[The BBC’s Nawaz Shah says it is unclear who kidnapped the MSF doctors Police in Kenya say they are hunting for the gunmen responsible for abducting two female Spanish aid workers near the Kenya-Somalia border.]

BURUNDI :

Burundi: Les magistrats durcissent le bras de fer avec la tutelle

Pana /12/10/2011

Les magistrats du Burundi durcissent le bras de fer avec la tutelle – A peine sortis d’un arrêt de travail de dix jours, le mois dernier, pour revendication de meilleures conditions salariales, les magistrats du Burundi comptent entamer, à compter du 19 octobre prochain, un nouveau mouvement de grève, cette fois-ci à durée ‘illimitée’, apprend-on de source syndicale à Bujumbura.

Le climat s’est dégradé encore davantage, lorsque la tutelle a annoncé la suspension des salaires du mois de septembre, pour punir les grévistes de l’arrêt de travail de dix jours déclenché sans avoir épuisé toutes les procédures légales.

La principale revendication porte, cependant, sur la mise en application effective d’un nouveau statut plus rémunérateur de la profession qui serait en souffrance depuis 2002, fait savoir un communique de presse du Syndicat des magistrats du Burundi (SYMABU).

Le syndicat revendique, par ailleurs, une prime de rendement, avec « effet rétroactif », qui aurait été « injustement » supprimée depuis le début de l’année 2007.

Parmi les autres revendications, figurent l’indépendance de la magistrature, le respect du principe de l’inamovibilité du juge, le déblocage de la carrière des magistrats ou encore l’organisation des Etats généraux de la Justice, pour mettre à plat et trouver des solutions durables aux différents problèmes qui handicapent le bon fonctionnement de l’un des secteurs-clé de la vie du pays.

Dans l’opinion, on anticipe déjà les difficultés que risque de causer une grève à durée indéterminée, alors que le simple arrêt de travail de dix jours avait suffit à mettre à rude épreuve les justiciables.

L’armée dit avoir saisi plusieurs armes dans deux caches d’armes du FNL à l’ouest du pays

Jeudi 13 octobre 2011 /Xinhua

BUJUMBURA (Xinhua) – Le commandant de la première région militaire (Mairie, provinces de Bujumbura, de Bubanza et de Cibitoke), le Colonel Kabisa Domitien a indiqué jeudi à la presse que l’armée burundaise a découvert deux caches d’armes au bord de la rivière Rusizi sur la colline de Vugizo de la commune Mutimbuzi en province communément appelée Bujumbura rurale.

Selon le commandant de la première région militaire, les armes saisies sont entre autres 15 fusils de type Kalachnikov, 3 de types FAL, 1 mitrailleuse, 2 lance-roquettes, 4 bombes, 62 chargeurs et 31 753 cartouches. Le colonel Kabisa Domitien a indiqué que tout cela a été possible grâce à la complicité d’un rebelle de l’ancien mouvement rebelle Palipehutu FNL reconverti en un parti politique après la signature du cessez-le-feu (Le FNL d’ Agathon Rwasa aujourd’hui en exil).

Cet ancien rebelle aurait participé dans le camouflage de ces armes il y a trois ans. « Les forces de l’ordre et de sécurité ont eu des échos comme quoi il y a des gens qui se lamentent qu’il y a des caches d’armes ici à Vugizo. Nous avons fait nos propres enquêtes et à partir de celles-ci, nous avons su que parmi les gens encore vivants qui ont enterré ces armes, il y avait cet homme qui, une fois arrêté, nous a montré ces caches d’armes parce qu’il venait de voir qu’il a été suffisamment filé ; ça a été une mauvaise surprise pour lui », a expliqué le colonel Kabisa les circonstances dans lesquelles ces armes ont été saisies.

Ces armes ont été retrouvées enterrées dans deux endroits différents dans la zone Gatumba, une zone qui a connu la nuit du 18 au 19 septembre 2011 l’une des nuits cauchemardesques avec une attaque d’hommes armés qui ont tué plus de 40 personnes alors qu’ elles se trouvaient dans un bistrot.

Les Nations Unies rendent hommage au Prince Louis Rwagasore

Jeudi 13 octobre 2011 /Xinhua

BUJUMBURA (Xinhua) – Les Nations Unies ont rendu hommage mercredi au Prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance du Burundi, à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de son assassinat.

