[UNHCR is alarmed by a dramatic rise in the number of new refugee arrivals from Somalia into Kenya. Over the past two weeks the Dadaab refugee complex in northern Kenya has received more than 20,000 Somali refugees. The new arrivals are mostly farmers and animal herders from Lower Juba and the city of Dhobley ]

 {jcomments on}

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Lipsheim Claire et Charles Bucher en voyage humanitaire au Burundi

Vendredi 24 Juin 2011/sitemap.dna.fr

 

L’urgence de la solidarité

Un voyage humanitaire de plus pour l’association lipsheimoise Solidarité Burundi. Cette fois, ce sont Claire et Charles Bucher qui ont rejoint soeur Rosalie à Makamba, pour faire le point sur l’action de l’association auprès des habitants burundais. Un constat d’urgence a été fait : plus que jamais, la solidarité s’impose avec cette nation en pleine reconstruction.

Installé à la table de sa petite terrasse, à Lipsheim, Charles Bucher a la gorge nouée par l’émotion. Ce qu’il a vu avec sa femme Claire, lors de son voyage au Burundi effectué du 3 au 19 mai, a visiblement laissé des traces. Mais l’essentiel est ailleurs. La gentillesse et la dignité des Burundais, surtout, ont marqué son coeur et son esprit. « Et c’est pour ça qu’on n’a pas pris de vidéos, comme on nous l’avait pourtant demandé. Je crois qu’il ne faut pas exposer ces gens au regard occidental, …

 

 

Santé: L’UNICEF loue les progrès du Burundi

Pana /24/06/2011

 

Bujumbura, Burundi – Les récents résultats préliminaires de l’enquête démographique et de santé au Burundi montrent que des progrès significatifs ont été réalisés en matière de santé et de nutrition dans le pays, estime le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué de presse transmis jeudi à la PANA. Cependant, ‘le Burundi est loin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement  en matière de santé’, relève le communiqué. ‘C’est pour cette raison que les Nations unies, avec l’ensemble des partenaires, ne cesseront d’appuyer le gouvernement du Burundi dans l’effort méritoire qu’il fournit pour améliorer la santé de la population en général, et en particulier celle des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes qui bénéficient, depuis 2006, d’une politique de soins de santé gratuits’, poursuit la même source.

 

Le communiqué est sorti au quatrième jour de la semaine qui a été dédiée à la santé de la mère et de l’enfant au Burundi.

 

L’UNICEF rappelle dans le communiqué que la semaine avait pour objectif de permettre l’administration de la vitamine A à un peu plus de 1,4 million d’enfants âgés de 6 à 59 mois, le déparasitage à l’albendazole de quelque 3,5 millions d’enfants de 1 à 14 ans, scolarisés ou non, de 272.300 femmes enceintes au 2ème et 3ème trimestre, ainsi que des femmes allaitantes pour lutter contre les parasitoses intestinales.

 

Environ 254.000 femmes en âge de procréer devraient être également vaccinées contre le tétanos.

 

 

Burundi : un voyage marquant pour les deux sœurs Leblanc

23 Juin 2011/www.lanouvelle.net

Marie-Claire Leblanc de Victoriaville et sa sœur Margot, originaires d’Aston-Jonction, ont vécu une expérience enrichissante, bouleversante et marquante du 14 mai au 10 juin au Burundi, un pays d’Afrique centrale. «Quand on sait, il n’y a pas d’excuse pour ne pas aider», note Marie-Claire.

 

Les deux sœurs Leblanc ont fait d’une pierre deux coups en se rendant en sol africain. Elles ont travaillé bénévolement au projet «Mon sac d’école» et visité le projet de maternité initié par leur tante Margot.

 

Cette tante Margot avait eu l’idée, après avoir rencontré un homme du Burundi, de financer un projet de maternité pour offrir aux mères de meilleures conditions pour accoucher.

 

«Notre tante voulait constater son projet sur les lieux, mais moi, j’étais craintive vis-à-vis la malaria, la fièvre, notamment. Mais en janvier, ma sœur Margot m’a dit : si tu y vas, j’y vais», raconte-t-elle.

 

C’est ainsi que les deux sœurs et leur tante se sont envolées à destination du Burundi.

 

La tante a vécu cependant une déception en se rendant à la maternité. «Elle a été déçue, même outrée de constater que, malgré un nouveau bâtiment qui a coûté 90 000 $, la maternité n’a jamais ouvert ses portes, signale Marie-Claire. Un manque d’eau et d’équipements empêche son fonctionnement. Pendant ce temps, les mères accouchent à côté dans une vieille maternité.»

 

«C’est inimaginable, reprend Marie-Claire. Ils n’ont pas d’argent, ils attendent que le gouvernement fasse quelque chose ou qu’une bonne œuvre passe. C’est la pauvreté, ils sont en mode survie et ils n’ont comme plus d’énergie.»

 

La tante Margot n’a toutefois pas hésité à passer son message auprès des autorités chaque fois que l’occasion se présentait pour que le dossier aboutisse. «Que vais-je dire aux gens qui nous ont aidés?, disait-elle», note Marie-Claire Leblanc.

 

Le séjour au Burundi a aussi permis à Marie-Claire et Margot Leblanc de contribuer au projet «Mon sac d’école», question d’offrir l’éducation aux enfants. «Nous aidions à remplir les sacs d’école et à les distribuer à des enfants. Les jeunes désireux de fréquenter l’école doivent posséder un uniforme et le matériel scolaire», explique Marie-Claire.

 

Ce projet «Mon sac d’école» a été initié par une dame de Fabreville, Corinne Chatel. «L’an dernier, 972 enfants ont pu avoir accès à l’éducation grâce aux sacs d’école. Cette année, ce sera un peu moins, environ 920 enfants», souligne la Victoriavilloise.

 

Les sacs d’école, les sœurs Leblanc les ont distribués dans six écoles, la plupart situées dans des camps de déplacement. Ce pays a été marqué par la guerre, par les massacres entre deux peuples. «Encore aujourd’hui, il y a des tueries. On a entendu des tirs», souligne Margot Leblanc.

 

Les troubles ont commencé dans ce pays en 1993, un an avant le génocide au Rwanda, rappellent les deux femmes.

 

Marie-Claire et Margot ont habité, lors de leur séjour dans ce pays aux mille collines, dans une famille où le père a été tué.

 

Leur travail a été apprécié, disent-elles. «Nous représentions le Canada. On a senti que notre travail était apprécié», dit Marie-Claire.

 

Un tel périple a de quoi favoriser une ouverture. «J’ai pu voir l’Afrique, des enfants avec de gros ventres et leur joie de recevoir un sac d’école. C’est un privilège, affirme Margot Leblanc. On voit que notre travail est apprécié, utile. Ça nous réconforte dans notre décision.»

 

«Il en coûte 20 $ pour l’année scolaire d’un enfant. L’éducation, c’est la clé. Les enfants pourront devenir des leviers, l’éducation pourrait changer leur vie», témoigne Marie-Claire Leblanc.

 

Les conditions de vie, ont-elles constaté, sont bien différentes des nôtres. «Il faut chaud, ils ont des problèmes d’eau. L’espérance de vie est de 45 ans en moyenne. Bon nombre de personnes ne dépassent pas 50 ans», mentionne Margot.

 

Les mieux nantis du pays possèdent tous un ou plusieurs domestiques. Ces domestiques, racontent Margot et Marie-Claire, se réjouissent de la situation, ils sont heureux d’avoir un emploi qui leur rapporte un peu d’argent.

 

Obligation d’aider

 

De retour à la maison, Marie-Claire Leblanc et sa sœur Margot peuvent dire : mission accomplie.

 

«On revient d’un tel voyage heureuses d’avoir aidé en pensant qu’on leur donne une chance de changer la donne. Mais nous ne devons pas seulement penser qu’on a la chance d’être né ici. On se sent obligé de faire quelque chose. On ne peut pas laisser faire», exprime Marie-Claire.

 

La Victoriavilloise dit voir l’avenir avec optimisme, tout de même, pour la population du Burundi. «Aujourd’hui, c’est toujours pénible, mais ils vont les changer leurs conditions.»

 

D’avoir vécu quelques jours là-bas bouscule le quotidien. «C’est dérangeant», commente Margo.

 

«On n’oubliera pas ça, renchérit Marie-Claire. Cela change le quotidien de nos vies, au jour le jour. Par exemple, on ne laisse plus couler l’eau inutilement. Cela change aussi nos perceptions et notre volonté d’aider. Il faut s’en occuper de ces enfants qui n’ont pas demandé à naître.»

 

Les deux sœurs, qui ont déboursé chacune 4 000 $ pour leur périple, ont bien l’intention de continuer d’aider, peu importe la façon. «Nous ne sommes pas obligées d’aller là-bas. Mais il faut saisir la situation. Ça vaut la peine de s’impliquer, de se mouiller les pieds», conclut Marie-Claire Leblanc.

 

 

Hausse des prix de l’eau et de l’électricité, le gouvernement ne désarme pas

Xinhua/ Vendredi 24 juin 2011

BUJUMBURA (Xinhua) – Le gouvernement du Burundi ne désarme pas sur son intention de revoir en hausse les prix de l’ eau et de l’électricité malgré les cris de dénonciation qui fusent de partout.

