[After closely monitoring the trial at the International Criminal Court (ICC) in The Hague, Rwandan prosecutors remain undeterred as they seek to bring to book Callixte Mbarushimana, leader of the FDLR (Forces Democratiques pour la Liberation du Rwanda) militia, for his alleged involvement in the 1994 genocide against the Tutsi minority in Rwanda.]

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Burundi: Pénurie du sucre malgré une hausse de la production locale

Pana/ 26/12/2011

 

Afrique centrale – Burundi .Bujumbura, Burundi – La société sucrière du Moso (SOSUMO) a connu cette année une « bonne production » d’un peu plus de 20.000 tonnes contre  18.937 tonnes de 2010, mais sans parvenir à approvisionner correctement le marché local, apprend-on de source proche de cette entreprise industrielle ayant le monopole sur cette denrée de première nécessité au Burundi. Depuis plusieurs mois, trouver du sucre frappé du label « SOSUMO » sur le marché local, relève du parcours du combattant, se lamente-t-on à longueur de journées dans les milieux des consommateurs.

 

Le sucre fait partie des rares produits vivriers de large consommation encore subventionnés par l’Etat au Burundi et quand on en trouve sur le marché local, ces derniers temps, il faut débourser parfois le double du prix autorisé.

 

A l’heure des bilans de l’année finissante, le directeur général de la SOSUMO, Audace Bukuru, s’est abrité derrière l'argumentaire d'une demande supérieure à l’offre, pour expliquer les difficultés de l’entreprise à approvisionner le marché local de ce produit dont la forte demande sur le marché sous-régional en favorise l’exportation frauduleuse.

 

Au chapitre des solutions transitoires, la SOSUMO envisage de mettre en place et surveiller de près sa propre chaîne de distribution et de vente à travers le pays, une mission jusque-là dévolue à quelques grossistes « peu scrupuleux » qui n’hésitaient pas à créer des pénuries artificielles ou faire évader le produit vers l’extérieur à la recherche du gain facile, grogne-t-on souvent dans le milieu des consommateurs à Bujumbura.

 

 

 

Burundi : l'ABELO se félicite de la paix qui règne malgré certains cas de criminalité

Lundi 26 décembre 2011 /Xinhua

 

BUJUMBURA (Xinhua) – L'Association burundaise des élus locaux (ABELO) se félicite de la situation sociopolitique qui prévaut au Burundi, tout en appelant les hommes politiques sauvegarder les acquis de développement du moment et à la renonciation du spectre de la guerre.

 

"L'ABELO se réjouit de la paix qui règne actuellement sur le territoire national. Nous déplorons certains cas de criminalité car nous assistons à des vols à mains armées, des assassinats et autres méfaits dont se rendent coupables des groupes armés", a déclaré Alexis Nzohabonayo, le président exécutif de cette organisation des collectivités locales et en même temps voix fédératrice des communes du Burundi.

 

Dans cette déclaration, l'ABELO a recommandé aux politiciens de respecter le choix de la population qui donne le pouvoir à travers les élections et non à travers la guerre et fustige toute personne qui songe encore au retour à la guerre.

 

"Le retour à la guerre ne ferait qu'endeuiller nos familles et ralentir sinon arrêter le développement que nous avions déjà amorcé. Ce sont nos communes qui en sentiraient les premiers effets par la perte de vies humaines", a indiqué Nzohabonayo qui appelle à préserver la paix et à éviter la guerre à tout prix.

 

L'ABELO a appelé les partis d'opposition à un dialogue sincère et constructif.

 

 

 

Burundi : fin d'épidémie de choléra avec 1.101 cas et 8 décès depuis août 2011

Lundi 26 décembre 2011 /Xinhua

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Le ministère burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a annoncé lundi la fin de l'épidémie de choléra qui a sévi au Burundi depuis le 19 août avec 1.101 cas enregistrés, dont 8 décès.

 

"Aujourd'hui que la situation de l'épidémie est maîtrisée, nous ne devons pas crier victoire ! Certes, une bataille est gagnée mais pas la guerre", a toutefois annoncé la ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Mme Sabine Ntakarutimana.

 

Elle a demandé à tous les partenaires gouvernementaux intervenant en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement de s'investir davantage dans la prévention de l'épidémie du choléra.

 

La situation a été vite maîtrisée grâce un plan de contingence, vite élaboré par le ministère, qui a aussi mobilisé des équipes pour circonscrire et arrêter la propagation de l'épidémie, a-t- elle rappelé.

 

La ministre a aussi demandé à la population d'observer en tout temps et en tout lieu les mesures d'hygiène individuelle et collective pour ne pas attraper la maladie.