“En ce jour du 13 octobre 2011, jour du 50ème anniversaire de l’assassinat du Prince Louis Rwagasore, alors Premier ministre du Burundi, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies se joint au gouvernement de la République du Burundi et au peuple burundais tout entier pour commémorer l’oeuvre et saluer la mémoire de l’illustre disparu”, indique un communiqué de presse publié par le bureau de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies au Burundi.

Le Bureau a aussi salué “le courage et la détermination dont on fait preuve les acteurs politiques et le peuple burundais pour la recherche de la paix, de la réconciliation et de la justice” depuis la signature de l’Accord d’Arusha en 2000 qui doit être couronné par l’établissement d’une Commission Vérité et Réconciliation.

Le Prince Louis Rwagasore a été assassiné le 13 octobre 1961 alors que son parti (Union pour le Progrès National) venait de remporter une victoire écrasante lors des élections législatives du 18 septembre de cette même année.

“Sa mort n’était pas seulement une perte pour le Burundi mais pour l’ensemble de la communauté internationale”, ajoute le communiqué

RWANDA :

Rwanda’s President responds to genocide accusations

Published 13 October, 2011 / www.pri.org

Paul Kagame, the President of Rwanda, briefly responded to accusations that he shot down a plane that triggered the Rwandan genocide.

A former ally has accused President Paul Kagame of being responsible for the event that set off Rwanda’s 1994 genocide. Theogene Rudasingwa said Kagame was behind the shooting down of the plane of former President Juvenal Habyarimana. The genocide that followed left an estimated 800,000 people dead. Today President Kagame held a press conference in Kigali.

Kagame dismissed the accusations in a recent press conference. He said, “I am amazed by the idleness of some people in the media who spend a lot of time talking about nothing and nothing becomes something but still with no meanings,” Mary Kay Magistad reports. “So I am not going to discuss this nonsense.”

His response amounts to, “I have a country to run and I am going to get on with it,” according to Magistad.

The accusations have provoked international media coverage, but Magistad thinks that most Rwandans aren’t swayed. “I think that they accept President Kagame’s earlier explanation which was, ‘Look, we were at war with the government at that point. If I wanted to shoot down a plane I could have, but I didn’t.'”

Kagame’s defense centers around the logic of what happened in the lead up to the genocide. “If you look at the facts on the ground, what happened was the plane went down, 25 minutes later road barriers went up and minutes after that the genocide started,” Magistad reports. “Hutu gangs started going house to house with lists already made of people to assassinate, most of them, at the beginning, Tutsi intellectuals and Hutu moderates.”

His argument, as summed up by Magistad, is, “why on earth would I as the head of mainly Tutsi militia want to trigger a genocide of Tutsi people? In Rwanda it just doesn’t make sense. Again, this is nonsense. Let’s move on and talk about the future of Rwanda.”

RDC CONGO:

RDC : Kamerhe prêt a un accord avec Tshisekedi, non pour un ralliement

14/10/2011 / KongoTimes!

“Mon parti n’a consacré à ce jour personne comme candidat commun de l’Opposition “, souligne le leader de l’Union pour la Nation congolaise (UNC)

A l’instar d’un ingrédient indispensable à la cuisine, Vital Kamerhe est mangé à toutes les sauces. Entre deux avions, cet homme-événement s’est confié à la presse. Occasion pour le leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de faire entendre sa partition sur ce qui passe pour le sujet de toutes les passions. A savoir la candidature commune de l’Opposition. Une question qui n’embarasse nullement Vital Kamerhe. Bien au contraire. Ce major de l’opposition peut même être considéré comme le héraut du rassemblement de l’opposition dans la perspective des élections. Vital Kamerhe s’était, en effet, lancé dans une croisade à travers toutes les loges de l’opposition à l’effet de déclencher une démarche unitaire. On a vu le leader de l’Unc arpenter les rues de Kinshasa à la rencontre de tous ses pairs de l’opposition.

Même si beaucoup d’eau a, depuis coulé sous le pont, Kamerhe déclare rester dans le même état d’esprit. C’est ainsi qu’il indique avoir été très heureux d’avoir reçu l’invitation de son aîné Tshisekedi. Mais, des difficultés d’agenda n’ont pu permettre cette rencontre durant les tournées respectives de deux leaders de l’opposition. Pour autant, Vital Kamerhe se dit toujours disposé à rencontrer son aîné Tshisekedi. Mais, avec de bonnes prédispositions. J N.