Le ministre ayant en charge l’eau et l’électricité était le matin de ce vendredi 24 juin 2011 à l’Assemblée nationale pour convaincre les députés de laisser le gouvernement revoir en hausse les prix de ces deux produits comme il l’avait fait dernièrement, avant qu’il n’y renonce sur pression de la population, de la société civile et des députés du groupe parlementaire du parti Uprona.

 

« Nous sommes ici pour demander à vous qui êtes souvent avec la population qui vous a élus d’expliquer les raisons qui ont poussé le gouvernement à revoir en hausse les prix de ces deux produits afin qu’elle puisse nous comprendre. On s’est entendu avec le deuxième vice-président de la République qu’une campagne allant dans ce sens sera organisée en mairie de Bujumbura », a ainsi demandé le concours de la Chambre basse du parlement le ministre de l’Energie et des Mines, Moise Bucumi.

 

Les raisons qui sont avancées par le ministre Moise Bucumi sont entre autres la nécessité de donner de l’eau à une grande frange de la population démunie et celle d’accroître la capacité en électricité pour d’une part servir un grand nombre de personnes et d’autre part, pour pouvoir exploiter dès le deuxième semestre de 2012 le gisement de Nickel de Musongati à l’est du pays.

 

« L’exploitation du Nickel exige à elle seule 270 mégawatts, alors que nous n’en disposons que 30 mégawatts seulement », a ajouté le ministre Moise Bucumi pour essayer de convaincre les députés.

 

La Régie de Production et de Distribution des Eaux et de l’Electricité REGIDESO) a décidé le 1er juin de revoir en hausse de façon vertigineuse les prix appliqués à l’eau et à l’électricité. La population n’a pas tardé à les décrier de même que les organisations de la société civile et certains partis politiques.

 

Le ministre de tutelle, en l’occurrence celui de l’Energie et des Mines, avait alors suspendu cette mesure le 9 juin pour que, disait-il, « ceux qui veulent bénéficier des services de la REGIDESO se prononcent et mêmes pour nous dire s’il faut avancer ou pas ».

 

Au moment où le ministre Moise Bucumi était à l’Assemblée Nationale pour gagner la confiance des députés, le président de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME) animait une conférence de presse dans laquelle il a invité les députés à ne pas lui porter concours.

 

« Nous disons aux députés que si cette mesure (Hausse de ces prix encore une fois) n’est pas arrêtée, on va faire une marche pacifique conformément aux recommandations faites lors de la dernière conférence publique tenue à la veille de la suspension de cette mesure le 9 juin dernier », a dit Gabriel Rufyiri.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Life Sentences in Rwanda Genocide Case

By MARLISE SIMONS/www.nytimes.com/Published: June 24, 2011

. PARIS — A United Nations tribunal on Friday sentenced Rwanda’s former minister for family and women’s affairs and her son to life prison terms for their roles in the 1994 genocide and ordering the rape of women and girls.

 

Four others were also sentenced by the International Criminal Tribunal for Rwanda, which is based in Arusha, Tanzania.

 

Pauline Nyiramasuhuko, 65, the former minister, is the first woman to be convicted of genocide by the tribunal, though other women have been sentenced by local courts in Rwanda. Her case stands out because in 1994, the court said, she used her ministerial powers against Tutsi women, helping to create Hutu militias in her home district of Butare in southern Rwanda. The mission of the Hutu militias throughout Rwanda, was to “exterminate” as many members of the Tutsi population as possible.

 

The killing frenzy in the summer of 1994 left an estimated 800,000 people dead, most of them ethnic Tutsi and moderate Hutu.

 

The minister’s son, Arsène Shalom Ntahobali, who was in his early 20s and a student at the time, also was found guilty of helping to organize the massacres in Butare, a region home to a mix of Hutu and Tutsi. He joined his mother and became a militia leader. The prosecution said that mother and son had been seen ordering people to strip naked before boarding the trucks that would take them to the killing sites.

 

Both denied the charges against them.

 

The other four defendants faced a range of accusations including crimes against humanity. Alphonse Nteziryayo, a former military police commander and prefect of Butare, was sentenced to 30 years for genocide; Sylvain Nsabimana, another former prefect of Butare, was sentenced to 25 years for genocide and other crimes; Elie Ndayambaje, a former mayor of Muganza commune, was sentenced to life in prison for genocide; and Joseph Kanyabashi, former mayor of Ngoma commune, was sentenced to 35 years for genocide.

 

Rwanda: Institutions And Structures in Place Guarantee Stability – Kagame

Edmund Kagire/The New Times/24 June 2011

 

Village Urugwiro — President Paul Kagame yesterday said that whoever has plans to disturb peace and security will not succeed, because there are institutions and structures that ensure the stability of the country.

 

The Head of State made the remarks while addressing the monthly press conference at Village Urugwiro, responding to a question regarding the recent arrests of suspected terrorists who were planning to carry out violent activities in the country.

 

Kagame said that there was no reason for anyone to worry because any terrorist activities will be thwarted with the help of the citizens.

 

The President went on to say that he is confident that the citizens know where they have come from and what they have achieved in the past few years and would not let anyone sabotage their progress.

 

With regard to recent news reports in the UK alleging that Rwanda sent assassins to kill some Rwandans living there, President Kagame said that the reports were a case of ‘manipulation’.

 

Kagame faulted the UK Metropolitan Police for rushing to point a finger at the Government of Rwanda without verifying whether the purported assassin was acting on his own, or indeed an emissary of the government, as alleged.

 

He wondered how the UK police would arrest and immediately release a so called assassin, despite the serious allegations.

 

President Kagame described recent false and misleading human reports about the country, as reports as ‘unfortunate’ and ‘pathetic’ for disregarding facts.

 

“Of course it’s unfortunate that we keep answering these questions without any improvement in the understanding of what is being talked about. I hate the continued repetition, it has become like a song. Rwandans can speak for themselves about what is happening in their country,” President Kagame said.

 

The Head of State went on to point out that the achievements registered in the last 17 years speak for themselves, adding that even where there has been fast-paced change, these organisations fail to recognise it.

 

“Rwanda of 17 years ago is what they actually used to call a failed state. Now if you say that Rwanda is still a failed state 17 years later, then maybe you come from another planet,” Kagame said.

 

He accused HRW of contradicting itself in its recent report on Gacaca Courts because on one hand it recognises the achievements of the traditional courts for handling over one million cases and then turns around to criticize the same process.

 

The President noted that the Gacaca process cost about US$ 25 million, while the ICTR has so far spent over US$ 2 billion trying only 58 cases, and yet organisations like HRW cannot recognise such a feat.

 

The Head of State touched on a number of issues including regional integration, the economy, ICT, energy, food security and Investment.

 

 

Rwanda: Belgian Court’s Move On Rusesabagina Will Help Fight Terrorism

24 June 2011/The New Times

 

Early this week, fugitive Paul Rusesabagina was questioned by the Belgian Federal Prosecution in the presence of in the presence of a rogatory investigative commission from Rwanda, on his links to the terrorist group, so-called Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR).

 

The FDLR are remnants of the former Rwandan army (Ex-FAR) and Interahamwe militia responsible for the 1994 Genocide against the Tutsi. They consider Genocide in Rwanda an unfinished business and have continued to cause instability in the region.

 

Interrogating Rusesabagina about his connection with FDLR could not have come at a better time. For long, the government of Rwanda has expressed concern over his continued financial support to the terrorists to perpetrate more violence in the region.

 

Rwanda has made it clear that whoever committs crimes of any nature should have their day in court.

 

There is need, therefore, for countries where Rusesabagina and his accomplices live, to give the evidence provided the seriousness it deserves. One of the biggest challenges in Africa is the culture of impunity whereby some individuals or groups commit or abet crimes and go unpunished.

 

While many countries have cooperated in arresting members of the FDLR, there is a lot more to be done. Fighting the terrorist group without cutting off its financial supply will not provide a lasting solution.

 

 

Rwanda: Environmental Protection Key to Development – Kabarebe

Bonny Mukombozi/The New Times/24 June 2011

 

Musanze — The Minister of Defense, Gen. James Kabareba yesterday urged army officers to use their capacity to fight environmental degradation in the country.

 

He was closing a three-day Environmental Security workshop at Rwanda Military Academy Nyakinama.

 

The workshop was attended by 40 participants, including Rwanda Defence Force officers, and officials from government environment protection sectors.

 

It mainly focused on sustainable waste management, contaminated land and un-exploded ordinance, site investigation and cleanup.

 

The workshop was organised by Rwanda Peace Academy in conjunction with the United States Africa Command (AFRICOM).

 

“There is need for concerted efforts to balance population increase and natural resource preservation,” the minister pointed out.

 

“Most conflicts in Africa are caused or triggered by environmental issues. Incidentally, the environment becomes the primary victim, the post conflict Rwanda can’t overlook this aspect which is important for our economic recovery,” Kabarebe said.

 

The Director of Rwanda Peace Academy, Maj. Gen Karenzi Karake, emphasised that there is a strong linkage between environmental security, development and peace.

 

“The deliberations at this workshop have emphasised the fact that an integrated approach of peace building, development and environmental security is perhaps the most

 

successfully strategy of ensuring lasting peace and sustainable development,” Karake said.

