships. Availability of antiretroviral treatment has made it possible for those born HIV positive to survive for long.

 

Thus sexual education remains key, in helping the youth avoid infection and assist those who are HIV positive, understand the importance of preventing new infections by not infecting others and acquiring new strains of the virus that may complicate their ongoing treatment.

 

Since it is inevitable that many students, in secondary schools will at some point be sexually active or are already sexually involved, it should no longer be a matter of debate, whether they should have access to condoms. What may be necessary to debate about is how access to condoms can be arranged, without necessarily sending a message that sex is a priority sport for them.

 

Magic Johnson, who 20 years ago announced that he was HIV positive and became the poster child of HIV, has lived long without developing AIDS, thanks to antiretroviral therapy. Globally, he is probably the most famous person living openly with HIV. His long survival and successful life sends a message of hope. Importantly, more than ever before, in the short history of the HIV pandemic, many know people who succumbed in the early days.

 

In recent days, we have seen many other people live long and productive lives with HIV. From such real life examples, the importance of undergoing periodic tests and starting treatment as early as possible when one is HIV positive is reinforced, and as a result, a long and normal life will more often than not be guaranteed.

 

For Rwanda, the giant strides made in combating HIV/AIDS, should never lead to complacence. It has been noted that in some instances, antiretroviral treatment has also eliminated the fear factor. Some people, with the hope that they will get treatment, are willing to engage in risky behaviour. The fact that antiretroviral treatment is no cure needs to be emphasized all the time. The success achieved therefore, should not lead to complacence.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

Elections en RDCongo : L’enjeu est législatif

L’Observateur Paalga/ 29/11/2011

 

32 millions d’électeurs, 64 000 bureaux de vote, 11 candidats à la présidentielle et 19 000 pour les 500 sièges au Parlement, 200 millions de dollars… Les chiffres des élections générales de la RDCongo sont à l’image du pays : gigantesques.

 

Hier 28 novembre 2011, et 5 ans après la dernière élection, les Congolais ont voté. Une élection à haut risque tant dans ce pays-continent les violences font partie du quotidien. Alors un jour de compétition électorale…

 

“Qu’il pleuve ou qu’il neige, Joseph Kabila sera candidat”, avait lâché Olivier Kamilatu en 2006, alors qu’il était président de l’Assemblée nationale. A peine n’a-t-il pas ajouté “Et il gagnera”.

 

Un quinquennat après, le même pronostic peut-être énoncé, car politiquement, les lignes n’ont véritablement pas bougé. Comme nous l’avons écrit dans notre Commentons l’événement du 28 novembre dernier, “l’élection de Kabila ne souffre pas l’ombre d’un doute, l’homme est aux commandes de l’Etat depuis une bonne dizaine d’années, il a disposé de moyens logistiques et humains pour battre campagne ; Kabila fils a en face de lui une opposition désunie, émiettée, constituée de mastodontes, politiquement plus lourds les uns que les autres, certes, mais qui auront péché par excès d’ambition, le mode de scrutin lui-même, un seul tour est synonyme d’un coup K.-O.”.

 

Il y a en effet, d’abord la fameuse prime au sortant. Quoiqu’on dise, le jeune président peut se targuer d’avoir un bilan, fût-il mitigé. Sous les tropiques, le fait d’être au pouvoir a valeur déjà de semi-victoire à une élection, le légitimisme des populations ayant la vie dure.

 

En outre, le contrôle de l’appareil d’Etat par le fils de Mzee, ses moyens colossaux et la dispersion des forces de l’opposition font que l’identité du locataire du palais de la Nation ne devrait pas changer à l’issue de la présente présidentielle.

 

Entre un Etienne Tchichékedi qui a son avenir politique derrière lui, un Léon Kengo Wadondo, président du Sénat qui est aussi un homme du passé, et un Vital Kamhéré qui devra ancrer davantage son assise électorale, Kabila est sur un boulevard.

 

Les choses pourraient plutôt se corser aux législatives. Il s’agit d’une élection de proximité, et si sur le plan national, il y a des candidats qui sont des nains et pèsent peu, à l’échelle locale, ils sont des nababs, qui discutent pied-à-pied avec les grands candidats.

