[Democratic Republic of Congo opposition leader Etienne Tshisekedi has called on the security forces to stop obeying orders from President Joseph Kabila.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

ICC orders the release of an alleged Rwandan rebel leader

By the CNN Wire Staff/December 19, 2011

 

(CNN) — The International Criminal Court has dismissed charges against Callixte Mbarushimana, an alleged Rwandan rebel leader, and ordered his release.

 

Mbarushimana was arrested in France last year under an ICC warrant involving allegations of mass rape and other crimes committed in the Democratic Republic of Congo.

 

Prosecutors had argued he was a senior member of the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) — a group that the ICC blames for instigating war in Congo as part of its efforts to topple the government in neighboring Rwanda.

 

But ICC judges declined to confirm the charges and ordered Mbarushimana’s release. Their decision is open to appeal.

 

They “found that there was not sufficient evidence to establish substantial grounds to believe that Callixte Mbarushimana could be held criminally responsible … for the eight counts of war crimes and five counts of crimes against humanity brought against him by the Prosecutor,” according to a statement from the ICC.

 

Mbarushimana left Rwanda in the aftermath of the war and worked for the United Nations until he was dismissed in 2001 when it was revealed that he was the subject of an investigation by the United Nations’ own criminal tribunal for Rwanda.

 

In 2005, CNN spoke with Mbarushimana in France, where he had refugee status. He maintained his innocence.

 

“I am not afraid of justice. What I am afraid of is injustice, like what is taking place in Rwanda for instance, where people are not really tried properly,” he said then.

 

 

 

Rwanda: African Nations Vow to Streamline Minerals Trade

18 December 2011/The New Times

 

African Union (AU) Ministers, on Friday, adopted a declaration of intent to implement the Africa Mining Vision into Action.

 

This was during the end of a five-day second AU ministerial conference on a sustainable future for Africa’s extractive industry held in Addis Ababa, Ethiopia.

 

The Africa Mining Vision suggests a number of ways in which the mineral resource development can be implemented on a country-by-country basis.

 

Speaking at the end of the forum, the Ethiopian Minister for Mines, Sinkinesh Ejigu, urged Africa’s development partners, at a roundtable on the implementation of the Mining Vision, to play a key role helping overcome the challenges confronting the mining sector.

 

“In order to implement this vision, we need to create a transparent, equitable exploitation of mineral resources to underpin broad-based sustainable growth and socio-economic development,” she asserted.

 

Ejigu stated that much effort is needed among African countries to turn the mining vision into action and to develop a competitive African mineral industry.

 

The December 16 Addis Ababa Declaration also urges African countries ‘to swiftly reform their policy space to align it to the tenets of the Africa mining vision that integrates the mining sector into broader social and economic developmental processes’.

 

Amadou Cisse, Mali’s Minister of Mines, stressed that Africa Mining Vision action Plan is a continental tool for guiding the prudent, transparent and efficient development and management of Africa’s mineral resources.

 

“We must put into consideration this vision as it encompasses so many areas of development that will contribute to the eradication of poverty and secure intergenerational equity,” he emphasized.

 

Speaking to The Sunday Times, Charles Twayigize, the Mines Registrar at the Rwanda Natural Mineral Resources Authority, stated that the Ministry of Natural Resources will implement the mining vision within the Rwandan context.

 

“Currently, in Rwanda, we are carrying out a survey to find out the mineral reserves in our country as a means of transforming our country’s mining sector. This vision is very vital since it serves as a tool to improve the mining industry,” said Twayigize.

 

The conference brought together mining ministers from several countries, including; Algeria, Congo, Ethiopia, Mali, Mozambique, Namibia and Zambia, as well as other senior officials from more than 29 African countries. Also in attendance were representatives from the regional economic communities, development partners in the mining industry, academics and specialists in the sector.

 

Australia, the World Bank, Canada, Sweden and the European Union expressed commitment to support the continent’s mining vision and action plan.