 

“Integrating environmental security into peace building, today, is indeed a security imperative and not an option”.

 

US-AFRICOM’s head of Environmental Security Branch, Art Kolodziejski, commended Rwanda’s environmental protection policies, saying that environment and security are intertwined and are affected by both national and international safety measures.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RDC : plus d’une centaine de femmes victimes de viols de guerre, selon l’ONU et MSF

le jeudi 23 juin 2011/www.radio-canada.ca

 

Quelque 150 femmes et jeunes filles d’un village de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été violées dans la foulée de combats survenus plus tôt ce mois-ci, ont indiqué jeudi les Nations unies.

 

Les détails de l’enquête menée par l’ONU dans la région de Minembwe seront dévoilés vendredi. L’enquête portait sur des combats qui se sont déroulés du 10 au 12 juin.

 

Margot Wallström, la représentante spéciale des Nations unies chargée des violences sexuelles dans les conflits armés, a souligné dans un communiqué publié la veille que « ce viol de masse montre une absence totale et récurrente de discipline de la part de ceux qui portent les armes ».

 

Mme Wallström, qui a déjà qualifié la RDC de « capitale mondiale du viol », a dit y voir une « preuve tragique supplémentaire » de la nécessité de réformer en profondeur les services de sécurité du pays.

 

Les viols de masse ne sont pas exceptionnels dans la province du Sud-Kivu, où d’autres agressions sexuelles ont été commises ces derniers mois. Différents groupes de combattants ont recours à cette arme de guerre pour intimider, punir et contrôler leurs victimes.

 

D’autres viols à Nyakiele

 

Le rapport de l’ONU coïncide d’ailleurs avec une sortie de Médecins sans frontières (MSF), qui a signalé, jeudi, des viols et autres violences commis sur plus de cent femmes, aux mêmes dates, dans d’autres villages du Sud-Kivu. Les actes reprochés auraient été commis dans la zone de Nyakiele, dans le territoire de Fizi.

 

Une porte-parole de la haute-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Ravina Shamdasani, a rapidement annoncé l’envoi dans la région d’une mission interagences de l’ONU « pour vérifier ces allégations de viols ».

 

Megan Hunter, la chef de mission de MSF au Sud-Kivu, s’est gardée d’identifier les auteurs des viols. L’organisme dit collaborer avec les autorités congolaises afin d’obtenir plus d’information.

 

Radio Okapi, une radio soutenue par l’ONU, a cependant attribué les agressions à un groupe de 200 rebelles qui ont déserté l’armée congolaise ce mois-ci, après y avoir été intégrés.

 

Sans faire état de viols, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) avait évoqué mercredi des pillages et exactions commis dans la nuit du 10 au 11 juin à Kanguli, Abala et Niakiele par quelque 200 militaires du colonel Niragire Kifaru, un ancien milicien Maï Maï.

 

En février dernier, un tribunal militaire du Sud-Kivu a condamné neuf militaires, dont un lieutenant-colonel, l’adjoint du colonel Kifaru, à des peines d’emprisonnement de 10 à 20 ans pour les viols d’une soixantaine de femmes, des violences et des pillages perpétrés à Fizi dans la nuit du 1er au 2 janvier.

 

Fin mars, un rapport d’experts de l’ONU avait dénoncé de nombreuses violations des droits de la personne en RDC, dont des violences sexuelles. La plupart ont été « commises dans le cadre d’opérations militaires menées par les [Forces armées de la RDC] contre les groupes armés ou en représailles à ces opérations par les groupes armés ».

 

Fin juillet-début août 2010, une coalition d’au moins 200 miliciens Maï Maï et des rebelles hutus rwandais avait violé jusqu’à 500 personnes de plusieurs villages sur Nord-Kivu. Un seul chef milicien a été arrêté depuis.

 

L’ONU estime que 15 000 femmes ont été violées en 2009, dans les provinces de l’est de la RDC seulement.

 

 

RDC : Revue de presse du vendredi 24 Juin 2011

24/06/2011 / KongoTimes!

Le verdict dans le procès Chebeya, opération de la révision du fichier électoral, réunion du Conseil supérieur de la défense, la visite de la sous-secrétaire d’Etat adjointe américaine sont diversement commentées dans les journaux parus ce vendredi 24 juin 2011.

 

KongoTimes! : «Joseph KABILA», le tueur aux mains propres

Pour KongoTimes!, le but d’un procès est de faire éclater la vérité en reconstituant les pièces d’un puzzle. Il s’agit de savoir qui a fait quoi? On peut difficilement affirmer que le procès Chebeya débuté le 12 novembre 2010 et dont la sentence a été rendue jeudi 23 juin 2011 a fourni des réponses à quelques questions essentielles. Qui a tué Floribert Chebeya et Fidèle Bazana? Quel en est le mobile? Qui a commandité ce double assassinat? Qu’est-il advenu du corps de Bazana ? On ne peut que comprendre le communiqué publié le mercredi 16 juin par «La Voix des sans-Voix» exigeant l’arrestation et la comparution du général John Numbi Banza Tambo, Inspecteur divisionnaire en chef de la police nationale. Celui-ci demeure, en effet, le «suspect n° 1» dans cette affaire que d’aucuns qualifient de crimes d’Etat. Etrangement, Numbi n’a été entendu que comme “témoin”.

 

Le 16 janvier 2001, LD Kabila meurt. Il est remplacé par «Joseph». Le 26 janvier, le nouveau chef de l’Etat est investi. Va suivre, une série d’exécutions extrajudiciaires camouflées en crimes crapuleux. Des crimes non-élucidés.

 

La grande majorité de ces crimes ont profité à «Joseph Kabila». Celui-ci a réussi à terroriser ses critiques au niveau médiatique où l’autocensure est désormais de rigueur.

 

Au total, le président sortant congolais est plus que jamais «le tueur aux mains propres». L’ANR (Sûreté), la Demiap (renseignements militaires), la DRGS et la garde présidentielle sont devenues des milices au service du chef de l’Etat. Il en sera ainsi aussi longtemps que l’appareil judiciaire restera inféodée au pouvoir politique. Conclu KongoTimes!

 

Procès Chebeya : Mukalay condamné à mort, John Numbi lavé

Le Potentiel annonce que la Cour militaire de Kinshasa a rendu son verdict, jeudi. Dans le lot des cinq condamnés, figurent le colonel Daniel Mukalayi, le chargé des renseignements, l’inspecteur Christian Ngoy, commandant du bataillon Simba, le major Paul Mwilambwe (toujours en cavale officiellement), le sous-commissaire Jacques Migabo, garde du corps de l’inspecteur Christian Ngoy.

 

Le Potentiel s’indigne par ailleurs du fait que dans tout ce procès, le général John Numbi ait été blanchi. Il relaye d’ailleurs les avis des parties civiles, selon lesquels la justice militaire a lavé l’auteur de la lettre ayant servi d’appât au défenseur des droits de l’homme, Floribert Chebeya.

 

La défense soutient que ce verdict de la Cour contient des éléments autres que ceux du droit, affirmant que l’article 256 du code judiciaire militaire a été violé. Ce qui laisse un goût d’inachevé, insiste le média.

 

La Prospérité fait la même analyse sur ce procès, précisant que, sur huit prévenus mis en cause devant la cour militaire, trois ont été disculpés.

 

Si l’infraction d’association de malfaiteurs n’a pas été retenue à charge des prévenus Mukalay et consorts, la cour a plutôt tablé sur les préventions d’assassinat, de détention arbitraire, terrorisme et désertion simple en temps de paix, pour Jacques Mungabo, Paul Mwilambwe et Christian Ngoy, en cavale.

 

L’Avenir se félicite du fait que la cour militaire de Kinshasa ait condamné quatre policiers à mort, dont le colonel Mukalayi de services spéciaux, considéré par la cour comme auteur intellectuel de l’assassinat de Floribert Chebeya.

 

Le Phare écrit dans ses colonnes deux articles sur ce procès. Dans l’un, il présente le déroulé du procès.

 

Dans son second, intitulé «Soulagement et déception», le journal indique qu’il y a eu soulagement parce qu’au plan de la forme, le travail de titan abattu par les magistrats de la Cour militaire laisse finalement auprès du grand public le sentiment d’avoir agi dans une relative indépendance.

 

Mais, il y a eu déception, du fait que la vérité tant attendue n’a pas éclaté. Beaucoup de  zones d’ombres persistent. Surtout lorsque les officiers de police condamnés à mort pour assassinat n’ont pas été amenés à expliquer à la Cour le film réel du crime ainsi que le mobile de sa commission, indique le quotidien.

 

KongoTimes! : « Joseph KABILA », un irresponsable au sommet de l’Etat

KongoTimes! s’interroge. «Joseph Kabila» et les membres du fameux Conseil supérieur de la défense vivent-ils dans le même espace territorial que les 70 millions des Congolais? Sont-ils au courant des violences physiques et sexuelles que subissent au quotidien des paisibles citoyens dans les deux provinces du Kivu et dans la Province Orientale? Comment veut-on que le reste du monde porte en haute estime les dirigeants congolais?

 

Comment peuvent-ils parler de «stabilisation de la situation sécuritaire» au moment où la RD Congo est reprise dans le «Top 5» du «hit parade» des «pays les plus dangereux pour les femmes» – avec 1152 femmes violées chaque jour – juste après l’Afghanistan et devant le Pakistan, l’Inde et la Somalie?