 

Faute de gravir la grande marche, l’opposition serait donc bien inspirée de se tailler une grande part à l’hémicycle.

 

Ainsi, à défaut d’être majoritaire, elle pourra obtenir une minorité visible au Parlement, ce qui sera autant de gagné dans cette démocrature.

 

Car, si cette opposition n’y prend garde, bientôt ayant tous les leviers en mains, il ne restera plus au président Kabila qu’à faire sauter tous les cadenas constitutionnels pour demeurer ad vitam aeternam au pouvoir.

 

En tout cas sur beaucoup de plans, on désespère de cette RDCongo, ce géant endormi. Et tout comme la Chine au niveau planétaire, on a cru que la RDCongo se réveillerait un jour. Hélas non jusqu’à présent et, c’est une question de gouvernance politique. Après les errements des indépendances, la dictature de Mobutu et l’instabilité chronique qui s’en est suivie, la RDCongo vogue aujourd’hui comme un radeau de récif en récif.

 

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

 

 

 

Début du dépouillement en RDC au terme d’une journée chaotique

Publié le 29-11-11 / tempsreel.nouvelobs.com

 

KINSHASA (Reuters) – Le dépouillement des bulletins de vote a débuté dans la nuit de lundi à mardi en République démocratique du Congo au terme d’une journée électorale chaotique marquée par des incidents meurtriers.

 

Les autorités ont maintenu le scrutin présidentiel et législatif, le deuxième depuis la guerre de 1998-2003, en dépit de problèmes logistiques et de retards dans la préparation du vote qui pourraient donner lieu à des contestations.

 

Les résultats préliminaires ne seront pas annoncés avant le 6 décembre.

 

Le président sortant Joseph Kabila brigue sa réélection face à dix candidats dont l’opposant historique Etienne Tshisekedi.

 

Pas moins de 18.500 candidats convoitent les 500 sièges du Parlement.

 

La commission électorale a jugé “satisfaisant” le déroulement du scrutin, qui s’est prolongé tard dans la nuit ou a été reporté à mardi dans certaines régions.

 

“Nous avons 63.000 bureaux de vote. Si nous en avons un millier qui posent problème, ce sera gérable. Nous voulons avant tout que tout le monde puisse voter”, avait déclaré dimanche soir le porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante Matthieu Mpita.

 

A travers le pays, des électeurs se sont plaints de la complexité du vote. Pour les législatives, certains bulletins comptent plusieurs dizaines de pages que les scrutateurs parcourent longuement avant de trouver le “X” signalant le choix de l’électeur.

 

TENSION

 

Le scrutin a en outre été perturbé par des violences.

 

Des hommes armés et masqués ont attaqué un bureau de vote dans le province du Katanga dans le sud du pays et trois des assaillants ont été abattus par les forces de l’ordre.

 

A Kananga, chef-lieu de la province du Kasai occidental (centre), une douzaine de bureaux de vote ont été incendiés, a déclaré Anaclet Tshimbalanga, président du groupe de défense des droits de l’homme TDH, car des habitants ont découvert des bulletins déjà marqués en faveur de Joseph Kabila.

 

“Je les ai vus, les observateurs les ont vus, les journalistes les ont vus. Ils existent”, a-t-il dit.

 

A la nuit tombée, la tension restait également forte à Kinshasa, la capitale en grande partie favorable à Etienne Tshisekedi où des heurts entre camps rivaux ont fait au moins deux morts samedi.

 

La police était déployée en nombre dans les rues et des coups de feu ont retenti dans certains quartiers populaires.

 

Un haut responsable du PPRD (Parti du peuple pour la réconciliation et la démocratie), le parti du chef de l’Etat, a déclaré que ses partisans avaient été intimidés dans des bastions de l’opposition, en particulier dans les provinces du Kasai.

 

“Les partisans du PPRD n’ont pas pu entrer dans les bureaux de vote à moins qu’ils acceptent de voter pour Tshisekedi”, a-t-il déclaré à Reuters.

 

La dernière élection en République démocratique du Congo a eu lieu en 2006. Joseph Kabila, qui avait accédé au pouvoir après l’assassinat de son père Laurent-Désiré en 2001, avait remporté la présidentielle lors d’un scrutin jugé relativement libre et équitable.