Revenu au pays le mardi 11 octobre après plusieurs semaines d’absence, Vital Kamerhe est reparti en Afrique du Sud dès mercredi 12 octobre. Peu avant d’embarquer, il s’est confié aux chevaliers de la plume, afin d’expliquer sa vision des choses, en rapport de la rencontre attendue avec Etienne Tshisekedi, à l’issue de la tournée de ce dernier à l’Est du pays.

Monsieur Vital, vous venez de rentrer au pays après une longue tournée à l’extérieur du pays, la question brûlante, c’est autour de la candidature commune de l’opposition. Vous avez toujours souscrit à cette idée. Mais, quelle est l’évolution des contacts que vous avez entrepris?

Je dois d’abord préciser que je n’avais pas seulement souscrit à la démarche, mais j’étais même à la base de cette démarche. Car, j’avais fait le tour de tous les leaders de l’opposition. Moi, je me disais qu’il faut partir à temps, avant que les différentes candidatures ne s’expriment et ne soient avalisées par les différents partis politiques. Car quand les partis politiques ont déjà investi leurs candidats, ça devient compliqué. Et j’avais vu le président Etienne Tshisekedi, j’avais vu Christian Badibangi, j’avais vu beaucoup de monde, tout le monde a vu les images à la télévision. J’avais fait le tour de tous les grands leaders de l’opposition. J’avais donné les axes de rassemblement de cette opposition.

Après, j’ai fait une conférence de presse où j’ai dit que ma main était tendue, en direction du président Etienne Tshisekedi. En réponse, le président Etienne Tshisekedi, quand il a déposé sa candidature, tout le monde l’a entendu, il a dit qu’il mettait fin à toute négociation. Mais, quand moi je suis allé déposer ma candidature, j’ai dit que j’espérais que nous pouvons toujours nous rassembler. Et c’est dans ce contexte-là que j’ai été très heureux de recevoir le message, l’invitation de mon aîné Etienne Tshisekedi, qui m’invitait à le rencontrer à Bruxelles, à Montréal ou à Washington, aux Etats-Unis d’Amérique.

J’ai expliqué qu’il n’était pas possible de le rencontrer à Bruxelles et à Montréal, car mon agenda ne le permettait pas. J’étais invité par des chefs d’Etat africains qui voulaient me recevoir. Après l’étape africaine, je me suis rendu à Washington où mon équipe m’avait déjà précédé. Cela ressort clairement dans la mise au point du professeur Nemba Lemba qui accompagne le président Etienne Tshisekedi, qui l’a dit très clairement. Quand j’arrive à Washington, on me dit que le président Etienne Tshisekedi doit aller à Raleigh en Caroline du Nord, et qu’il est bon que l’on puisse se rencontrer après sa tournée à l’Est, et il y tient. Ce à quoi je souscris.

Mais, dans la même mise au point, il est dit, et c’est très important, qu’à 52 jours du scrutin, est-ce que Monsieur Vital Kamerhe est prêt à se désister en faveur d’Etienne Tshisekedi? Et là, je voudrais lire cet extrait du professeur Loseke : «Rien n’est moins sûr, car cette décision grave l’obligerait à battre immédiatement campagne pour Tshitshi. Ce qui ne serait l’avis de sa base. Le dilemme est total.» Alors que moi que j’attendais que nous puissions nous rencontrer après la tournée du président Etienne Tshisekedi à l’Est.

Et il ajoute: «A 51 jours du scrutin, trois candidats émergent du lot, selon les sondages effectués par les ambassades et par des maisons de sondage. Ce sont Tshisekedi, Kabila et Kamerhe».

«Ayons au moins un accord sur les stratégies communes de l’opposition»

Mais, à la fin, il ajoute : «Monsieur Etienne Tshisekedi n’est pas pour le partage des responsabilités. Et que tous ceux qui voudraient exercer des responsabilités, ça sera après les élections. Et chacun sera récompensé selon son nombre des députés à l’Assemblée nationale».

Et donc, à ce niveau-là, si je dois tirer quelques leçons, la première est que le professeur Loseke, qui parle au nom du président Etienne Tshisekedi, lui-même, après avoir consulté la base, après avoir recueilli les nouvelles qui viennent de l’Est du Congo, il réalise que l’Est du Congo ne veut pas que je puisse conclure cet accord. Bien que moi-même j’avais dit qu’il était possible de trouver des points de convergence pour vaincre.

