[West Africa’s regional leaders scramble to restore order in Mali and Guinea-Bissau.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Le Burundi cherche à augmenter sa capacité de production d’électricité

mardi 17 avril 2012/ Xinhua

 

BUJUMBURA, 16 avril (Xinhua) — Malgré le potentiel électrique exploitable de près de 1.300 MW, la capacité de production du Burundi est seulement de près de 32 MW, a déploré lundi à Bujumbura le ministre burundais de l’Energie et des Mines, Côme Manirakiza lors d’une rencontre avec les représentants du secteur industriel et artisanal.

 

Au cours de cette réunion, qui avait notamment comme objectif de solliciter l’apport du secteur privé en matière d’ investissement dans le domaine énergétique, M. Manirakiza a révélé que la consommation moyenne nationale ne dépasse pas 23 KWh par personne et par an et reste l’une des plus faibles d’Afrique.

 

Selon le ministre burundais du l’Energie et des Mines, la faible production d’électricité est essentiellement due au manque de nouveaux investissements dans le secteur pendant plus de deux décennies, au manque de financement pour l’entretien optimal des installations électriques existantes, à l’incapacité financière de la société nationale de l’Eau et de l’Electricité (Regideso) pour faire fonctionner la capacité thermique existante.

 

Des actions d’investissement du gouvernement ne suffisent pas pour satisfaire la demande du Burundi à long terme, caractérisée par la mise en oeuvre du projet de raffinerie du Nickel de Musongati (sud-est) avec un minimum de besoins en capacité de 200 MW, la naissance ou de la réhabilitation de nouvelles unités et l’ électrification rurale nécessaire pour améliorer les conditions de vie de la population.

 

M. Manirakiza a déclaré que le gouvernement burundais a initié certaines actions pour réduire le déficit énergétique. Il s’agit notamment de la construction de la Centrale hydroélectrique de Mpanda (10,4 MW), de la centrale hydroélectrique sur la rivière Kaburantwa (20 MW), et d’une nouvelle centrale thermique d’une puissance de 5 MW à Bujumbura.

 

D’autres projets prévues sont notamment la construction de la centrale hydroélectrique sur la rivière Kagunuzi (12 MW), de la centrale hydroélectrique de Ruzizi III (145 MW), dans le cadre de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) où le Burundi pourra avoir une part de 49 MW, de la centrale hydroélectrique de Rusomo-falls (80 MW), qui va relier le Burundi, la Tanzanie et le Rwanda et où le Burundi pourra bénéficier d’ environ 27 MW.

 

 

 

Le Ministre Reynders reçoit M. Gervais Rufyikiri, Second Vice-Président du Burundi

16/04/2012/Par : Belgium – Ministry of Foreign Affairs /Provided by PR Newswire/www.starafrica.com

 

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 16 avril 2012/African Press Organization (APO)/ — Le…

 

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 16 avril 2012/African Press Organization (APO)/ — Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a rencontré ce lundi matin le Second Vice-Président du Burundi Gervais Rufyikiri, qui était accompagné du Ministre des Affaires étrangères Laurent Kavakure et de la Ministre de l’Agriculture Odette Kayitesi.

 

Ils ont ensemble fait le point sur les relations bilatérales riches et variées entre les deux pays. Parmi les prochaines dates-clefs, les ministres ont fait référence au comité des partenaires prévu fin mai, à la prochaine visite du Président Nkurunziza en Belgique prévue mi-juin et enfin à la présence belge lors des cérémonies de commémoration du 50ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, le 2 juillet prochain.

 

Le Second Vice-président burundais a dressé un tableau des mesures prises par son pays pour lutter contre la corruption et a donné un aperçu du Cadre stratégique de lutte Contre la Pauvreté II (CSLP II). Il a demandé à la Belgique de soutenir celui-ci mais aussi de plaider en sa faveur auprès des autres bailleurs.

 

Le Ministre Reynders a assuré son interlocuteur du fait que la Belgique était aux côtés du Burundi, tant pour les défis économiques et de lutte contre la pauvreté que pour les défis politiques de réconciliation, de respect des droits de l’homme, de justice fiable et de dialogue politique. « Nous poursuivons l’objectif commun d’une vie paisible pour tous les Burundais. »

 

Le Ministre Reynders se rendra au Burundi au début du mois de juillet à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance du pays.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwandan opposition leader withdraws from her trial

By EDMUND KAGIRE/Associated Press/Posted on Mon, Apr. 16, 2012

 

KIGALI, Rwanda — A top Rwandan opposition leader said Monday she is withdrawing from a trial in which she faces charges of terrorism, citing a lack of judiciary independence.

Victoire Ingabire said she will no longer report to court to answer to charges she alleges are politically motivated.

Ingabire, who faces charges related to threatening state security, genocide denial and promoting ethnic division, has been in detention since October 2010. She has maintained her innocence against charges of genocide denial and ethnic divisionism. Her trial, along with that of her four co-accused, has been going on since September 2011.