 

Le 19 août, le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida avait déclaré l'épidémie de choléra sur toute la ceinture ouest du pays dans les provinces de Cibitoke, Bujumbura (au niveau du district de Kabezi), Bujumbura Mairie, Bururi ( district de Rumonge) et Makamba (district Nyanza-lac).

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwanda to Press for Genocide Charges against FDLR Leader

2011-12-27/Xinhua/Web Editor: Cui Chaoqun

 

After closely monitoring the trial at the International Criminal Court (ICC) in The Hague, Rwandan prosecutors remain undeterred as they seek to bring to book Callixte Mbarushimana, leader of the FDLR (Forces Democratiques pour la Liberation du Rwanda) militia, for his alleged involvement in the 1994 genocide against the Tutsi minority in Rwanda.

 

Rwanda's Prosecutor General Martin Ngoga on Monday said, "We shall definitely press original Genocidal charges. He never faced those charges at the ICC. We said in the past and we so repeat, that, there is no relenting until he faces his day in court."

 

Mbarushimana was set free by the ICC on Friday because the ICC judges argued that there was not enough evidence "to establish substantial grounds to believe" that he could be held criminally responsible for the eight counts of war crimes and five counts of crimes against humanity which he had been facing.

 

He was initially arrested for crimes committed under his command by the FDLR in the volatile east of the Democratic Republic of Congo in 2009, and not his alleged participation in the 1994 genocide.

 

It is not the first time Rwanda experiences setbacks in attempts to bring genocide fugitives to justice.

 

Rights activists and the Rwandan government believe Mbarushimana played a role in organizing and executing killings throughout the genocide.

 

He was a computer technician in the UNDP office in Kigali in 1994.

 

In 2001, a UN investigative team linked Mbarushimana with the murder of 32 people.

 

 

 

Rwanda: Country Committed in Fight Against Climate Change – Kamanzi

27 December 2011/The New Times

 

The Minister of Environment and Natural Resources, Stanislas Kamanzi, has said that Rwanda is committed in its support of the regional Climate Change Adaptation and Mitigation programme.

 

He made the remarks yesterday while speaking to The New Times, on the five-year Programme on Climate Change Adaptation and Mitigation that was recently launched by the East African Community (EAC), Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) and the Southern Africa Development Community (SADC) in Durban, South Africa.

 

The focus of the programme is increasing investments in climate resilient and carbon efficient agriculture (climate-smart agriculture) and its linkages to forestry, land use and energy practices by 2016.

 

"It's indeed critical that climate change issues are tackled regionally in addition to specific national programmes. These regional member countries are required to identify priority adaptation and mitigation actions that need immediate implementation," he said.

 

"We will be part of the concerted effort, especially regarding pooling together needed resources for a regional common action."

 

The programme, an initiative of the COMESA-EAC-SADC Tripartite, aims to harmonize climate change programmes by the three regional blocs and address its impact through successful adaptation and mitigation actions to enhance economic/and social resilience.

 

The programme received $20 million funding from the Royal Government of Norway, the European Union Commission and UK's Department of International Development (DfID), signifying an exemplary partnership between Africa and Europe on climate change.

 

 

 

ICTR jails two ex-Rwandan politicians for life

By Hirondelle news agency / SOURCE: THE GUARDIAN/27th December 2011

 

The International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) recently sentenced to life imprisonment two top ex-Rwandan politicians, Matthieu Ngirumpatse and Edouard Karemera.

 

A Trial Chamber mid last week slapped the sentenced to the two former Rwandan ruling party, MRND, for their role in the implementation of the 1994 Tutsi genocide. Ngirumpatse and Karemera, who were respectively President and Vice-President, were convicted of genocide, crimes against humanity and war crimes.

 

They were held responsible as senior officials for crimes committed by members of their party, notably its Interahamwe youth wing.

 

The Chamber held that those crimes including rape and sexual violence perpetrated throughout the country.

 

It also held that Karemera and Ngirumpatse had authority and effective control over Interahamwe, who participated in attacks on Tutsis throughout the genocide and failed to punish them.

 

UN calls member states to host acquitted persons: On Wednesday, the UN Security Council called on member states to host five persons acquitted by ICTR and are still waiting in safe houses under the Tribunal’s protection.

 

It took into consideration, among others, a letter addressed to the Council’s President by ICTR President, Judge Khalida Rachid Khan that efforts by the Tribunal to find host countries for the acquitted persons proved unsuccessful.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

Processus électoral en RDC : Le FMI entre en danse

26/12/2011/ KongoTimes!

