[A leading American newspaper says African companies are under mounting pressure from Washington to reduce commercial ties with Iran as part of the growing American global push to squeeze Tehran.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Burundi : un parti de l’opposition dénonce la tenative du pouvoir de “faire rayer” les partis d’opposition de la liste

Xinhua/Mardi 24 janvier 2012

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Le Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU) a rejeté lundi la demande du ministre de l’ Intérieur exigeant aux formations politiques burundaises agréées de déposer à son ministère tous les documents attestant la légalité de leurs partis, y compris les dossiers des membres fondateurs depuis les périodes d’agrément.

 

Léonce Ngendakumana, président du FRODEBU et président en exercice de l’Alliance des démocrates pour le changement (ADC, coalition d’opposition), a précisé lundi au cours d’un point de presse que son parti dénonce les manoeuvres du pouvoir de vouloir “faire disparaître et rayer” de la liste des formations politiques les partis politiques d’opposition.

 

Le président du FRODEBU a rappelé que dans une des dispositions du projet de loi ad hoc, on exigeait à ce qu’après la promulgation de la dite loi, tous les partis politiques devraient redemander l’agrément.

 

Cette disposition, a dit le président du FRODEBU, a été contestée par la majorité des formations politiques à l’exception du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-front pour la défense de la démocratie” (CNDD-FDD) et certains députés, a-t-il précisé.

 

D’après M. Ngendakumana, certains parlementaires avaient souligné après la séance d’adoption de cette loi, qu’ils s’étaient convenus avec au ministre de l’Intérieur Nduwimana de supprimer les clauses contestées.

 

“Nous n’allons pas nous soumettre à une disposition qui ne figure pas dans la loi précitée”, a-t-il insisté.

 

Le ministre burundais de l’Intérieur avait demandé samedi aux présidents des partis politiques agréés à se conformer aux dispositions de la loi sur les partis politiques du 10 septembre 2011, stipulant que “dans un délai n’excédant pas six mois à dater de la promulgation de la présente loi, tous les partis politiques devront se conformer à la présente loi, sauf en ce qui concerne l’agrément”.

 

Il avait également rappelé aux dirigeants des formations politiques que le délai de conformité à cette loi court jusqu’au 10 mars prochain, mais n’avait pas précisé la suite qui sera réservée aux formations politiques qui ne vont pas s’y conformer.

 

 

 

Burundi : extrême confusion autour du cas d’Alexis Sinduhije

Par RFI /lundi 23 janvier 2012

 

Il y a une quinzaine de jours, un des principaux opposants burundais, le président du parti MSD, était arrêté à Dar es Salaam en Tanzanie. Un dossier qui semble avoir été géré dans la plus grande confusion à Bujumbura. La semaine qui s’ouvre s’annonce décisive et à moins d’un retournement de dernière minute, la balance pencherait en faveur de la relaxe d’Alexis Sinduhije, selon des sources diplomatiques à Dar es Salaam.

Bujumbura, expliquent ces sources, aurait mis dans l’embarras le gouvernement tanzanien par son indécision et le double langage constaté dans la gestion du cas de l’opposant burundais Alexis Sinduhije. Ce n’est en effet que vendredi 20 janvier, c’est-à-dire dix jours après l’arrestation du président du MSD, que le procureur de ce pays a finalement reconnu qu’il était à l’origine de son arrestation pour un motif qui en a surpris plus d’un.

 

En effet, il serait impliqué, selon le procureur, dans deux assassinats qui se sont déroulés il y a respectivement dix et onze ans. Un mandat d’arrêt international aurait même été émis depuis le 14 septembre 2011, une affirmation plutôt en contradiction avec les propos du porte-parole du gouvernement burundais qui assurait encore la veille que le gouvernement n’était pas au courant d’un quelconque fait reproché à l’opposant.

 

En clair, le pouvoir burundais ne sait sur quel pied danser, expliquent des observateurs, car officiellement il appelle l’opposition en exil au dialogue sous la pression de ses bailleurs de fonds alors qu’en réalité il est engagé dans une lutte à mort contre des opposants qu’il accuse d’être derrière les nouvelles violences au Burundi. D’où ce grand écart qui donne une forte impression de confusion.