Deuxième leçon, ce que Monsieur Tshisekedi ne voudra jamais du ticket gagnant, ça c’est clair. Et troisième leçon, l’opposition ne doit donner l’impression que si nous ne sommes pas ensemble, le président Kabila va gagner. Ça, ce serait travailler pour le président Kabila. Moi je propose que, faute d’un accord – moi je continue de croire que l’accord est possible alors que eux ils disent que c’est impossible – sur le ticket gagnant, ayons un accord sur les stratégies communes de l’opposition.

Nous sommes sur le terrain, que les témoins de l’UNC, déployez-vous à l’Est, les témoins de l’UDPS, déployez-vous au centre, les témoins du MLC, déployez-vous à l’Ouest, et d’autres partis qui pourraient nous compléter afin d’éviter la tricherie. S’il n’y a pas de tricherie, c’est clair que Messieurs Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe seront en première position, et le président actuel va partir, et nous aurons l’alternance. Ne donnons pas l’impression d’une opposition inutillement divisée alors que nous avons toutes les cartes entre nos mains.

On nous a inoculé un message dans nos cerveaux, et nous le répétons à longueur de journée, et c’est le vœu de ceux qui sont en débandade. Ce que nous devons faire ici, c’est de nous battre pour qu’il n’y ait pas tricherie. Mais ceci dit, dans le communiqué rendu public par le porte-parole de l’UNC, il est dit ceci : «De retour au pays, le Président national de l’UNC réaffirme sa disponibilité à rencontrer quiconque s’inscrirait dans le schéma de la recherche d’un candidat commun de l’opposition». Et j’en profite pour dire que l’UNC n’a consacré à ce jour personne comme candidat commun de l’opposition, comme cela a été dit sur Télé 5O où on nous aurait attribué un soutien au président Kengo de l’UFC, que j’aime bien, mais il n’est pas notre candidat commun.

Que cela soit clair. Et qu’on ne démobilise pas ma base. Jusqu’au moment où nous parlons, je suis bel et bien candidat à l’élection présidentielle.

Des troubadours à l’EST

Que la base se mette au travail, s’il y a des accords ils seront informés, mais qu’ils ne se laissent pas distraire. Nous sommes bel et bien déterminés à aller jusqu’au bout. Mais, je n’exclus pas des négociations avec mon aîné Etienne Tshisekedi.

Cependant, il doit instruire ses militants d’avoir une attitude apaisante qui facilite cet accord. On ne peut pas en même temps demander à Monsieur Vital Kamerhe de conclure un accord avec son aîné Etienne Tshisekedi, que j’aime bien, mais en même temps on dépêche à l’Est du Congo des troubadours, pour saper l’action de M. Vital Kamerhe et son crédit.

Ici, à Kinshasa, certaines chaînes de télévision s’en prennent à Vital Kamerhe, comme si c’est moi qui étais au pouvoir. Je dis à mes amis qui entourent Etienne Tshisekedi qu’ils sont en train de se tromper de cible, car le pouvoir est détenu par M. Joseph Kabila. C’est lui la cible que nous devrions tous viser, faire le contraire, c’est faire le jeu de Kabila. Je suis disposé à rencontre M. Etienne Tshisekedi, nous devons nous rencontrer avec de bonnes prédispositions.

Nous ne devons pas parler en termes de ralliements, mais d’un accord pour que nous puissions mettre nos efforts ensemble. Je vous soutiens, vous me soutenez, et nous soutenons les autres. Car, nous sommes une opposition plurielle, ce ne devrait pas être seulement une affaire des seuls Kamerhe et Tshisekedi. Nous devons rassembler tout le monde, je crois que c’est possible.

RDC: incertitudes croissantes sur la tenue des législatives le 28 novembre

Belga / 13 Octobre 2011

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) congolaise a beau répéter sur tous les tons que les élections présidentielle et législatives prévues en République démocratique du Congo (RDC) se tiendront bien à la date qu’elle s’est elle-même imposée – le 28 novembre -, nombre d’observateurs doutent de sa capacité de tenir les délais face aux défis que posent l’organisation du scrutin législatif dans un pays grand comme l’Europe.