 

Comment peuvent-ils minimiser l’insécurité qui règne dans les deux provinces du Kivu au moment où les miliciens hutus des FDLR et d’autres groupes armés continuent à terroriser la population ? Mercredi 22 juin, le lieutenant colonel Félix Basse, porte-parole militaire de la Mission onusienne au Congo, n’a-t-il pas déclaré au cours du point de presse hebdomadaire que les éléments Maï-Maï Cheka et ceux de l’APCLS (Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain) se sont affrontés pour le contrôle du territoire de Walikale, occasionnant le déplacement des populations civiles ?

 

Comment peuvent-ils réduire l’instabilité qui prévaut dans la partie orientale du pays en parlant de «quelques poches de résistance» pendant que des bandits et des miliciens de LRA (Lord resistance army) et ceux de FRPI (Front de résistance patriotique de l’Ituri) tuent, violent et pillent respectivement dans les districts des Uélés et de l’Ituri dans la Province Orientale?

 

KongoTimes! poursuit, des organisations de défense des droits humains en l’occurrence «La Voix des Sans-Voix » (VSV) et l’Asadho tirent la sonnette d’alarme sur l’insécurité ambiante.

 

Dix années après son accession au pouvoir suprême, «Joseph Kabila» a élevé l’arbitraire et l’impuissance publique au rang de vertus. Les Congolais ont droit à un autre avenir. Ils doivent prendre leur responsabilité pour délivrer leur pays de l’ineptie, de l’insouciance et de l’irresponsabilité. Il s’agit de mettre le destin collectif entre les mains d’un leadership vertueux, exemplatif. Un leadership au service du bien commun. Il y a, dès lors, urgence de «sortir» le président sortant «Joseph Kabila»… Conclu le journal.

 

Au Katanga et au Kasaï occidental, pari gagné : La révision du fichier électoral a été une réussite

L’AVENIR s’intéresse à l’opération de la révision du fichier électoral. « Au Katanga et au Kasaï occidental, Pari gagné », affirme le confrère. Citant le Pasteur Daniel Mulunda, président de la CENI, ce journal rapporte, « c’est la fin du match. Pas de penalty, pas de prolongation. J’annonce maintenant la fin de la révision du fichier électoral au Katanga et au Kasaï occidental ».

 

Le confrère note que selon Susan Page, Sous-secrétaire d’Etat américain adjointe en charge de l’Afrique centrale, la Monusco n’a pas reçu mission de certifier les résultats électoraux, mais d’apporter la logistique. Elle a apprécié la révision du fichier électoral, elle a émis un avis favorable sur le calendrier électoral et réaffirmé le soutien de son pays au processus électoral en RDC. Et le confrère de se demander, que reste encore des jérémiades de certains politiciens.

 

La visite de la sous-secrétaire d’Etat adjointe américaine pour les Affaires de l’Afrique centrale

Le Climat Tempéré reprend, pour sa part, les propos de la sous-secrétaire d’Etat adjointe américaine pour les Affaires de l’Afrique centrale, selon lesquels la Monusco a pour rôle d’apporter un appui logistique à la Ceni.

 

Le gouvernement américain prend en charge 27%  de dépenses de la mission onusienne. Ce qui est essentiel pour le gouvernement américain, c’est que les élections soient libres, transparentes et démocratiques et que tout le monde s’exprime librement, en toute sécurité.

 

«Notre souhait est que les résultats soient acceptés par tous. Parce que ce n’est pas tout le monde qui va gagner les élections. Le vainqueur doit le reconnaître. Même le perdant doit aussi l’accepter», c’est une citation de Susan Page, à lire dans le journal.

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Procès Chebeya: quatre condamnations à mort

Par LEXPRESS.fr avec AFP, / le 24/06/2011

 

 

Les parties civiles, elles, continuent de réclamer l’arrestation et le jugement d’un général, “suspect numéro un” selon elles.

La justice militaire en République démocratique du Congo (RDC) a condamné jeudi quatre policiers, dont des hauts gradés, à la peine de mort pour l’assassinat en 2010 du militant des droits de l’Homme Floribert Chebeya, un autre à la prison à perpétuité, et en a acquitté trois autres. 

 

Après plus de sept mois de procès, la cour militaire de Kinshasa a condamné à la peine capitale le colonel Daniel Mukalay, chef adjoint des services spéciaux de la police, “auteur intellectuel” de l’assassinat le 1er juin 2010 à Kinshasa de Chebeya et qui a “mené l’opération d’un bout à l’autre”, selon le président de la cour, le colonel Camille Masungi. L’avocat du colonel Mukalay, Me Bokata Ikundaka a annoncé que son client allait faire appel devant la haute cour militaire, “vu la lourdeur de la condamnation”. 

 

Les “tueurs directs” toujours en fuite

 

Trois autres accusés, qui ont été jugés par contumace car en fuite, ont également été condamnés à la peine de mort: le lieutenant-colonel Christian Ngoy, chef du bataillon d’élite Simba, son garde du corps et le chef du protocole à l’inspection générale (IG) de la police. Ils ont été les tueurs directs du militant, notamment le lieutenant-colonel Ngoy, “spécialiste en arts martiaux”, a expliqué le magistrat militaire. 

 

Contre ces quatre accusés, le ministère public avait requis la peine de mort, qui n’est plus appliquée depuis 2001 en RDC. Ils ont aussi été condamnés pour l’arrestation et la détention arbitraire du chauffeur de Chebeya, Fidèle Bazana, qui n’a jamais été retrouvé. La cour a refusé de requalifier en assassinat la disparition du chauffeur. 

 

 

La cour n’a pas suivi les réquisitions à l’encontre d’un lieutenant, condamné à la réclusion à perpétuité pour complicité d’assassinat, alors que la peine de mort avait été réclamée par l’accusation. Selon le jugement, le lieutenant a apporté “son assistance dans la mise en place du guet-apens”, en amenant à Chebeya une lettre l’informant qu’il avait rendez-vous à l’inspection générale de la police, où il sera assassiné. L’avocat du lieutenant a annoncé qu’il ferait appel de sa condamnation. 

 

Enfin la cour a acquitté trois autres policiers, alors qu’une peine de 20 de prison avait été demandée. L’un avait notamment dit à un condamné de détruire ses cartes SIM de téléphone portable, un autre avait “égaré” la veuve de M. Chebeya en ne lui disant pas la vérité, “des faits postérieurs et sans lien direct avec l’assassinat”, a estimé la cour.  

 

Militant respecté et connu, Chebeya, 47 ans, directeur de l’ONG la Voix des sans voix, a été retrouvé mort le 2 juin 2010 dans sa voiture sur une route en périphérie de Kinshasa, les poignets portant des marques de menottes et les jambes des traces de coups.  

 

La veille, il s’était rendu avec son chauffeur à l’IG pour un rendez-vous avec le chef de la police, l’inspecteur général John Numbi, suspendu depuis de ses fonctions. Les parties civiles ont continué jeudi de réclamer l’arrestation et le jugement du général Numbi, “suspect numéro un” selon elles. Le général avait témoigné au procès et affirmé n’avoir “jamais” donné rendez-vous à Chebeya. Un éventuel appel par les parties civiles sera décidé après “concertation” des avocats, a-t-il ajouté.  

 

 

RD Congo-Elections 2011: Une mission préparatoire de l’UE en RDC

Pitshou Mulumba/Le Potentiel/23/06/2011

 

.Politique-RD Congo – Une mission exploratoire de l’Union européenne (UE) dans le cadre des élections de 2011, avec à sa tête Delphine Skowron, séjourne actuellement en République démocratique du Congo, rapporte l’Agence congolaise de presse. Selon la source, la cellule de l’UE chargée du soutien à la démocratie et aux élections, devra faire des recommandations à la Haute représentation de l’Union européenne en vue de déployer une mission d’observation aux prochaines élections prévues en cette fin d’année en RDC. La source signale, par ailleurs, que la délégation conduite par Delphine Skowron a été reçue par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu. Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité, et la Commission électorale nationale indépendante (CENI), rappelle-t-on, constituent le pouvoir organisateur de élections en RDC.

 

Selon Delphine Skowron, la délégation sous sa conduite va fournir à la haute représentante de l’Union européenne, une analyse détaillée de la situation préélectorale en RDC. A ce propos, les recommandations de la mise en place de la mission de l’UE de 2006 seront un élément déterminant dans la décision à prendre.

 

Pour rappel, au processus électoral de 2006, avec ses 300 observateurs venus des 25 pays de l’UE ainsi que de la Suisse, du Canada et de la Norvège, déployés à travers tout le pays, et un budget de 6,8 millions d’euros (8,5 millions de dollars environ) couvrant les dépenses en personnel, en matériel électronique et informatique, en infrastructures, en télécommunications ainsi qu’en transports routiers et aériens, l’UE est parvenue à analyser l’ensemble du processus électoral des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux. A l’issue de ces mois d’observation, une évaluation documentée a été établie.

 

Une centaine d’Observateurs de long terme (OLT) ont été déployés dans les chefs-lieux de provinces et dans les villes secondaires du pays, plusieurs semaines avant les jours des scrutins (30 juillet pour le 1er tour de l’élection présidentielle et législatives; 29 octobre pour le 2ème tour des élections présidentielle et provinciales).