 

The declaration also calls on the African Union Commission, in collaboration with the Economic Commission for Africa as well as the African Development Bank, to support the implementation of the programme at country level.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RD du Congo: Tshisekedi appelle l’armée à lui obéir et veut arrêter Kabila

18.12.2011/www.tdg.ch

 

Présidentielle | L’opposant congolais, battu à l’élection présidentielle qu’il dit truquée, s’est déclaré dimanche président élu et a promis une récompense pour la capture de Joseph Kabila.

 

L’opposant congolais Etienne Tshisekedi, battu à l’élection présidentielle qu’il dit truquée, s’est présenté dimanche comme le président élu. Il a appelé l’armée à lui obéir et promis une récompense pour la capture de Joseph Kabila.

 

Un proche du président Kabila, réélu officiellement avec 49% des voix contre 32% pour son principal adversaire, a jugé qu’il s’agissait d’une mise au scène et affirmé que M. Tshisekedi en faisait de même du temps de l’ancien président Mobutu Sese Seko.

 

Les menaces de ce vétéran de la politique en République démocratique du Congo (RDC) font cependant planer la menace d’affrontements après l’élection présidentielle du 28 novembre, que des observateurs internationaux disent entachée de fraudes.

 

«Je vous demande, à vous tous, de rechercher ce monsieur (Kabila) partout où il est dans le territoire national et de me l’amener ici vivant», a dit Etienne Tshisekedi à l’occasion de sa première conférence de presse depuis la publication des résultats.«Celui qui m’amènera Kabila ici ligoté aura une récompense très importante», a-t-il ajouté depuis le jardin de sa maison à Kinshasa.

 

«De même le gouvernement de M. Kabila est démis depuis ce jour. Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de l’armée nationale congolaise, je vous enjoins de n’obéir qu’à l’autorité légitime. La police nationale souveraine, vous ferez de même», a dit M. Tshisekedi d’un ton comminatoire.

 

Kabila soutenu par l’armée

 

Le président Kabila, réputé être à Kinshasa dimanche soir, jouit du soutien de l’armée même si la capitale est majoritairement favorable à son rival. Une vingtaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avant et après le scrutin, lorsque des opposants à Kabila ont manifesté et accusé le gouvernement d’avoir truqué le vote.

 

La Cour suprême a validé vendredi les résultats de l’élection. La mission d’observation du Centre Carter, chargée de surveiller le processus électoral, a estimé que les résultats donnant la victoire à M. Kabila n’offraient pas la crédibilité requise.

 

Joseph Kabila a admis la semaine problème qu’il y avait eu des «problèmes» durant l’élection mais affirmé que la légitimité du résultat ne pouvait être mise en doute.

 

Le scrutin du 28 novembre, le premier organisé par les autorités congolaises elles-mêmes depuis la guerre civile de 1998-2003 qui a fait plus de cinq millions de morts, était censé ramener la stabilité dans ce pays, l’un des plus pauvres au monde.

 

 

 

RD Congo-Belgique: Didier Reynders boude l’investiture de Kabila

Pana /18/12/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Actualités en RD Congo – Le ministre belge des Affaires étrangères boude la cérémonie d’investiture du président Kabila – Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé qu’il ne se rendra pas à Kinshasa pour représenter la Belgique à la cérémonie d’investiture du président Joseph Kabila, prévue pour mardi 20 décembre. En début de semaine, le  ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe, s’était entretenu à Bruxelles avec le chef de la diplomatie belge à qui il avait remis l’invitation à  la cérémonie d’investiture du président proclamé vendredi par le Cour suprême de justice (CSJ) de la République démocratique de Congo..

 

Dans une déclaration samedi à  la presse, Didier Reynders regrette que la Cour suprême de justice  n’ait pas tenu compte des irrégularités  dénoncées par les missions internationale d’observation électorale, dont celle de l’Union européenne et le Centre Carter.