 

 

 

Burundi : deux hommes armés tués dans une attaque en province de Cibitoke

Xinhua/Lundi 23 janvier 2012

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Plusieurs hommes armés en tenue militaire ont pillé dimanche soir certains ménages de la commune Buganda dans la province de Cibitoke (Ouest du Burundi) et deux d’entre eux ont été tuées lors des fusillades, a-t-on appris lundi de la radio Isanganiro captée à Bujumbura dans son édition de la mi-journée. 

 

Selon les témoignages d’une dame rescapée, l’attaque avait commencé  à 21h00 quand cinq hommes armés ont fait irruption dans son ménage.

 

“Ces individus armés m’ont obligé de s’allonger par terre et ont plaqué l’arme sur moi  après m’avoir dépouillé de mon téléphone  et une certaine somme d’argent”, a-t-elle confié.

 

Elle a affirmé également que les tirs nourris ont débuté quand elle était dans la chambre avec deux de ces hommes armés en vue de leur rajouter un autre montant d’argent qui constituait une condition pour  ne pas se faire tuer.

 

Ces fusillades, a-t-elle indiqué, ont toutefois emporté la vie de deux hommes armés parmi ce groupe.

 

D’après une source policière, ces assaillants seraient venus de la République Démocratique du Congo (RDC).

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwanda war-crimes suspect deported

Associated Press/January 23, 2012

 

MONTREAL— A Rwandan man has been deported from Canada for allegedly helping incite that Rwanda’s genocide, Rwanda’s foreign minister said Monday.

 

Leon Mugesera was taken to an airport in Montreal by Canadian border-services agents and Rwandan Foreign Minister Louise Mushikiwabo later confirmed in a twitter account note that he had left on a plane bound for Kigali, Rwanda’s capital.

 

Mugesera, 59, had been living in Canada for nearly two decades and was wanted in Rwanda on charges stemming from the 1994 massacre.

 

A former Rwandan political operative, Mugesera delivered a fiery anti-Tutsi speech in the leadup to the 1994 genocide. In that 1992 speech, he referred to Tutsis as “cockroaches” and called for their extermination.

 

He is among the first Western refugee claimants to be sent back to face charges.

 

Amid a flurry of legal activity, Mugesera lost two judicial battles Monday in provincial and federal courts, paving the way to his expulsion. A a spokesman for Canada Border Services Agency said they would not confirm the deportation due to privacy laws.

 

At Montreal’s Pierre Elliott Trudeau International Airport, a small group of Mugesera’s supporters gathered in a tearful huddle. The group left the airport without making any statements to the media.

 

His case is among several following recent rulings by the European Human Rights Court and the International Criminal Tribunal for Rwanda, which have ordered the transfer of alleged war criminals.

 

Mugesera is accused in Rwanda of inciting genocide and crimes against humanity. His 1992 speech seen as one of the triggers that led to a 100-day massacre of Tutsis and Hutu moderates two years later.

 

Up to one million Rwandans died during a three-month slaughter.

 

 

 

Rwanda: Waiting With Bated Breath for Controversial News

Allan Brian Ssenyonga/The New Times/22 January 2012

 

opinion

 

The International Criminal Court is set to make its announcement on the fate of the key suspects of the Kenyan Post Election Violence that saw more than 1000 people killed and hundreds of thousands displaced.

 

The news is expected to reveal whether charges are to be brought against the infamous Ocampo 6 who are suspected to have in one way or another fanned the flames of the violence. The much anticipated announcement is expected to be posted on the ICC website at approximately 1330 hrs (Kenyan time), time when most working class Kenyans will be having their lunch break. Anyone visitor to Kenya may be shocked to see people stopping and standing still on streets when the national flag is being lowered.

 

An almost similar scenario may be witnessed this coming Monday as the outcome of that pronouncement also holds the key to the political careers of some of Kenya’s biggest politicians, Deputy Prime Minister Uhuru Kenyatta and Eldoret North MP, William Ruto who are both interested in the top seat in the forthcoming general elections to replace Mzee Mwai Kibaki.

 

The other key suspects include the former Police Commissioner Hussein Ali, Cabinet Secretary Francis Muthaura, MP Henry Kosgey as well as radio journalist Joshua Arap Sang. Kenyans have been urged to remain calm and not engage in violence regardless of what the outcome will be. Those concerned especially Ruto and Uhuru have urged people to pray for them but also not to expect anything less than a confirmation of their innocence.