 

La MOE en RDC, a été le plus large dispositif d’observation électorale jamais déployé par l’Union européenne. Elle avait opéré conformément à la Déclaration de principes pour l’observation internationale d’élections et le code de conduite des observateurs électoraux internationaux (en PDF, New York, 27 octobre 2005).

 

L’UE a, pour sa part, développé une stratégie globale d’assistance et d’observation électorale, notamment dans une communication de la commission du 11 avril 2000, entérinée par le Parlement européen, le 15 mars 2001.

 

 

RDC : le pays le plus fragile au plan alimentaire

23/06/2011/ (Le Phare / MCN, via mediacongo.net)/ Jean René Bompolonga

 

Un séminaire ayant pour thème « la sécurité alimentaire congolaise est-elle nécessaire et possible ? » se tiendra du 28 au 29 juin 2011 à Kinshasa, à la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et au Centre Wallonie Bruxelles, dans la commune de la Gombe. Ce séminaire est possible grâce à Catalist (Catalyser l’intensification agricole accélérée pour une stabilité sociale et environnementale), un projet régional financé par la coopération néerlandaise et exécuté par Ifdc.

 

Le but du projet, selon la documentation parvenue au Phare, est de contribuer au processus de paix et de stabilité environnementale dans la région des Grands lacs de l’Afrique centrale et ce à travers l’intensification agricole et la protection environnementale.

 

Il vise à promouvoir et à soutenir le développement des filières agricoles, à favoriser la production compétitive, à améliorer l’efficacité des marchés des intrants agricoles et des produits agricoles. L’ensemble de ces objectifs doit contribuer à la mise en place d’un cadre d’investissement incitatif et une sécurisation foncière pour tous.

 

Les initiateurs de ce séminaire estiment que pour évoluer vers un Congo prospère, cinq domaines sont essentiels pour l’action. Il s’agit de la sécurité alimentaire, une nécessité en RDC ; la sécurité alimentaire possible en RDC ; la sécurité alimentaire et les intérêts économiques ; la sécurité alimentaire et les intérêts sociaux et environnementaux ; et les conditions à remplir pour mener à la sécurité alimentaire.

 

La Rd Congo est aujourd’hui le pays ayant la sécurité alimentaire la plus fragile au monde. Plus de 2 millions de tonnes de vivres sont importés annuellement, ce qui coûte à l’Etat et aussi la population plus de 1 milliard de dollars annuellement. Malgré ces importants, 70% des 70 millions d’habitants de la Rd Congo ne connaissent pas la sécurité alimentaire.

 

La sécurité alimentaire est possible en Rd Congo, mais il faut pour cela retoucher le système de production actuel le plus répandu au pays, soit une agriculture extensive et non mécanisée.

 

La sécurité alimentaire et les intérêts économiques amènent à penser à la dépense d’un milliard de dollars par an pour l’achat des vivres. Cela fait saigner sérieusement l’économie congolaise. Ce montant pourrait être utilisé pour investir dans la production locale.

 

Les bénéfices sociaux sont encore bien plus importants que les bénéfices économiques. La production dans le pays en lieu et place des vivres importés actuellement, aboutira à un développement rural durable.

 

Le séminaire se penchera aussi sur les conditions à remplir pour mener à la sécurité alimentaire. Le document préconise déjà une politique incitative pour que les producteurs investissent dans leurs terres, des infrastructures de transport, des frais de transaction, la sécurité foncière, la réduction de différences liées au genre, l’implication de la jeunesse, les services d’appui opérationnels et accès à l’information.

Kinshasa,

 

 

 

 

 

 

UGANDA :

 

Kenya, Uganda diplomats to meet over islands

BY VICTORIA RUBADIRI /www.capitalfm.co.ke/23062011

NAIROBI, Kenya, Jun 23 – Kenyan diplomats are planning to hold talks with their Ugandan counterparts over the dispute surrounding the Migingo and Ugingo Islands in Lake Victoria.

 

Acting Foreign Affairs Minister George Saitoti said on Thursday that it was imperative to secure the country’s borders through diplomacy, alluding to the incursions by Ethiopian Merille and Somalia militias into Kenya and the ongoing dispute over the two islands in Lake Victoria.

 

“These issues have been a constant source of concern to us and I am pleased to report that discussions between Kenya and Uganda Ministers are planned to be held early July, while similar meetings have been held with the government of Ethiopia with a view to resolving cross-border tensions,” he said.

 

Speaking while launching the ministry’s Strategic Plan, Prof Saitoti added that ensuring the stability of Kenya’s neighbours would be instrumental in not only securing the country’s resources but also garnering potential foreign investment.

 

“Somalia that has gone through instability for more than 20 years has greatly affected not only our people and resources but the image internationally. While we know that there are many investors who have come to Kenya, disregarding the instability in Somalia, perhaps we could have had more investors,” he said.

 

With 28 percent of Kenya’s export trade is with African Countries, Prof Saitoti said the Ministry will focus on opening missions in strategic countries to explore the country’s export potential in the continent.

 

“With a market of over 800 million people, Kenya will have to develop very strong strategies to explore the opportunities because the competitiveness is going to increase. We need to invest in major infrastructure to connect with other countries,” he urged.

 

In its one-year strategic plan, the Ministry of Foreign Affairs is aiming at boosting Kenya’s image and cultivate trade opportunities through advancing economic prosperity of the country, enhancing regional peace and security, and improving partnership with the Kenyan Diaspora.

 

Under the theme Turning Global Challenges into Opportunities through Innovative Diplomacy, acting Permanent Secretary Patrick Wamoto said the plan seeks to help Kenya achieve its development agenda by addressing the various national, regional and global challenges.

 

“At the national level, high unemployment, high poverty levels and insecurity continue to hamper national development. To address these challenges the ministry will continue to engage all relevant stakeholders. At the regional level there is the influx of refugees and proliferation of small arms. Kenya will work to promoting regional peace and security,” he said.

 

In efforts to achieve Vision 2030, the ministry said it would advance national growth through the five pillars of Kenya’s foreign policy, that include economic diplomacy, peace diplomacy, environmental diplomacy, cultural diplomacy and Diaspora diplomacy.

 

Govt told to consider upkeep for orphans

Friday, 24th June, 2011/By Online Reporters /www.newvision.co.ug

 

Government has been asked to support the orphanages in terms of upkeep for orphans.

 

The call was made by the visiting SOS Children’s villages worldwide president Helmut Kutin during a meeting with President Yoweri Museveni at State House in Nakasero.

 

Museveni pledged to sponsor one child in each SOS village in Uganda as his commitment and support to the compassionate work by SOS villages international in Uganda.

 

Museveni said the challenge facing many children and young people today is the lack of development of the society and the economy, noting that for children to progress, the need money invested in various infrastructure.

 

“The main challenges of children are the challenges of most of society. Uganda is rich in natural resources but these have not been developed to their full potential including land, mineral resources, energy and human resource development. To look after children you need money. Money is from taxes and taxes are from investments,” he said.

 

The president of SOS villages Helmut Kutin hailed President Museveni for his support and understanding of their work in Uganda, saying the organization had opened a fourth orphanage in Fort Portal after several others in Entebbe, Kakiri and Gulu.

 

 

Gorilla diet could explain human obesity

Thursday Jun 23, 2011 /www.nzherald.co.nz

 

The eating habits of Uganda gorillas could provide a clue as to why humans are becoming increasingly obese, according to a recent Massey University scientist’s study.

 

Nutritional ecologist Professor David Raubenheimer, from the Institute of Natural Sciences, studied gorillas in remote Bwindi Impenetrable National Park, who seasonally over-ate protein to meet their needs for carbohydrates and fats.

 

But the results of the study surprised the researcher because they were opposite to what humans did, which was to over-eat carbohydrates and fats to get enough protein.

 

In the four months of the year when fruits were freely available, the rare apes ate a diet that provided 19 per cent of energy from protein. The study showed this was close to a balanced diet for gorillas and was similar to the protein requirements of humans.

 

But in the eight months of the year when fruits were scarce in their high-altitude forest habitats, the gorillas ate a diet containing 30 per cent protein.

 

“This provided us with a natural experiment in which we could test whether the appetite of mountain gorillas is more tightly linked to protein or non-protein energy [carbohydrates and fats],” Prof Raubenheimer said.

 

“If protein is more important, then gorillas stuck on the high protein diet will eat enough food to satisfy their need for protein, but in the process eat less than the required amount of fats and carbs.”

 

The eating pattern explained a lot about the nutritional biology of our own species, he said.

 

“It means that our intake of fats and carbs, and hence of energy, is lower when we eat a diet high in protein — which is how high protein weight loss diets, like the Atkins diet, work.

 

“But there is a flipside — when we eat a diet low in protein, we over-eat fats and carbs to satisfy our appetite for protein.”

 

This could explain the rise over the past few decades in human obesity, he said.

 

“For a number of reasons, including the relatively high price of protein, the protein content of our diets has over the past 50 years become diluted with fats and carbs. Our craving for protein causes us to over-eat the low-protein foods, in the same way that an alcoholic would drink more low-alcohol lager to satisfy his addiction.”

 

The findings have been published in the British journal Biology Letters.

