[The African Union (AU) has commended the agreements reached between Khartoum and Juba after their negotiations in the Ethiopian capital, Addis Ababa.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

  

Burundi : 700 millions USD promis pour la mise en oeuvre du plan d’investissement agricole

Chine Nouvelle (Xinhua) – Dismas Zhou/www.chine-informations.com/ le 15-03-2012

 

Le montant global destiné à appuyer le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA) 2012- 2017 promis par les bailleurs de fonds participant à une table ronde de mobilisation financière pour ce plan, mercredi et jeudi à Bujumbura, est estimé à environ 700 millions USD alors que la somme nécessaire dépasse un milliard USD.

 

Les partenaires au développement ont recommandé au gouvernement du Burundi de prendre en main les questions foncières qui sont à l’ origine de la majorité des litiges pendantes devant les juridictions et des assassinats, de maîtriser l’aspect démographique, d’encadrer la population rurale et de mettre l’ homme au centre du développement.

 

L’ambassadeur de Chine au Burundi, YU Xuzhong, a particulièrement recommandé au Burundi de “ne pas trop dépendre de l’extérieur mais de compter sur ses propres forces en mettant l’ homme au centre du développement”, et a précisé que son pays a inscrit le secteur agricole dans les priorités dans le cadre de coopération bilatérale sino-burundaise.

 

Cette aide transparaît en matière de formation des experts, de l’octroi du matériel agricole, de la recherche agronomique, dans l’ investissement dans ce secteur par certaines entreprises privées chinoises, a révélé M. YU. 

 

Une quinzaine des bailleurs de fonds ont participé à cette table ronde de mobilisation des ressources financières pour la mise en oeuvre du PNIA.

 

L’agriculture burundaise est confrontée à des défis d’ordre agronomique comme la dégradation des sols, l’exigüité des terres cultivables, le manque d’intrants agricoles surtout les engrais à cause du faible pouvoir d’achat des agriculteurs, la recrudescence des maladies et les ravageurs des plantes. D’autres problèmes auxquels fait face l’agriculture burundaise sont d’ordre climatique, technologique, et la pression démographique.

 

 

 

Une grève générale pourrait frapper le Burundi à partir du 26 mars

Vendredi 16 mars 2012 /Xinhua

 

BUJUMBURA (Xinhua) – La Confédération Syndicale du Burundi (COSYBU) composée de 32 organisations syndicales et la Confédération des Syndicats Libres du Burundi (CSB) qui compte 12 syndicats ont lancé jeudi un préavis de grève générale.

 

Selon une correspondance signée conjointement par les dirigeants des deux organisations syndicales et transmise au ministère burundaise de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, la grève générale pourrait devenir effective après les délais légaux de six jours “ouvrables”, soit à partir du lundi 26 mars, si d’ici là le gouvernement n’a pas satisfait à trois exigences syndicales.

 

Si le gouvernement “ne met pas en place un cadre de dialogue chargé d’étudier les questions relatives à la vie chère, ne suspend pas la hausse des prix de l’ eau et de l’électricité (…) et ne ramène pas rapidement à l’ étude le projet de loi portant institution de l’Impôt Professionnel sur le Revenu (IPR) de certains cadres politiques, cadres et autres agents de l’Etat afin qu’il soit adopté par le parlement”, la grève générale aura lieu après des délais réglementaires d’expiration du préavis, ont indiqué la COSYBU et la CSB.

 

La COSYBU et la CSB protestent contre une hausse exorbitante des tarifs de l’eau et de l’électricité à deux reprises et en six mois dans des proportions de 367% pour l’eau et 266% pour l’électricité au sein de la Régie des Eaux et de l’Electricité (REGIDESO).

 

Elles dénoncent également la “situation inédite où les mandataires politiques et autres dignitaires prestant dans certaines organes, bénéficiant des rémunérations les plus élevées, ne sont pas malheureusement pas soumis à l’impôt, alors que le petit travailleur ayant un revenu mensuel dépassant 40.000 FBU paie régulièrement son impôt”.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwanda woman’s immigration case ends in mistrial

Associated Press/ Friday, March 16, 2012

 

Concord, N.H. — A federal judge declared a mistrial in the case of a New Hampshire woman accused of lying to obtain U.S. citizenship by denying her role in the 1994 Rwanda genocide after jurors failed to reach a verdict Thursday.