“I cannot carry on with this case,” she told judges Monday. “My trust in the Judiciary has waned. I and my legal representatives will not report to this court anymore.”

The politician said that on several occasions the country’s top leadership has said that she would be incarcerated and that she expects no less than that.

State prosecution described Ingabire’s decision as “absurd and untimely,” and one that undermines the country’s justice system. Rwanda’s Deputy Prosecutor Alphonse Hitiyaremye said they will carry on with the case, despite Ingabire’s withdrawal.

“She was done with her defense, it was the turn of the prosecution to respond to defense and we expect the court will go ahead to listen to prosecution and the sentences it is asking for Ingabire,” Hitiyaremye said.

Prosecutors in this trial have also accused Ingabire of offering money to rebels in the Congo to form a new militia. They also said that Paul Rusesabagina, portrayed as a hero by Don Cheadle in the film “Hotel Rwanda,” was Ingabire’s accomplice, though he lives in the U.S. and has not been charged.

Ingabire, who lived in the Netherlands for many years, returned to Rwanda in January 2010. Shortly after her return, she questioned why no Hutus were commemorated in a national monument to the genocide and promised to help Hutu prisoners.

It is illegal to question the official history of the genocide – something Ingabire, a Hutu, says should be allowed by a democratic government.

She was arrested several times following speeches, and banned from running in August 2010 presidential elections. She was eventually jailed.

The case against Ingabire and her four co-accused has highlighted Rwanda’s struggle to move beyond the 1994 genocide, when extremist Hutus killed more than 500,000 Tutsis and moderate Hutus in Rwanda.

Ingabire’s trial has attracted international attention and is being closely observed by human rights groups. Many embassies in Rwanda have also sent observers.

Members of opposition parties were frequently arrested in the lead up to the August 2010 elections and journalists who have published articles critical of the government have been jailed or found dead. The mutilated body of one senior opposition figure was found three weeks before the presidential election. President Kagame was re-elected with 93 percent of the vote.

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RDC CONGO:

 

Glencore dément acheter du minerai extrait illégalement en RDC

Le Monde.fr avec AFP/ 16.04.2012

 

Deux associations suisses, Pain pour le prochain et Action de carême, ont mené l’enquête sur les activités du géant des matières premières Glencore en République démocratique du Congo (RDC). Après plus de six mois de recherches avec des associations congolaises, elles avancent dans un rapport (document PDF) que l’entreprise, dont le siège social est en Suisse, se fournit en minerai extrait illégalement dans une de ses mines dans la province du Katanga, riche en minerais.

 

Les ONG pointent du doigt la mine à ciel ouvert de Tilwezembe – une concession de la société Kamoto Copper Company, elle-même une coentreprise de Katanga qui appartient à 75 % à Glencore. L’activité y a été suspendue en 2008 et depuis, le site “grouille d’activité et plus de 1 600 mineurs artisanaux extraient le cuivre et le cobalt des sous-sols, sous le contrôle du négociant libanais Misa Mining”, expliquent les organisations dans leur rapport.

 

Glencore a démenti lundi 16 avril ces accusations, affirmant qu’elle “n’est aucunement impliqué dans l’exploitation artisanale de mines en RDC”, selon un porte-parole du groupe. D’après lui, les affirmations des associations sont “sans fondement”.

 

“EXTRÊME PRÉCARITÉ”

 

Dans cette mine, située dans le sud de la RDC, “près de 700 ‘creuseurs’ (…) sont des mineurs ou des enfants” et “les conditions de travail et de vie sont d’une extrême précarité”, avec des puits sans structure de sécurité, selon les deux ONG. Ces dernières déplorent également les mauvaises conditions d’hygiène et de santé.

 

Glencore se défend en affirmant que le site a été envahi courant 2010 par des mineurs artisanaux. “Nous sommes en discussion avec le gouvernement (…) et nous avons demandé aux autorités de nous aider pour évacuer ces mineurs”, a poursuivi le groupe. Qui se dit extrêmement prudent en raison de mauvaises expériences vécues par d’autres sociétés, où des tentatives d’évacuation des mineurs se sont soldées par des violences et des morts.

 

Le rapport, baptisé “Contrats, droits humains et fiscalité : comment une entreprise dépouille un pays”, reproche à Glencore de se fournir auprès de ces mineurs artisanaux. Sa filiale Mopani, en Zambie, se procure par ailleurs le minerai via deux intermédiaires libanais, Misa Mining et Groupe Bazano, qui bénéficient d’un monopole et sous-payent les mineurs artisanaux, affirment les ONG.

 

L’année dernière, la société Glencore, premier producteur de cuivre au monde, a été épinglée dans un documentaire pour ses activités dans la mine de cuivre de Mopani en Zambie, extrêmement polluante selon cette enquête journalistique. Celle-ci laissait aussi entrevoir un système d’évasion fiscal à grande échelle :

 

À QUI PROFITE LE CUIVRE ? ZAMBIE . from Socrate on Vimeo.

 

 

 

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur17042012.doc

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