 

– NZPA

 

 

 

 

 

 

SOUTH AFRICA:

 

 

 

 

 

 

KENYA :

 

Kenya May Tighten Policy to Stabilize Shilling, Inflation, Governor Says

By Johnstone Ole Turana / www.bloomberg.com/ Jun 23, 2011

Kenya’s central bank said it may tighten monetary policy further to stabilize the shilling and announced measures aimed at making the East African nation’s currency market more competitive.

 

The bank will “consider further tightening of monetary policy to tame future inflation and stabilize the exchange rate,” Governor Njuguna Ndung’u told reporters today in Nairobi. “Once we analyse the inflation crisis and see that it is not subsiding, we have room to take monetary policy further.”

 

Kenya’s shilling has depreciated 10 percent against the dollar this year, ranking it as the world’s third-worst performing currency after Suriname’s dollar and Maldives’ rufiyaa. The East African nation is grappling with 13 percent inflation, up from 3.2 percent in October, as the price of corn, the nation’s staple food, soared 33 percent in the period.

 

The central bank cut interest rates to a record low in January, before raising them by a total of a half a percentage point at the following two monetary policy meetings in March and May. Among other monetary policy tools at the central bank’s disposal are the liquidity ratio, Ndung’u said. The bank may consider changing what qualifies as liquidity at commercial banks, reducing their ability to speculate in the currency market, he said.

 

“They will have less power to play in the market,” he said. “That can be more effective, maybe before we go to the next MPC meeting.” He didn’t provide further details.

 

The central bank’s Monetary Policy Committee is scheduled to meet again next month. At its last meeting in May, the central bank also raised its cash reserve ratio by a quarter of a percentage point to 4.75 percent.

 

‘Appropriate Action’

The central bank has already taken “appropriate action” to stem speculative trading in the currency market after four “large” banks were found to be holding “very large” overseas positions, Ndung’u said, without naming them.

 

“Their positions are largely associated with their group companies overseas,” he said. “We will restrict them from any arbitrage using the domestic currency.”

 

The bank will also in future allow all institutions licensed to trade in foreign exchange to make bids when it buys or sells currency. “This will remove the dominance in the market and make forex trading competitive,” Ndung’u said.

 

The shilling traded at a 17-year-low of 92.05 against the dollar yesterday. It was trading 0.9 percent stronger at 90.03 at 4:42 p.m. in Nairobi today. The currency may strengthen once the debt crisis in the eurozone and domestic supply constraints ease, Ndung’u said.

 

“The current level of the shilling does not reflect the true value of the Kenya shilling, so it will still recoup its true value once the crisis is over,” he said.

 

 

Kenya sees 20,000 Somali refugees arriving in just two weeks

24 Jun 2011 /Source: Content partner // UNHCR /www.trust.org

 

UNHCR is alarmed by a dramatic rise in the number of new refugee arrivals from Somalia into Kenya. Over the past two weeks the Dadaab refugee complex in northern Kenya has received more than 20,000 Somali refugees. The new arrivals are mostly farmers and animal herders from Lower Juba and the city of Dhobley.

 

During 2010, Dadaab received an average of 6,000 to 8,000 Somalis every month. This year the monthly average has increased to 10,000 refugees, with more than 55,000 new arrivals since the beginning of the year. The numbers are rising sharply, with some1,300 people arriving daily over the past two weeks.

 

The physical condition of these people is a matter of significant concern to us. Many families have walked for days, and are exhausted and desperate for food and water.

 

UNHCR is working with the Kenyan authorities and other aid agencies to respond to the latest crisis, and to increased malnutrition among the new arrivals. We have decentralized the initial reception and medical screening in all three camps constituting the Dadaab refugee complex. New refugees receive high energy biscuits immediately on arrival. Additional food and other aid is promptly distributed after registration. We and our partners are working around the clock to ensure that people are registered and quickly have access to assistance.

 

Overcrowding at the Dadaab complex is an additional challenge. This month the camp population passed the 360,000 mark. Dadaab is the largest refugee settlement in the world, similar in size to European cities such as Nice, Florence or Bilbao.

 

Since 2008, UNHCR has not been able to provide plots for newly arriving refugees to live on. This is due to a lack of space. As a result, growing numbers of refugees are settling outside the camp boundaries. We welcome a recent statement by the Kenyan authorities instructing government agencies to move quickly to decongest the crowded Dadaab camps – as a new site, Ifo II, is now ready to receive refugees.

 

Currently, more than 50,000 refugees, mostly women and children, are living in areas that are not structured and are partly vulnerable to seasonal floods. While UNHCR and partners provide tents, latrines and water, many of the refugees continue to have very limited access to basic humanitarian services and need to walk for long distances to receive assistance.

 

The ongoing conflict in Somalia has led to thousands of deaths and massive displacement. There are now more than 750,000 Somali refugees living in the region, mostly in neighbouring Kenya (394,000), Yemen (187,000) and Ethiopia (110,000). Another 1.46 million are displaced within Somalia. The Dadaab refugee complex, initially designed to shelter some 90,000 refugees, was established in 1991 and 1992 following the collapse of the Siad Barre government in Somalia.

 

 

Kenya’s Shilling Snaps Two-Day Advance as Importers Buy Dollars

By Editors: Ana Monteiro /www.bloomberg.com/ Jun 24, 2011

 

Kenya’s shilling weakened for the first day in three as oil and corn importers bought dollars to pay for goods.

 

The currency of East Africa’s biggest economy depreciated as much as 1.3 percent to 91.25 per dollar and was trading 0.7 percent down at 90.65 by 2 p.m. in the capital, Nairobi, from yesterday’s close of 90.05.

 

“The weakening is due to persisting high dollar demand by oil and corn importers,” Julius Kiriinya, a dealer at Nairobi- based African Banking Corp., said in a phone interview.

 

Kenya’s shilling, which reached a 17-year low on June 22, has depreciated 11 percent against the dollar this year, ranking it the world’s third-worst performing currency after Suriname’s dollar and Maldives’ rufiyaa. The East African nation is grappling with 13 percent inflation, up from 3.2 percent in October, as the price of corn, the nation’s staple food, soared 33 percent in the period.

 

Kenyan Finance Minister Uhuru Kenyatta said there is no reason to “panic” over the shilling’s recent depreciation and the country has “adequate” foreign-exchange reserves, he told reporters today in Nairobi, the capital.

 

The nation’s central bank will “consider further tightening of monetary policy to tame future inflation, and stabilize the exchange rate,” Governor Njuguna Ndung’u told reporters yesterday in Nairobi.

 

 

We’ll not pay a penny, swear MPs in tax row

By ALPHONCE SHIUNDU, shiundu@ke.nationmedia.com/www.nation.co.ke/Posted  Thursday, June 23 2011

 

Members of Parliament were on Thursday adamant that they would not obey demands by Kenya Revenue Authority to pay tax on their full Sh850,000 salary.

 

Furious MPs described KRA officials as “uncivilised” and quoted sections of the law they claimed supported their right not to pay taxes like other Kenyans.

 

They dismissed the Commission on the Implementation of the Constitution as having “no role in interpreting the constitution”.

MPs refusal comes even as the Judiciary, which is also affected by the new law, has agreed to comply, and has asked Treasury to help its members, including judges and the Chief Justice to obey the Constitution.

 

The CIC had said that MPs must pay their bit. Many institutions, including political parties to which the MPs belong, have been referring matters of constitutional interpretation to the CIC.

 

The Constitution is unambiguous: all state officers, including MPs and holders of constitutional office, must pay taxes. The Constitution actually bars Parliament from making a law that exempts anyone from paying tax.

 

Speaker Kenneth Marende, admonishing Finance Minister Uhuru Kenyatta for not following the Constitution, recently ruled that unless expressly suspended in the transitional clauses, a section of the Constitution is assumed to be in force and must be obeyed.

 

It now remains to be seen whether Parliament will change its understanding of the Constitution to accommodate the MPs’ demands.

 

MPs have been arguing that the status quo should be maintained until after the next election on the basis of a legal opinion by the Attorney-General last July that they will not be taxed until the end of their term.

 

KRA has dismissed the AG’s opinion as the views of one State department, and has threatened to auction MPs’ property and raid their accounts if they don’t pay their taxes with arrears.

 

It is highly unlikely, in the event of a lawsuit that judges will agree to be taxed but make an exception of MPs.

 

Yesterday, the Parliamentary Service Commission (PSC) — the administrative wing of the House — defended MPs, saying they will not pay tax until the law is reviewed.

 

Mr Walter Nyambati, the vice-chairman of the PSC and MPs Olago Aluoch and Jamleck Kamau, both members of the commission, also accused the taxman of malice and mischief, for publicly demanding that they pay up.

 

Mischievous

 

“(The commissioner of domestic taxes, Mr John) Njiraini, is being mischievous and malicious. This is one arm of government. KRA has not instituted any discussion with the Parliamentary Service Commission. They’re inciting the public against their Parliament. It is wrong. Totally wrong,” Mr Nyambati said.

 

They said PSC had initiated talks with the KRA, the Treasury and Attorney General Amos Wako, with a view to having the directive rescinded.

 

And separately, Kinangop MP David Ngugi accused the Government of sparking the storm over MPs taxation as a “diversionary tactic.”