 

Pendant que la reprise du processus de compilation des résultats dépend de l’arrivée à Kinshasa des experts Américains et Britanniques, le FMI suspend tout décaissement de fonds au respect de l’Etat de droit. Les experts de la Communauté internationale devront mettre à nu tous les actes de tripatouillage et autres manœuvres qui se sont érigés en mode de gestion dans les différents centres de compilation des résultats de la CENI. La situation de la Rd Congo est suivie au plus près, quasiment au jour le jour, souligne la patronne du FMI, Christine Lagarde. Les Congolais ne doivent pas banaliser ce fait, d’autant qu’aucun pays au monde ne peut se développer tout en étant renfermé sur lui-même.

 

En Rd Congo, le processus de compilation des résultats est suspendu à l’arrivée à Kinshasa des experts Américains et Britanniques qui devront d’abord obtenir l’autorisation et les orientations de leurs pays respectifs. Dans ce contexte, les résultats qui devraient être connus d’ici le 13 janvier seront prolongés, afin de permettre à ces experts d’apporter leur contribution à un processus électoral qui a été à la limite de la catastrophe. Ainsi, tous les cris des Congolais de Kabinda et Tshilenge, dans le Kasaï-Oriental ; Kananga et Mweka dans le Kasaï-Occidental et Kasangulu dans le Bas-Congo et partout où les cas de tricherie ont été mis en exergue, doivent être entendus par ces experts internationaux.

 

A cet effet, tous les moyens doivent être donnés à l’équipe d’experts internationaux pour que les choses se passent dans la plus grande transparence. Après la publication des résultats des élections présidentielles, il y a lieu de ne pas blaguer avec la vie des Congolais et de prendre à bras le corps toutes les recommandations de la Communauté internationale. Surtout qu’à cette époque, il est difficile, voire impossible pour un pays de vivre tout en étant renfermé sur lui-même. Pendant que tout le monde reste suspendu à l’arrivée de ces experts, du côté de la Communauté internationale on dirait que tout le monde attend l’aboutissement du processus électoral pour la reprise tant de la coopération bi et multilatérale, que des décaissements dont le président élu a besoin pour la réalisation de son ambitieux projet de société. Et qui dit FMI dit toutes les Institutions issues du système de Bretton Woods. D’où la nécessité de ne pas négliger toutes ces déclarations.

 

En effet, le premier signal est venu du Fonds monétaire international (FMI), dont sa Directrice générale, Christine Lagarde a effectué il y a peu un périple en Afrique de l’Ouest. A l’occasion, une question lui a été posée sur la Rd Congo qui a connu des élections controversées. Elle n’a pas mâché les mots : « Nous suivons très attentivement ce qui se passe sur le terrain en République démocratique du Congo. Nous sommes évidemment très attentifs, très soucieux, de voir d’abord être respectés l’État de droit, [de voir, NDLR] la transition s’effectuer dans des conditions qui soient les plus pacifiques et les plus sereines possible », a-t-elle indiquée sur Rfi, avant d’ajouter que la situation n’est pas très facile, « je le sais bien, et nous en sommes très conscients. On suit cela au plus près, quasiment au jour le jour. On a, en particulier, ce qu’on appelle une quatrième revue de programme, imminente, et on est assez soucieux qu’elle puisse s’effectuer dans les meilleures conditions ».

 

La réaction de la BCC

Dans la dernière réunion pour l’année 2011 du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale du Congo (BCC), son Gouverneur, Jean-Claude Masangu n’a pas manqué de réagir à ces propos. En effet, la quatrième revue concerne la période comprise entre les mois de janvier et juin. Au sujet de la Rd Congo, cette quatrième revue aurait déjà été conclue, si et seulement si le dossier Congolais était passé au Conseil d’administration de cette Institution de Bretton Woods. Et ce, parce qu’à ce jour, tous les critères ont déjà été réalisés. Ce qui prive alors la Rd Congo d’une importante somme d’argent, évaluée à 80 millions de dollars Us. Une somme qui devait permettre au président élu de réaliser son ambitieux projet de société pour l’amélioration du social des congolais.

 

Dans son intervention le 23 décembre dernier, le Gouverneur a indiqué que même la 5ème revue est déjà prête et elle attend passer au Conseil d’administration du FMI. « Nous connaissions d’avance que quand il y a élections, on attend toujours qu’il y ait un Gouvernement issu de ces élections », a-t-il indiqué, avant de dire que c’est tout à fait normal qu’on attende la fin du processus. Ceci permettra au nouveau Gouvernement de se prononcer si oui ou non il veut ou pas poursuivre avec le programme. Pour le Gouverneur, c’est de la même manière que le FMI avait procédé après la démission d’Antoine Gizenga. Ce que le Gouverneur ne dit pas, c’est quand on sait que toutes les élections à travers le monde ne se passent pas de la même façon. Certaines sont transparentes, comme en Zambie et ne donnent pas lieu à l’intervention de la Communauté internationale. Mais certaines, comme celles de la Rd Congo ne le sont pas et suscitent des réactions de par le monde entier. Ici, il ne s’agit pas du respect d’un mandat de cinq ans comme principe, mais de la manière dont ces élections se sont déroulées. C’est cette dernière condition qui préoccupe au plus haut point la Communauté internationale, ainsi que les Congolais.