 

“J’ai voté en 2006. Ce n’était pas difficile à l’époque”, a déclaré un artiste kinois de 30 ans, Murphy Mbemba. “Mais, cette fois je n’ai pu trouver mon nom dans aucun centre. Je ne sais même pas où je dois voter.”

 

David Lewis; Jean-Stéphane Brosse pour le service français

 

 

 

RDC : Élections “satisfaisantes” malgré quelques incidents

lundi 28 novembre 2011 / Levif.be, avec Belga

 

Les élections qui se déroulent en République démocratique du Congo sont pour l’instant jugées “satisfaisantes” par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), malgré la mort de 7 à 11 personnes ce lundi à Lubumbashi. Les votes ont été prolongés par endroits en raison de retards dans l’acheminement du matériel électoral. L’AETA-Eurac pointe néanmoins des dysfonctionnements

 

Les élections présidentielles et législatives tenues dimanche en République démocratique du Congo (RDC) ont été prolongées dans les endroits où elles n’ont pu se tenir en raison des retards dans l’acheminement du matériel électoral, a annoncé ce lundi soir le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Matthieu Mpita.

 

Cette prolongation s’applique aux sites “qui n’ont pas reçu du matériel”, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse à Kinshasa à l’issue d’une journée électorale émaillée d’incidents, mais dont la Céni a toutefois qualifié le déroulement de “satisfaisant” sur l’ensemble de l’immense territoire congolais, selon le communiqué lu par M. Mpita au nom du bureau de cette institution.

 

La Céni a envisagé quatre cas de figure: un déroulement normal, où le dépouillement suivra immédiatement le vote, prévu pour s’achever onze heures après l’ouverture des bureaux – et donc en principe à 17h00 heures locales -, celui d’une prolongation des scrutins “jusqu’à l’épuisement des électeurs se trouvant dans la file d’attente”, celui des endroits où le nombre de bulletins était insuffisant et où les électeurs sont “appelés à rester calmes en attendant les dispositions ultérieures” et enfin celui des bureaux qui n’ont pas ouvert faute de matériel.

 

“Les électeurs des sites de vote qui n’ont pas reçu des matériels et qui n’ont pas encore procédé à l’ouverture doivent attendre l’arrivée des matériels”, souligne le communiqué de la Céni. C’est “une question d’heures” plutôt que de jours, a précisé M. Mpita. Il a dit ignorer combien des plus de 64.000 bureaux de vote étaient concernés.

 

Entre 7 et 11 morts à Lubumbashi

 

Au total, plus de 32 millions de Congolais étaient appelés aux urnes ce lundi pour élire leur président et les 500 députés de l’Assemblée nationale, au cours d’un scrutin qui a été marqué par des violences et le vote en dernière minute du principal opposant, Etienne Tshisekedi.

 

A Lubumbashi – chef-lieu de la province du Katanga – entre sept et onze personnes ont trouvé la mort, ont annoncé deux sources officielles.

 

Selon le gouverneur de cette province du sud-est du pays, Moïse Katumbi, 8 rebelles ont été tués, ainsi que 2 policiers et une électrice. 11 rebelles ont été arrêtés. Selon le porte-parole militaire, le capitaine Mbav, 4 agresseurs ont été tués ainsi que deux policiers et une civile venue voter dans le bureau de vote du centre de la capitale du Katanga.

 

A l’aube, Lubumbashi a été le théâtre d’une attaque d’hommes armés contre un convoi transportant du matériel électoral, puis des tirs en rafales d’armes automatiques ont été entendus dans la matinée, provoquant un mouvement de panique.

 

Plus à l’ouest, à Kananga, dans la province du Kasai oriental, le fief de l’opposant historique et candidat à la présidentielle Etienne Tshisekedi, des bureaux de vote ont été incendiés après la découverte d’urnes contenant déjà des bulletins avant le début du vote, selon une source onusienne. Les opérations de vote ont été très fortement perturbées dans cette ville.

 

Etienne Tshisekedi a pu voter

 

A Kinshasa, M. Tshisekedi, le principal rival du président sortant Joseph Kabila, empêché dans un premier temps de voter par la police, a finalement réussi à le faire dans un autre bureau de la commune de Limete, dans l’est de la capitale, selon des sources concordantes.