 

“Faced with the uphill task of dealing with the runaway cost of living and theft of public funds in the high offices, the government is attempting to divert attention from these crucial issues by appearing to demonise MPs who have not violated the Constitution in as far as taxation is concerned,” Mr Ngugi said.

 

Mr Aluoch said of Mr Njiraini: “He is mischievous and uncivilised. You don’t start by demanding and threatening at the same time. The way forward is for Parliament to engage the Treasury and tell him to take responsibility and say he was wrong for issuing the threats about auctioning our assets.”

 

“The bottom line is, we’ve to be civilised. Our dealings must be civilised. There’s no reason why KRA must give threats to MPs. If he wrote to us, we’ve not written back. He should wait for us to communicate to him, if our communication is negative, that’s when he could have gone public,” Mr Nyambati added.

 

About the threats

 

“We have to sit down with the KRA, and agree. If there’s any issue about paying tax, at the end of the negotiations, we’ll pay. We’re angry about the threats being issued by the KRA.”

 

The three dismissed as “nonsense and rubbish” the excuse of MPs that they have commitments and that’s why they should not pay tax.

 

Mr Aluoch told off his colleagues who have threatened to repeal the KRA Act or block this year’s budget if the taxman goes ahead and takes his share from their perks.

 

“These are MPs with kneejerk reaction. I repeat this is nonsense. It should not be mentioned. We should be going by the law, and so far the law is on the on the side of MPs. It would be reckless,” Mr Aluoch said.

 

The PSC commissioners fell back on what it termed as the “opinion of the Attorney General” issued last July, just before the referendum on the Constitution, saying that the KRA can’t tax them both “in law and in fact”.

 

Mr Kamau said the President and the AG, “unless they were not being genuine”, promised to abide by the opinion and protect MP’s tax free allowances until their term in Parliament ends.

 

While, they noted that the AG’s opinion cannot be superior to the Constitution, they said it was based on law and that anyone with a problem should go to the Supreme Court for interpretation.

 

They then cited Section 6 of the Sixth Schedule, which says the rights and obligations that were enjoyed under the old Constitution shall be enjoyed in the transition period.

 

They argued that their obligation was to pay tax, while the government’s was to collect tax. However, they said, it was a right under the “laws of natural justice and principle of reasonable expectation” for them to enjoy their tax-free perks totalling Sh651,000. They just pay tax on their Sh200,000 basic salary.

 

“You cannot change the terms of an employee’s contract midway, before the term ends. Full stop! People are arguing based on emotion rather than fact and truth,” Mr Aluoch said. The MP for Kisumu Town West quoted the Income Tax Act, saying, there was a provision to cater for such situations because there is a discrepancy in the law. Under this law, the Finance Minister can also direct the commissioner to collect tax from MPs.

 

They said that once the Speaker comes back from his international trip, the AG’s opinion and the letter from the KRA will be made public and that the status quo will remain.

 

“Under the legal principle of Estoppel, he cannot go back to say that he’s changed his mind,” Mr Aluoch said of the AG.

 

He said the Commission for the Implementation of the Constitution had no role in interpreting the law.

 

The tax exemption on MPs’ perks was first introduced in law in 1975. The current pay was set in 2003 after a report by a tribunal by former judge Majid Cockar.

 

 

Kenya And India Increase

Tourism Footfalls

www.coastweek.com/24062011

90th Executive Committee Meeting of the United

Nations World Tourism Organization in Mombasa

.

 

Coastweek — Mr. Sanjay Kothari, Additional Secretary in the Ministry of Tourism of India led the Indian delegation, which included Mr. A.R. Radhakrishnan, Asst. High Commissioner of India, Mombasa and Mr. Vikas Rustogi, Regional Director of the Indian Tourist Office for Middle East and Africa as Members, in the 90th Executive Committee Meeting of the United Nations World Tourism Organization held in Mombasa 19-22, June 2011.

 

On the sidelines of the UNWTO meet, the Indian delegation had a meeting with H.E. Mr. Najib Balala, Tourism Minister Kenya for enhancing cooperation in the tourism sector as well as identifying possible areas for training and investment.

 

Earlier, Mr. Sanjay Kothari had a meeting with Mr. Mohammed Hersi, Chairman of the Mombasa and Coast Tourism Association and its members to initiate closer cooperation among the tour operators so as to increase the tourism footfalls in both countries.

 

Senior officials from the Mombasa and Coast Tourism Association met the visiting delegation from India at Sarova Whitesands beach resort and Spa.

 

Regional Director of Incredible India Mr. Vikas Rustagi made a great presentation on India and in turn officials from MCTA equally sold Destination Kenya to them.

 

The burning issue of yellow fever certificate for visitors from India into Kenya was discussed at length.

 

It was agreed by both parties each will lobby their governments to speed up the process to see to it that Kenya is declared a yellow fever free region.

 

It was also noted that it is more to do with the W.H.O to declare Kenya a yellow fever free zone.

 

The India delegation was kind enough to promise easier access to yellow fever vaccination to encourage more visitors coming to Kenya . In turn India has benefited greatly from Kenya in terms of medical tourist and the government of India is keen to develop that even further.

 

India is also ready to expose Kenya staff to more modern styles of doing things in the hospitality industry.

 

Kenya and India have a great history between them and citizens of both countries have roots in both countries.

  

An invitation was extended to the officials of MCTA to visit India .

 

 

 

 

 

TANZANIA:

 

Govt: Radar money should go to Treasury

By Felister Peter /www.ippmedia.com/24th June 2011

The government will bar UK based charitable organisations from operating in the country should BAE Systems decline to channel into public coffers the estimated 75bn/- it pledged to refund Tanzania following the controversial radar sale.

 

Presenting an official government statement in Parliament yesterday, the Minister for Foreign Affairs and International Cooperation, Bernard Membe said: “Despite its poverty, Tanzania is not ready to be treated in such a manner, where the central government, institutions and civil society organisations are not trusted…allowing this to happen is to create a loophole for another embezzlement.”

 

Membe told the MPs that Tanzania was ready to lose the money for the sake of protecting the country’s integrity. He said Tanzania will not tolerate seeing the company that stole its money, deciding who should be given the money in UK and its expenditures in the country.

 

“It is my hope that legislators will put aside their political ideologies and join hands in protecting the country’s integrity”, he said.

 

The minister said that BAE Systems have ears but don’t want to hear the cry of the majority Tanzanians, and that it has closed its eyes to the government and its people.

 

He claimed that the British company paid the US government USD 400 million last year, without conditions, but has in Tanzania’s case even formed a special board to monitor the expenditures.

 

Membe said the government has been making efforts, including meeting with UK Minister for African Affairs, Henry Bellingham to push BAE Systems to return the radar money to government coffers.

 

He said the other measures taken are formation of a special team comprising of three Members of Parliament and the Deputy Speaker, Job Ndugai, which has been sent to the UK to meet and discuss with UK legislators during the ongoing Westminster Parliament.

 

The team will also have discussions with other top officials in the UK government to push for the BAE System to deposit the money in the Tanzania government treasury.

 

Other MPs in the team are the Deputy Chairman of the Parliamentary Committee on Defence, Security and Foreign Affairs, Azzan Zungu, the Deputy Chairperson for Parliamentary Committee on Constitutional Affairs Angellah Kairuki and Chairman of the parliamentary standing committee on Public Accounts, John Cheyo.

 

According to the minister, the two governments had previously agreed that the money should be spent for the benefit of all Tanzanians through the education sector. He said the government decided to purchase 4.4 million books for primary school pupils, 192,000 textbooks for primary school teachers, construct 1,196 teachers’ houses and 200,000 toilets in different primary schools countrywide.

 

Last year the Southward Crown Court ordered BAE System to pay a fine of £500,000 for ‘accounting errors’, plus £225,000 towards the SFO’s costs

 

BAE also pledged to pay £29.3m to Tanzania, which lost out when part of BAE’s payment to win a radar contract at Julius Nyerere International Airport found its way into coffers other than those of the state.

 

SOURCE: THE GUARDIAN

 

 

HP To Launch Cartridge Authentication in Tanzania

 www.castleink.com/Date: June 24, 2011

 

New York, NY –- To further crack down on the importing of counterfeit HP cartridges, HP will be working with Tanzanian government officials and law enforcement to teach them how to spot counterfeit cartridges. The movement began in earnest in the EMEA (Europe, Middle East, Africa) Region in 2006 and in that time, over 9 million cartridges have been seized.

 

The distribution of this software should further assist the people of Tanzania in identifying when they have a counterfeit cartridge. Currently, the software is installed in HP LaserJet printers only and detects the authenticity of each cartridge when it is installed. The software will work will not only original cartridges, but those which are refilled, remanufactured as well.

 

The same software was recently distributed in Kenya, where 141,000 cartridges have already been seized. One problem, in addition to the performance of these cartridges, is that they are priced the same as if they were authentic, another measure used by counterfeiters to avoid detection.

 

No problems have been reported with HP’s software as of yet, but similar software from Lexmark has sparked controversies for those who manufacture aftermarket supplies. Only time will tell if otherwise legitimate reman cartridges get picked up as counterfeit.