 

Un élément électoral

Pour la patronne du FMI, le comportement de son Institution dépendra de l’ensemble de la situation politique actuelle et en particulier de la situation électorale et post-élections. Il s’agit, comme il faut le rappeler, d’un nouvel élément qui a été ajouté par le FMI. Pourquoi ceci, lorsqu’on sait que les principaux critères quantitatifs sont connus de tous. C’est par exemple le plancher des avoirs extérieurs nets, les plafonds respectifs des avoirs intérieurs nets et du crédit net à l’Etat.

 

La logique voudrait que le FMI ne se contente que des critères objectifs qui sont connus de tout le monde, même si le FMI ne devait pas se dissocier de la Communauté internationale qui a exigé l’incorporation des experts étrangers au sein de la CENI pour une transparence des scrutins. C’est ici qu’il convient de souligner que l’équipe des experts aura fort à faire, lorsqu’on sait de quelle façon la compilation des résultats se faisait en Rd Congo. A travers leur travail, ils devront démasquer tous les actes de fraude et par conséquent invalider les potentiels tricheurs afin de les mettre à la disposition de la justice. De toutes les façons, leur contribution est vivement attendue par les Congolais.

 

Dans cette interview réalisée par Rfi, l’Etat de droit ou la primauté du droit est une situation juridique dans laquelle chacun est soumis au respect du droit, du simple individu jusqu’à la puissance publique. Il est très étroitement lié au respect de la hiérarchie des normes, de la séparation des pouvoirs et des droits fondamentaux. Il est étroitement lié au développement du constitutionnalisme. On oppose traditionnellement la notion d’état de droit avec la notion de raison d’État même s’il est évident que tout État, qu’il soit ou non un État de droit, peut être amené à faire prévaloir ses intérêts nationaux sur toute autre considération.

 

En effet, l’Etat de droit est celui dans lequel les mandataires politiques — en démocratie : les élus — sont tenus par le droit qui a été édicté. La théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu, sur laquelle se fondent la majorité des États occidentaux modernes, affirme la distinction des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) et leur limitation mutuelle. Par exemple, dans une démocratie parlementaire, le législatif (le Parlement) limite le pouvoir de l’exécutif (le gouvernement) : celui-ci n’est donc pas libre d’agir à sa guise et doit constamment s’assurer de l’appui du Parlement, lequel est l’expression de la volonté de la population.

 

De la même façon, le pouvoir judiciaire permet de faire contrepoids à certaines décisions gouvernementales (en particulier, au Canada, avec le pouvoir que la Charte des droits et libertés de la personne confère aux magistrats). L’Etat de droit s’oppose donc aux monarchies absolues de droit divin et aux dictatures, dans lesquelles l’autorité agit souvent au mépris des droits fondamentaux. L’Etat de droit n’exige pas que tout le droit soit écrit. La Constitution de la Grande-Bretagne, par exemple, est fondée uniquement sur la coutume : elle ne possède pas de dispositions écrites. Dans un tel système de droit, les mandataires politiques doivent respecter le droit coutumier avec la même considération des droits fondamentaux que dans un système de droit écrit.

 

Dans le même sens, certains doctrinaires définissent l’Etat de droit comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un Etat dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantes.

 

En ce qui concerne la Rd Congo, le contexte actuel ne permet pas de dire réellement que l’Etat de droit est respecté. Voilà pourquoi le FMI attend l’issue des élections législatives qui pourront dessiner la configuration de la prochaine Assemblée nationale. Et plus tard, celle du Gouvernement qui sera l’émanation de l’Assemblée nationale. Et c’est ce Gouvernement qui devra se prononcer s’il compte poursuivre avec le FMI ou pas.

 

La baisse du taux directeur

Pour cette année qui s’achève, il faut dire que la BCC n’est pas parvenue à réaliser un certain nombre de ses objectifs. C’est notamment l’objectif de ramener le taux d’inflation en dessous de 10%. En matière de politique de change, la BCC n’a pas amélioré le niveau de ses réserves internationales de change. Et ce, parce que le pays a fait face à un service de la dette beaucoup plus que ce qui était prévu et la Rd Congo n’a pas conclu la 4ème revue. Ainsi, le pays aura raté 80 millions de dollars Us. Mais à ce jour, la BCC a pris une importante décision, celle de baisser son taux directeur. Il passe de 24,5% à 20%. Preuve que le pays est en confiance et dispose des devises capables d’amener non seulement la stabilité sur le marché, mais aussi d’anticiper les perturbations cycliques.

 

L’Avenir

 

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