 

Après les violences politiques en fin de campagne, l’élection du nouveau président et des 500 députés était annoncée comme étant à risque.

 

Dans le reste du pays, hormis des retards dus essentiellement à l’absence de matériel électoral qui devait être distribué par la Céni, les bureaux de vote ont ouvert à peu près à l’heure dans ce pays grand comme 80 fois la Belgique. Des électeurs de Mbuji Mayi, la capitale du Kasai oriental, se sont aussi plaints de l’absence de matériel électoral. A Kinshasa, des électeurs ont dû attendre sous la pluie au centre 10.189 à l’école Saint-Georges dans le quartier Kintanbo: craignant des fraudes, les nombreux “témoins” des partis politiques voulaient occuper les deux seuls sièges réservés pour eux dans le bureau.

 

AETA-Eurac : des élections en temps et en heure, mais avec des dysfonctionnements

 

La mission d’observation conjointe AETA (Agir pour les Élections transparentes et apaisées) – EurAc (Réseau européen pour l’Afrique centrale) – composée d’observateurs locaux et européens – constate dans un communiqué que “malgré toutes les rumeurs annonçant le report des élections, elles ont eu lieu comme prévu le 28 novembre 2011”.

 

Sur la base des premiers éléments reçus de ses observateurs déployés à Kinshasa et dans les dix autres provinces, la mission a toutefois relevé un “dysfonctionnement du système” avec l’ouverture tardive de quelques bureaux de vote dont certains ne l’ont été qu’entre 11h00 et 13h00 – au lieu de 06h00, comme prévu par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

 

Les observateurs AETA-Eurac ont aussi constaté “l’absence totale ou partielle du matériel électoral dans nombre de bureaux de vote, particulièrement les bulletins de vote et des isoloirs”.

 

Ils dénoncent encore la non prise en compte de nombreux électeurs omis de la liste électorale, mais ayant leurs cartes d’électeur, ce qui a “provoqué la désorientation, le découragement et la nervosité des nombreux électeurs” et la “création précipitée d’extensions des bureaux” dont certains non connus par les électeurs, et/ou nécessitant des déplacements parfois longs.

 

Ils ont enfin constaté “la non-sécurisation du matériel électoral”, faisant que des bulletins de vote, cochés ou non, se trouvent, en dehors des bureaux de vote, entre les mains des tiers”.

 

Selon ces observateurs, les cas constatés de dysfonctionnement ont créé “des tensions qui ont mis certains observateurs nationaux et internationaux en insécurité”, dans une allusion aux menaces dont été victimes des observateurs – notamment belge – à certains endroits.

 

La mission conjointe AETA/EurAc a dès lors demandé à la Céni de prendre des mesures appropriées contre toutes manipulations incontrôlées des bulletins de vote qui poussent la population à la nervosité et de clarifier cette situation devant l’opinion nationale et internationale. Elle a enfin appelé les “services commis à la sécurité électorale” (principalement la police) d’assurer la protection de la population, des témoins, des observateurs et des candidats.

 

 

 

Congo: les élections prolongées, plusieurs morts

le lundi 28 novembre 2011/ RTBF avec AFP

 

Deux policiers et une électrice ont été tués lundi à Lubumbashi dans une attaque d’un bureau de vote ouvert pour les élections en République démocratique du Congo. Les élections sont prolongées à certains endroits.

 

Les élections présidentielle et législatives tenues ce lundi en République démocratique du Congo (RDC) ont été prolongées dans les endroits où elles n’ont pu se tenir en raison des retards dans l’acheminement du matériel éléctoral, a annoncé le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Mathieu Mpita.

 

Cette prolongation s’applique aux sites “qui n’ont pas reçu du matériel”, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse à Kinshasa à l’issue d’une journée électorale émaillée d’incidents.

 

A Lubumbashi, capitale de la province du Katanga (sud-est), des hommes armés en civil et le front ceint d’un bandeau rouge, ont fait irruption dans un bureau de vote et demandé aux officiels et électeurs de sortir.