 

Toutefois, le chef de la diplomatie belge  a indiqué qu’il se rendrait au Congo, après la publication des résultats des élections législatives, et la formation du nouveau gouvernement congolais. ‘je pourrai ainsi rencontrer le Président Kabila et les,autres acteurs politiques congolais’, à-t-il dit.

 

Cette déclaration du chef de la diplomatie belge a eu pour effet Immédiat de calmer la colère des milliers de Congolais qui manifestaient   au quartier  Matonge de Bruxelles,où plusieurs dizaines de voitures ont été cassées  et de vitres de magasins brisées, au cours de violents affrontements avec la police qui a procédé à des dizaines d’arrestations.

 

Les manifestants qui protestaient contre la réélection du président Kabila, ont menacé de représailles le gouvernement belge, en promettant de voter désormais pour le parti nationaliste flamand, la NVA, qui milite en faveur de la  séparation entre les Flamands (parlant le néerlandais)  et les Wallons (francophones), en lieu et place de l’actuel Etat fédéral Belge.

 

 

 

RDC:Les opérateurs alignent des pertes de près de deux millions de dollars américains

Publié par La Rédaction, /direct.cd/ le 19 décembre 2011

 

Le chiffre non officiel est le résultat d’un simple calcul du manque à gagner quotidien s’élevant à 150 000 dollars depuis l’entrée en vigueur de la mesure, soit du 5 au 18 décembre représentant environ deux semaines. Brisant leur silence, les opérateurs de téléphonie mobile ont attiré l’attention du vice-Premier ministre en charge des Postes, téléphone et télécommunications (PTT), Louis Alphonse Koyagialo, sur les conséquences socio-économiques de la mesure de son collègue de l’Intérieur qui a suspendu le service de messagerie téléphonique (SMS) pour préserver l’ordre public dans le pays. Il s’agit, ont déclaré les représentants des opérateurs au patron des PTT, de prendre en considération la perte quotidienne moyenne d’environ 150 000 dollars américains.

 

Dans leur démarche, les sociétés, littéralement asphyxiées, proposent la levée de la mesure tout en insistant sur l’encadrement nécessaire pour rassurer le gouvernement. Le service de messagerie joue un rôle stratégique sur plusieurs points, notamment la sécurité tant à l’échelle nationale qu’au niveau du citoyen qui peut y recourir à tout instant en cas de danger sur son intégrité physique pour appeler à l’aide en évitant des appels vocaux. Au-delà, le facteur socio-économique ne peut être  négligé et les pertes portées au public traduisent justement l’impact même des SMS sur le vécu quotidien des Congolais.

 

Rien n’indique encore une éventuelle levée rapide de la mesure devant la pression exercée par les opérateurs de téléphonie mobile. Pourtant, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC), une proposition allant dans ce sens a bien été prise en compte lors des discussions. Le gouvernement n’attendrait plus que l’élaboration d’un document reprenant de manière structurée et par écrit les moyens des opérateurs afin que l’examen se fasse dans les plus brefs délais à son niveau. Tout sera fait pour répondre rapidement aux exigences du gouvernement, a rassuré la FEC.

 

Entre-temps, Louis Alphonse Koyagialo a entamé ces derniers jours une série de consultations avec les milieux des télécommunications pour réaliser un état des lieux du secteur. « Nous sommes désagréablement surpris de cette mesure de suspension des SMS. Beaucoup parmi nous pensons qu’il s’agit d’une grave entrave à la liberté des personnes. Le bon moyen aurait été de prévenir certaines situations et de mettre en œuvre des stratégies au lieu de chercher à contrôler les choses de cette façon. Pour notre part, en ce qui concerne le secteur des télécoms dans sa diversité, nous attendons beaucoup du gouvernement sur le plan de l’expertise et des politiques nationales. Pour l’instant, nous avons vraiment l’impression de ne pas avoir d’interlocuteur », a déclaré un expert sous couvert d’anonymat.

 

 

 

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Lire suite du document : bur19122011.doc

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