 

Jurors deadlocked on two counts in the case of Beatrice Munyenyezi who became a U.S. citizen in 2003 and faced deportation to Rwanda with a conviction.

 

Authorities said she was an extremist Hutu who killed and enabled the rapes of untold Tutsi victims – not the innocent refugee she claimed to be in 1995, when she applied for a visa and for U.S. citizenship.

 

To prove Munyenyezi lied on her immigration and naturalization papers, prosecutors had to convince the jury she took an active part in the genocide, contrary to sworn statements on the federal forms. Prosecution witnesses testified they saw her direct rapes and killings, but her relatives testified they never saw that, nor did they see her carry a gun or wear a military uniform. They said Munyenyezi, who was pregnant with twins at the time, mostly stayed inside the family-owned hotel that prosecutors said was the scene of the some of the brutality.

 

She was imprisoned and held without bail after she was charged in June 2010 with federal citizenship fraud, accused of lying about involvement in the genocide, where at least 500,000 ethnic Tutsis and moderate Hutus were killed.

 

Federal prosecutors decline to say how Munyenyezi came to their attention. But in court documents, immigration agents describe interviews with alleged witnesses to the atrocities.

 

A federal affidavit says Munyenyezi and her husband, Arsene Shalom Ntahobali, were extremist Hutus who participated in roadblocks and ID checks that resulted in numerous Tutsi rapes and killings. Ntahobali and his mother, Pauline Nyiramasuhuko, were prominent defendants in the United Nations’ international crimes tribunal on Rwanda, both charged with genocide and crimes against humanity. They were sentenced to life in prison last June. Ntahobali also was convicted of rape.

 

Munyenyezi testified as a defense witness at her husband’s trial in 2006.

  

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RDC : Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI

www.pressafrik.com/Vendredi 16 Mars

 

Le procureur de la CPI a indiqué qu’il demanderait une peine proche du maximum contre l’ancien chef milicien congolais Thomas Lubanga. Luis Moreno Ocampo veut maintenant obtenir l’arrestation de son co-accusé dans la guerre civile en Ituri, Bosco Ntaganda, aujour dhui général dans l’armée de la République démocratique du Congo. Le procureur de la Cour l’a annoncé le 15 mars lors d’une conférence de presse à La Haye. Bosco Ntaganda fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI depuis 2006.

 

Il joue au tennis au bord du lac Kivu, et dîne dans les meilleurs restaurants de Goma. Bosco Ntaganda a intégré l’armée congolaise il y a trois ans au rang de général.

 

Pourtant, en 2006, il a fait l’objet du même mandat d’arrêt que Thomas Lubanga. En Ituri, quelques années plus tôt, Bosco Ntaganda était l’adjoint de Thomas Lubanga à la tête de la milice UPC. « Les deux hommes étaient toujours ensemble », se souviennent des témoins.

 

La justice a rattrapé Thomas Lubanga qui vient d’être déclaré coupable, mais la Cour pénale internationale attend toujours que les autorités congolaises livrent son co-accusé.

 

« Il est temps de l’arrêter », soulignait hier le procureur de la Cour. D’après ses collaborateurs, Luis Moreno Ocampo compte se rendre lui même à Kinshasa d’ici la fin de son mandat en juin pour exiger l’arrestation de Bosco Ntaganda.

 

Le procureur de la CPI annonce aussi qu’il va demander qu’un deuxième mandat d’arrêt soit délivré contre Bosco Ntaganda. Après huit ans d’enquête sur la RDC, il pense disposer maintenant assez d’éléments pour le poursuivre aussi pour meurtre et pour viol.

 

Voilà qui permettrait de colmater une faille du procès Lubanga. Il a beaucoup été reproché au procureur Luis Moreno Ocampo de s’être contenté de poursuites pour enrôlement d’enfants alors que la milice de Thomas Lubanga et de Bosco Ntaganda est accusée de massacres en Ituri.

Source: RFI

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur16032012.doc

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