    

“Nous venons vous libérer”, ont-ils lancé. Deux policiers en faction qui voulait s’interposer ont été tués à bout portant, a raconté à l’AFP le chef du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui a requis l’anonymat. Une électrice a également été tuée dans l’attaque.

   

Plusieurs rebelles, sept ou huit selon les sources, ont également été tués et sept ou onze, arrêtés.

 

A l’aube, la ville avait été le théâtre d’une attaque d’hommes armés contre un convoi transportant du matériel électoral, puis des tirs en rafales d’armes automatiques ont été entendus dans la matinée, provoquant un mouvement de panique dans la population.

     

Selon une source policière, la police a tiré sur les auteurs de l’attaque du convoi et deux camionnettes ont été brûlées.

     

On ignorait encore la provenance et les raisons de ces tirs.

     

Plus à l’ouest, à Kananga, dans la province du Kasai oriental, le fief de l’opposant et candidat à la présidentielle Etienne Tshisekedi, des bureaux de vote ont été incendiés après la découverte d’urnes contenant déjà des bulletins avant le début du vote, selon une source onusienne. Les opérations de vote ont été très fortement perturbées dans cette ville.

 

 

 

Congolese Vote Marred by Violence, Allegations of Fraud

November 28, 2011/Scott Stearns  /www.voanews.com

 

| Kinshasa

Voting in the Democratic Republic of Congo was marred by violence Monday, allegations of fraud, and failures to deliver ballots.

 

Unidentified gunmen attacked a polling station in the southern city of Lubumbashi early Monday, killing two policemen and burning ballots. Reports from the Katanga Province capital say at least three of those attackers have been arrested.  Many polling stations in Lubumbashi failed to open, in part because of an earlier attack on vehicles carrying voting materials.

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U.N. Special Representative to Congo Roger Meece says Congolese authorities are addressing the insecurity surrounding this presidential and legislative balloting.

 

“I would reiterate a call on all authorities, voters themselves, political leaders to do all possible to ensure a peaceful day so that the Congolese people have the right to vote in security,” said Meece.

 

In a communique late Monday, the electoral commission deplored “incidents of violence that occurred in certain polling stations and cities and communities across the Republic.”

 

Electoral commission spokesman Matthieu Mpita says polling places that finished with voting should forward results to counting stations as normal. He says people who are in line at polling places when the time to vote closes should be allowed to cast their ballots.

 

Mpita says people at polling places that ran out of ballots should stay calm and await further instructions. Voters at polling places where ballots never arrived should wait for those materials to be delivered.

 

Monday’s attacks are the latest violence associated with elections in this Central African nation. On Saturday, at least three people were killed when riot police fired bullets and tear gas at supporters of the leading opposition candidate Etienne Tshisekedi.

 

Mr. Tshisekedi proclaimed himself president before the vote and said his supporters will, in his words, “take their responsibilities” if they do not believe this election is fair.

 

Another opposition candidate, Vital Kamerhe, charged electoral fraud, with fake polling stations meant to fool voters and ballots that have been marked for President Joseph Kabila in advance.

 

Electoral commission president Daniel Ngoy-Mulunda says those allegations have been investigated and have no merit.

 

Ngoy-Mulunda is calling for the Congolese people to go and vote as that is their right. He says there are no fictitious polling stations or pre-marked ballots.  He says the electoral commission has organized a vote that is credible, dignified and transparent.

 

In a nationwide address late Sunday, President Kabila said the country must take care not to go back to war and conflict.

 

He came to power after the 2001 assassination of his father, Laurent Kabila, who led the rebellion against dictator Mobutu Sese Seko when this country was called Zaire.

 

President Kabila’s 2006 run-off election against former rebel leader Jean-Pierre Bemba led to heavy fighting in the capital that killed more than 100 people. 

 

There is no run-off this time, so whoever gets the most votes wins.

 

Electoral observer David Pottie from the U.S.-based Carter Center says that makes the presidential winner’s ability to work with lawmakers even more crucial to his success.

 

“The importance of the presidential election needs to be understood in the context of the equal importance of the legislative election, precisely because of this first-past-the-post system that has now been adopted for the presidential,” asid Pottie. “Any winning president facing the really likely prospect of having won the presidency with less than 50 percent of the vote and an extremely diverse parliament.”