 

BY ADAM HAIGH, Editor

 

 

Tanzania plans to lease land to foreign investors

Fri Jun 24, 2011 /  Reuters

* Land to be used to set up manufacturing plants

* Tanzania diversifying from tourism, agriculture, mining

 

DAR ES SALAAM, June 24 (Reuters) – Tanzania plans to provide over 1.6 million hectares of land for lease by foreign investors to set up manufacturing plants, and plans to create free trade zones to boost exports, the Prime Minister said.

 

East Africa’s second largest economy — which expects to grow by 7.2 percent in 2012 — depends largely on tourism, mining and agriculture but is hoping to expand its manufacturing, telecommunications, energy, financial services and transport sectors.

 

Tanzania’s Prime Minister Mizengo Pinda told parliament while presenting a budget proposal for the 2011/12 financial year late on Thursday that Africa’s fourth biggest gold producer also plans to increase economic processing zones (EPZ) and special economic zones to expand exports.

 

Presently there are six EPZs in Tanzania. Pinda did not say how many more the government wanted to establish.

 

Companies have injected about 1 trillion shillings ($621.1 million) in free trade zones since 2007 and exported goods worth 525 billion shillings in same period, he said.

 

He said foreign direct investment (FDI) in Tanzania grew 13 percent to 860 billion shillings in 2010, and the government has projected FDI inflows would increase to $800 million this year. (Reporting by Fumbuka Ng’wanakilala;Editing by James Macharia; editing by Ron Askew) (For more Reuters Africa coverage and to have your say on the top issues, visit:af.reuters.com/)) ($1=1610.0 Tanzanian Shilling)

 

 

 

 

 

 

ANGOLA:

 

Economy can reach seven per cent this year

6/24/11 / www.portalangop.co.ao

 

Luanda – The Angolan economy is progressing satisfactorily and by December it might achieve a growth of 7.8 per cent against the 1.6 of 2010, said the minister of Economy, Idalina Valente.

 

 

Speaking at the opening ceremony of the first edition of the fair with the theme “Export Angola, Internationalisation, Promotion and Attraction of Investments – Factors of Innovation and Competitiveness”, the minister reminded that between 2005 and 2007, the Angolan gross domestic product increased in an average of 20 per cent.

 

 

“The Angolan economy has been facing years of great transformation and growth, facilitated by the end of the armed conflict, becoming Africa’s economy with the highest level of growth and one that more rapidly grows in the world”, said the minister.

 

 

The minister also said that to fight the world financial crisis it is necessary to have significant resources to meet the challenges, such as empowerment, production of seeds, machines, equipment, transports for commercialisation, corporative, good and solid governance.

 

 

At least 40 firms, representing 500 exhibitors, are participating in the event.

 

 

Angola: At Least 1.2 Million Citizens Benefit From Water for All Project

23 June 2011/AngolaPress

 

Uíge — The “Water for All” Project underway the country since 2007 has already benefited 1.2 million citizens in various Angolan localities.

 

This was said to Angop on Thursday in the northern Uíge province by the Minister of Energy and Water, Emmanuela Vieira Lopes, while addressing the opening ceremony of the first Broad Consultative Council of her ministry.

 

The minister said that the implementation of project contributed to the betterment of the Angolans’ living conditions, mainly those residing in rural areas.

 

According to her, the programme expects to benefit until 2012 about 80 per cent of the population in the rural areas, and thus improve the quality of life in communities so as to contribute to the development process in progress in the country.

 

The programme, which started in 2007 in the provinces of Cabinda, Uíge, Benguela and Bengo, was inaugurated in Agosto of the aforementioned year by the Angolan President, José Eduardo dos Santos.

 

The project, led by the State Department for Water, also comprises the Ministries of Territory Administration, Health, Agriculture and Rural Development, as well as Secretariat of the Cabinet Council.

 

 

Standard Bank Looks to Angola, Nigeria to Spend Excess Capital, CEO Says

By Stephen Gunnion -/www.bloomberg.com/ Jun 23, 2011

 

Standard Bank Group Ltd., Africa’s largest lender, said it will use the profit from the sale of its Troika Dialog stake to make acquisitions in Africa, where it has identified Nigeria, Angola, Ghana and Kenya for expansion.

 

“These are the big high-growth markets where we’re still relatively small,” Chief Executive Officer Jacko Maree said by phone today. “If you’re refocusing on Africa, you have to question whether you can do anything in these markets just by building new branches and opening accounts.”

 

With operations in 17 African countries, Johannesburg-based Standard Bank is concentrating on the continent and its 1 billion people to benefit from increased trade and investment- banking transactions with emerging-markets. The lender last year cut 1,641 jobs in Johannesburg and London to offset lower earnings as lending growth slowed and impairment charges rose.

 

The renewed focus on acquisitions is “symptomatic of the tough revenue environment” for South African banks, Khaya Gobodo, head of equities at Afena Capital, said. “It appears that the way to find growth is to buy it.”

 

Standard Bank is moving its Corporate and Investment Banking unit to Johannesburg from London and appointed David Munro, currently the head of its investment banking business, as the division’s chief executive officer, the lender said in a statement today. Rob Leith, the London-based CEO of CIB since 2008, will take a new role as head of strategic expansion.

 

‘Worrying About Opportunities’

“We have to make sure there is at least a small team that is worrying about opportunities; it’s hard to do that just part time,” Maree said. “The obvious markets where we would be keen to look would be places where we are smaller than we would like to be.”

 

The proceeds from the $372 million sale of its 36 percent stake in Russia’s Troika Dialog were expected by the end of the year. Standard Bank paid $300 million for the Moscow-based brokerage in 2009 and it will receive a further payment from any increase in Troika’s value at the end of 2013.

 

In addition to the proceeds from Troika, Standard Bank has an estimated 3 billion rand ($437 million) in surplus cash in its South African operations, according to Faizal Moola, a banking analyst at Avior Research Ltd. in Cape Town. Industrial & Commercial Bank of China (1398) Ltd., which owns 20 percent of Standard Bank, agreed to buy Standard Bank Argentina for as much as $800 million, El Cronista newspaper said on June 17, citing people it didn’t identify. Maree declined to comment on the report.

 

No Compelling Deals

Finance Director Simon Ridley said yesterday excess capital that could not be used to grow the bank’s South Africa and rest- of-Africa franchise would be returned to shareholders once the bank’s capital requirements had been finalized under new Basel regulations.

 

“In general, I’m a much bigger proponent of returning money to shareholders unless you find something absolutely compelling,” Afena Capital’s Gobodo said. “It’s not easy to find compelling deals out there.”

 

Leith’s appointment was a sign that Standard Bank was taking its revised strategy to the next level, he said.

 

“If they have decided that Africa is going to be important, then scale is going to be important,” Gobodo said. “You’re going to have to buy things to build scale.”

 

 

Angola Increases 2011 Budget Spending After Oil Price Beats Its Forecast

By Candido Mendes /www.bloomberg.com/- Jun 23, 2011

 

Angola, sub-Saharan Africa’s second biggest oil producer, increased its budget spending this year by 228 billion kwanza ($2.4 billion) after higher oil prices boosted revenue, according to a finance ministry report submitted to parliament.

 

The southern African nation’s expenditure will rise to 4.38 trillion kwanza, the document, handed to Bloomberg News today in Luanda, the capital, show.

 

The extra money came from more revenue because of an increase in crude oil prices to more than the $68 a barrel estimate the government used for the 2011 budget, it said. The state has increased its reference price to $95.35 a barrel.

 

Cabinda crude surged to $125.46 a barrel in April and was at $112.59 today, according to data compiled by Bloomberg. Angola is producing an average 1.64 million barrels a day and will probably pump 620.5 million barrel this year, the finance ministry said.

 

The government will use 208 billion kwanza of the additional spending to build roads and bridges and help pay for an election.

 

 

 

 

 

 

AU/AFRICA:

 

Sénégal: 102 blessés dont 13 policiers dans les manifestations

DAKAR — Cent deux personnes dont 13 policiers ont été blessées jeudi à Dakar dans les heurts entre forces de l’ordre et manifestants opposés à un projet de réforme constitutionnelle instaurant un “ticket” pour l’élection présidentielle, a-t-on appris vendredi de source policière.

“Nous avons recensé 102 blessés dont 13 policiers au cours de la journée d’hier (jeudi). A part deux manifestants qui ont reçu une balle, les autres sont des blessés légers”, a déclaré à l’AFP un responsable de la police.

Les 13 policiers ont été blessés après avoir “reçu des pierres à la figure”, a indiqué la même source.

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a renoncé jeudi à faire voter le projet de loi controversé qui prévoyait l’élection simultanée d’un président et d’un vice-président à la prochaine présidentielle prévue en février 2012 au Sénégal.

Le texte a été retiré après des manifestations ayant tourné à l’émeute à Dakar, avec des attaques et incendies d’édifices publics et de domiciles de responsables du pouvoir. Des manifestations avaient aussi été organisées à travers le pays.

 

 

 

 

 

UN/AFRICA :

 

US/AFRICA :

 

CANADA /AFRICA :

 

AUSTRALIA/AFRICA :

 

EU/AFRICA :

 

CHINA /AFRICA :

 

INDIA/AFRICA :

 

BRAZIL/AFRICA :

 

 

 

 

 

 

EN BREF, CE 24 Juin 2011 … AGNEWS/DAM,NY, 24/06/2011

 

 

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