 

Kenyans suffered a lot during the 2007 and early 2008 violence with many still living in refugee camps. Some are hoping that justice is done and impunity is punished but at the same time others are hoping for the best for those involved considering that anything less may crush the political careers of those they look up to.

 

As we all join in the waiting, we hope whatever decision is taken, peace prevails in Kenya. Peace in Kenya is very important considering how much reign Kenya has over the economy of the region. Any slight disturbance and the rest of our economies are put on their knees.

 

The Kenyan port of Mombasa supplies Uganda, Rwanda, Burundi and Eastern Democratic Republic of Congo with goods and supplies on a daily basis. This power that Kenya continues to hold over other East African nations should be a serious concern to the leaders of other countries.

 

Our leaders should be preoccupied with the fast tracking of various infrastructural projects like railways, and roads from the Tanzanian port of Dar es Salaam to ease the dependence on the port of Mombasa. The current situation clearly looks like putting eggs in one basket since a slight interruption often results in shortages that bring life to a painful state in Uganda, Rwanda, Burundi and eastern DRC.

 

Meanwhile in Tanzania negligence, unprofessionalism and corruption were cited as the reasons behind the disaster in which MV Spice Islander ferry which sank and claimed the lives of 203 passengers. The boat which was licensed to carry only 600 passengers had been loaded with unknown tonnes of cargo and over 2470 passengers on the fateful day.

 

Water transport remains a deadly venture for many East Africans and one of the least exploited modes of transport and one that is poorly regulated allowing those looking for quick profits to risk the lives of passengers almost daily.

 

Moving over to Uganda which has of late gained a reputation for having a lot of protests with no clear results, some good news emerged. The three day city traders’ protest was called off in a peaceful although not conclusive way.

 

As the traders were opening their shops and counting the losses made, some rather interesting news hit the social media platforms and spread like a wild fire of both joy and controversy. It emerged that the King of Buganda, Ronald Muwenda Mutebi II had fathered a son named Richard Ssemakookiro about six months ago.

 

Many Buganda royalists were excited about the news while moralists and many who simply were confused by the news instantly engaged in debates on whether it was right for the King to father a child with a lady other than the current Queen of Buganda. The debate focused on whether what he did was right or acceptable in today’s world.

 

Unfortunately most of the debates took on emotional tones depending on who you spoke to and how they felt about the cultural institution and their religious or cultural affiliations and social decorum was thrown out of the window.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RD Congo – l’Etat veut réduire la pauvreté de 20% d’ici à 2017

Yannick HOTO  /www.afreeknews.com/ 23 Janvier 2012

 

C’est l’objectif fixé par la République Démocratique du Congo(RDC) d’ici à 5ans. La nouvelle a été donnée par le Ministre congolais des Finances Augustin Matata Ponyo.

 

Cette nouvelle peut faire sourire plus d’un observateur quand on sait que l’économie de la République Démocratique du Congo va mal. Pis, deux tiers des 67,8millions d’habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec : 1,25 dollar par jour. Considéré comme l’un des pays les moins propices aux affaires, la RDC a basculé dans le rouge ces dernières décennies. Selon le rapport ¨Doing Business 2012¨qui évalue l’environnement des affaires dans le monde, la République démocratique du Congo est classé 178e sur 183 pays. Le rapport ¨Doing Business¨ s’est basé sur 11 facteurs relatifs à la vie des affaires pour établir ses conclusions. Ces facteurs qui comprennent entres autres la facilité de faire des affaires, la protection des investisseurs, obtention des prêts… constituent la base de données de ce rapport.

 

Pourtant Augustin Matata Ponyo croît dur comme fer et le rapport de ¨Doing Business¨ mis à jour récemment ne semble pas émousser optimisme. Il donne une vision globale de ce qu’on peut appeler ¨sa stratégie¨ : « si les réformes sont établies vigoureusement, si la stabilité du cadre macroéconomique est maintenue, si le climat des affaires s’améliore… ».Pour réussir ce pari, la République Démocratique du Congo devrait s’inspirer de l’exemple des pays tels que le Singapour, la Chine et la Nouvelle Zélande qui sont respectivement 1e ,2e et 3e au classement ¨Doing Business¨.C’est loin d’être le cas pour l’instant.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur24012012.doc

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