 

Voters came out early in the capital Monday, as most polling stations in the city opened on time. At the Complexe Scolaire Bienheureuse Anuarite in Kinshasa’s Gombe neighborhood, each classroom is a separate polling station with yellow-topped boxes for legislative ballots and blue-topped boxes for presidential votes.

 

The legislative ballots here look like small newspapers – 48 pages of names and photographs of some of the more than 18,000 candidates running for the national assembly.  The presidential ballots are far simpler – a single sheet with 11 candidates.

 

Sylvie Lusamba Tengo voted for the longtime opposition leader, Mr. Tshisekedi.

 

Tengo says Mr. Tshisekedi is the best choice for Congo because she believes he will follow through on his campaign promise to put the people first. When the needs of the people are put before the needs of their leaders, Tengo says the quality of life for everyone will improve.

 

Rufin Kasongo supports President Kabila. He says the problem in Congo is not about changing the president every time. It is about ending the country’s isolation and developing its resources. Kasongo says President Kabila will improve the supply of electricity and strengthen Congo’s infrastructure.

 

The electoral commission says it will release final vote results before President Kabila’s current mandate expires December 6.

 

 

 

Des membres de gangs et des enfants des rues recrutés par les partis politiques

Par Johan BODIN / Nicolas GERMAIN envoyés spéciaux en RDC (vidéo)/ FRANCE 24 (texte)  / 27/11/2011

 

Dans un climat très tendu, la République démocratique du Congo s’apprête à élire son nouveau président. Les partis politiques recrutent à tour de bras des jeunes costauds, officiellement chargés d’assurer la bonne tenue du scrutin.

 

À deux jours d’une élection présidentielle sous haute tension en République démocratique du Congo (RDC), les partis politiques étoffent leurs troupes. Quitte à faire appel aux enfants des rues et aux membres des nombreux gangs que compte la capitale Kinshasa.

 

Mushi Ndibu, “Chaleur” pour ses hommes, répond au titre très officiel de coordinateur de la jeunesse sportive, vigilante et désoeuvrée du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation du président sortant, Joseph Kabila. Il est à la tête d’une troupe de jeunes costauds – boxeurs, lutteurs, catcheurs…- officiellement chargés de veiller au calme et à la sécurité à l’approche du scrutin.

 

“Je ne peux pas compter [combien de jeunes ont été recrutés], j’ai beaucoup de gens, témoigne, au micro de FRANCE 24, Chaleur, un colosse de 90 kg, ancien champion d’Afrique de judo. Je dirige les sportifs, les désœuvrés et aussi tous ceux que l’on appelle les coopérants, les courageux, les enfants des rues.” Les “coopérants”, les “courageux”… quelques-uns des 300 gangs que compte Kinshasa. D’autres ont des noms plus évocateurs : “l’armée rouge”, “les salopards”, ou “les irakiens”…

 

Le jour du scrutin, certains d’entre eux seront témoins dans les bureaux de vote, d’autres quadrilleront les quartiers pour sécuriser la ville. Des jeunes, supposés assurer la bonne tenue de l’élection, partent pourtant au quart de tour quand vient à passer un cortège de l’opposition. “Aujourd’hui, vous allez voir ! Aujourd’hui, vous allez mourir !”, hurlent les jeunes du PPRD en direction des manifestants. Chaleur et son second, Champion Judas, alias “Zéro Deux”, évitent de peu l’affrontement.

 

“Lorsque le chef dit ‘A’, on fait ‘A’. Jusque là, le chef nous dit d’apaiser les esprits, assure “Zéro Deux”. Nous voulons des élections libres et apaisées, dans le calme. Jusque là, c’est ça”. Le mot d’ordre : le calme, au moins jusqu’aux élections. Et après ? Au vu des nombreuses irrégularités constatées dans l’organisation du scrutin, analystes, observateurs et ONG craignent une flambée de violence, particulièrement entre les jeunes de l’opposition et du pouvoir. Lors des élections de 2006, Kinshasa avait été le théâtre d’affrontements meurtriers au lendemain du premier tour. Une poudrière, qui, à en croire les spécialistes, pourrait bien éclater en cas de contestation des résultats.

 

 

 

RDC: la majorité salue le déroulement des élections, l’opposition condamne

radiookapi.net/ 2011/11/28

 

A l’issue des élections présidentielle et législatives du 28 novembre en République démocratique du Congo, les acteurs politiques, observateurs et analystes politiques ont fait le point sur le déroulement des scrutins. Au cours de l’émission Dialogue entre congolais (DEC), les membres de la Majorité présidentielle (MP) pensent que le vote s’est globalement bien déroulé alors que ceux de l’opposition sont sceptiques: la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a «lamentablement» échoué.

Pour le vice-président national de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) et cadre de la MP, Franklin Tshamala, le vote s’est déroulé dans le calme.

 

Il fustige le comportement de certains cadres des partis politiques. Selon lui, ils ont incité les électeurs à boycotter les élections, s’appuyant sur un cas dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa où des jeunes auraient arraché des listes électorales prétextant que le vote était reporté.

 

Un autre cadre de la MP, André Alain Atundu Liongo reconnait que les élections ont été organisées dans les conditions difficiles et donc d’après lui ne sont pas parfaites mais perfectibles.

 

Tout en regrettant tous les incidents enregistrés, le président de la Convention pour la démocratie et la république (CDR) et cadre de la MP, André-Alain Atundu, souligne que la tendance globale du déroulement des élections est positive.

 

«Il ya des gens qui ont incité les électeurs à la violence. C’est une journée caractérisée par de folles rumeurs », affirme-t-il.

 

Du côté de l’opposition, le secrétaire national chargé des relations avec les forces politiques et sociales de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Me Serge Mayamba, déclare que la Ceni s’est « désorientée de son rôle« .

 

«Elle n’a pas accompli sa mission. Il y a des électeurs qui n’ont pas retrouvé leurs bureaux de vote », soutient-il.

 

Dans la même logique, Mme Angèle Makombo pense que l’ambition première de la Ceni d’avoir des élections apaisées, libres et transparentes n’a pas été atteinte.

 

«Le sang a coulé. Beaucoup de violences sont enregistrées dans les provinces. On a arrêté une jeep contenant des bulletins de vote », a fait savoir Mme Angèle Makombo, membre de la plate-forme dénommée Forces de l’opposition réunie au Congo (Foreco), qui soutient la candidature de Léon Kengo.

 

Parlant du manque de transparence des élections, le secrétaire national du Mouvement de libération du Congo (MLC) chargé du processus électoral, Me Guy Katshuva estime que tous les paramètres de campagne ont confirmé que le candidat Kabila ne pourra pas gagner les élections. C’est pourquoi, affirme-t-il, il occasionne des irrégularités sachant qu’il n’a même pas deux provinces acquises à sa cause.

 

Doit-on annuler les élections ? 

«Les irrégularités constatées sont mineures et sont susceptibles d’être corrigées dans l’avenir. Le Congo ne s’est pas effondré et il ne s’effondrera pas demain », déclare Franklin Tshamala de la Majorité Présidentielle.

 

Pour le professeur Elykia Mbokolo, analyste politique, « les élections ne pourront être réorganisées partiellement ou totalement que si les faits ou irrégularités sont graves et avérées« . Ce que soutient Mme Angèle Makombo des Foreco.

 

« Si les résultats sont contestés, c’est à la Cour suprême de justice de décider de l’annulation des élections ou pas« , poursuit le professeur Elykia Mbokolo.

 

«La Cour suprême de justice n’est pas indépendante. Il y a eu tentative de fraude partout en faveur d’un candidat », rétorque le porte-parole de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Me Jean-Baudouin Mayo.

 

Sans donner une réponse précise à cette question, le professeur Comi Toulabor, directeur de recherches au centre « Les Afriques dans le monde » à Bordeaux en France, s’interroge:

 

«On croit que les irrégularités sont en faveur de Kabila. Et si c’est Tshisekedi qui remporte, accepterait-il que les élections soient réorganisées ?»

 

En réplique, Me Guy Katshuva du MLC estime qu’on ne peut pas débattre sur base des hypothèses.

 

 

 

En RDC, le déluge arrive!

direct.cd/2011/11/28

 

Bureaux fictifs par ci, bulletins cochés par là, ou encore incendies de bureaux par là, voir bourrage d’urnes… les élections présidentielle et législatives de ce 28 novembre 2011 en République Démocratique du Congo tournent peu à peu au vinaigre. La tension qui était déjà à son apogée la veille du scrutin migre petit à petit à l’explosion. Vital Kamerhe réfutant déjà les résultats, la presse Belge qui croit au bon déroulement « dans l’ensemble », la RFI qui elle confirme « le chaotique scrutin »… bref, il y a déluge à l’Horizon.

Des violences ont été rapportées en RDC en cette journée électorale, notamment dans la province du Katanga où deux policiers et une électrice ont été tués dans l’attaque d’un bureau de poste de Lubumbashi par des hommes armés, deux militaires ont, eux, été blessés. Les opérations électorales se déroulent de manière chaotique sur l’ensemble du territoire congolais.

 

Une multitude d’incidents ont été signalés presque partout dans le pays. Des électeurs baladés d’un bureau à l’autre qui finissent par se lasser… Mais ce n’est pas le plus grave, poursuivait la Radio Française.

 

A Kananga, dans le Kasaï Occidental des urnes déjà remplies avant le vote ont été brûlées par la population en colère. Ces cas de bourrage d’urnes sont dénoncés un peu partout. A Fizi, dans le sud-Kivu des bureaux de vote ont été fermés en début d’après-midi parce que les urnes étaient déjà pleines. A Kinshasa, dans les quartiers populaires à l’Est, à Masina, des bureaux de vote n’ont que les bulletins des législatives, ils n’ont pas reçu ceux de la présidentielle.

 

Deux villes du Bandundu Tembo et Banzi n’ont pas reçu le matériel électoral ce lundi matin parce que l’avion qui le transportait – ça ne s’invente pas – s’est retrouvé à court de carburant et a dû se poser ailleurs où il n’a pas pu refaire le plein.

 

Impossible de citer tous les incidents. L’un des derniers en date : la découverte de centaine de bulletins déjà cochés dans le coffre d’une voiture. Une foule en colère est allée montrer cette découverte au bureau des Nations unies.

 

Etienne Tshisekedi a finalement pu voter

 

Etienne Tshisekedi a pu voter après avoir tenté en vain de rejoindre une circonscription où manquaient les bulletins de la présidentielle. Sans doute pour mettre en exergue ce fait, il a fait demi-tour devant un barrage policier et s’est rendu dans un autre bureau. Pour le président sortant Joseph Kabila cela s’est passé plus calmement dans un bureau du centre-ville, l’un des rares à avoir fonctionné normalement.

 

Vital Kamerhe conteste déjà le scrutin

Dans son communiqué, Vital Kamerhe dénonce notamment « le bourrage durnes avec des bulletins du candidat n°3 (Joseph kabila), « la délivrance de cartes d’électeurs à des mineurs, la non prise en compte de certains électeurs sur les listes électorales » Mais aussi, « le déplacement de certains bureaux de vote, le dédoublement d’autres et la localisation imprécise de nombreux lieux de vote ».

 

Vital Kamerhe condamne l’interdiction des meetings politiques le dernier jour de la campagne (le samedi 26 novembre). Le leader de l’UNC dénonce la « séquestration » du candidat de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, afin de l’empêcher de tenir meeting au stade des Martyrs et conteste « l’usage des armes par les forces spéciales et la garde présidentielle » à l’encontre des militants de l’UDPS et de l’UNC. Hier encore, Vital Kamerhe demandait le report de 2 à 3 jours du scrutin pour « que les esprits s’apaisent et permettent de sauver le processus électoral »… mais en vain

 

« La non-assistance à personne en danger est l’engagement de la responsabilité pénale d’une personne qui n’interviendrait pas face à une personne courant un danger .», telle est la définition que Wikipedia attribue à ce concept.

 

En voulant organiser à lui seul les élections de ce 28 novembre 2011, en voulant montrer à la face du monde sa maturité, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a peut-être à lui seul, préparé le déluge de tout un pays. Et la Communauté internationale, interventionniste en Lybie et en Côte d’Ivoire, qui l’a laissé faire, a peut-être elle aussi participer à ce… pire à venir.

 

Il y a là, une non-assistance au peuple congolais en danger.

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur29112011.doc

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