“Depuis le début, je ne crois pas aux élections le 28 novembre. Un des préalables pose problème, la disponibilité de la liste définitive des candidats à la députation (Assemblée) nationale. Il reste (moins de) 50 jours. C’est insuffisant pour produire les bulletins de vote et les dispatcher dans toutes les circonscriptions… Il y a d’autres points noirs comme la sécurité du processus”, a ainsi indiqué un observateur très attentif du processus électoral à l’agence BELGA. De retour d’une tournée en Europe et aux Etats-Unis, le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, et son vice-président, l’ex-sénateur d’opposition Jacques Djoli, se sont pourtant une nouvelle fois voulu rassurants dimanche sur l’organisation des élections à la date prévue. Mais en dépit de ces déclarations, de nombreux observateurs demeurent sceptiques au regard des contraintes du calendrier qui a déjà connu des retards, écrivait ainsi mercredi le journal ‘Le Potentiel’. Un autre quotidien, ‘L’Avenir’, se demandait pour sa part si la RDC ne s’acheminait vers un découplage des scrutins présidentiel et législatif. (KAV)

UGANDA :

Uganda Interior Minister Set To Resign As Graft Charges Rock Oil Sector

By Nicholas Bariyo & contributing to Dow Jones Newswires;256-75-2624615 /bariyonic@yahoo.co.uk /www.foxbusiness.com/Published October 14, 2011

| Dow Jones Newswires

KAMPALA Uganda -(Dow Jones)- Uganda’s internal affairs minister said Friday that he would resign his position to pave the way for a smooth investigations into graft allegations in the oil sector during his tenure as the energy and minerals minister

During a stormy parliamentary debate earlier this week, lawmakers called for the resignation of Hilary Onek, who was in charge of the energy and minerals ministry at the time “dubious” payments were allegedly made to several Ugandan officials, including the current prime minister, Amama Mbabazi and former foreign affairs minister, Sam Kutesa.

“I will step aside as soon as parliamentary adhoc committee starts investigations,” he told Dow Jones Newswires.

Onek was energy minister at the time London-listed Heritage Oil PLC (HOIL.LN) sold its 50% stake in two oil blocks to Tullow Oil PLC (TLW.LN) for $1.45 billion. Uganda and Heritage remain embroiled in a dispute over the $404 million the Ugandan tax body assessed on the transaction.

Gerald Karuhanga, a ruling party lawmaker, presented a number of documents in parliament this week alleging that Tullow had bribed several Ugandan ministers with up to $25 million to sway some key decisions regarding its operations in the country in its favor. Tullow and the accused ministers dismissed the allegations.

“Tullow Oil totally rejects the outrageous and wholly defamatory accusations of corruption made against the company in the Ugandan Parliament,” the company said in a statement this week.

Uganda’s Daily Monitor newspaper quoted Karuhanga as saying Friday that he had received death threats from unknown people following his revelations.

Kutesa, who is already facing separate corruption charges related to the misappropriation of funds meant for the 2007 Heads of Government Summit, resigned his position Wednesday.

However, Mbabazi told reporters Wednesday that he won’t resign because the allegations are “not true”.

Graft allegations enraged the law makers Tuesday who later voted on a motion to slap a moratorium on the execution of any new oil deals, including Tullow’s $2.9 billion sale of two thirds of its interests in the country to France’s Total SA (TOT) and China’s CNOOC (CEO).

The development leaves the key deal in balance as Uganda awaits the commencement of up to $10 billion oil development projects in the oil rich Lake Albertine rift, where at least 20 oil fields have been discovered so far in three oil blocks.

Ugandan officials charged with graft, freed on bail

Fri Oct 14, 2011/ Reuters

KAMPALA (Reuters) – A Ugandan court on Thursday charged three ministers with corruption offences but released them on bail, a day after they resigned their positions to pave way for their trial.

Foreign minister Sam Kutesa, junior labour minister Mwesigwa Rukuta and government Chief Whip John Nasasira were charged with abuse of office and causing financial loss to government.

Munira Ali, spokeswoman for the inspector general of government, told Reuters outside the anti-corruption court in the capital Kampala the three were released on a cash bail of 40 million shillings each.

“They have denied the charges … as part of their bail conditions they were also ordered to deposit their passports with the court and they’re supposed to appear again on October 24,” Ali said.

According to the inspector general, the three were responsible for the loss of 14 billion shillings while presiding over preparations to host the 2007 Commonwealth Heads of Government Meeting.

Uganda spent an estimated 500 billion shillings on hosting the meeting. Opposition and critics say much of that was embezzled.

The charge sheet said the three ministers irregularly committed the government to fund construction work at a private hotel.

The east African country is plagued by widespread and growing corruption which critics blame on President Yoweri Museveni’s reluctance to punish political allies when they are accused of embezzling public funds.

Tullow accused of acts of bribery in Uganda

The Irish Times / Friday, October 14, 2011

An Irish firm is alleged to have paid a politician for oil field concessions, writes JODY CLARKE in Kampala

THREE SENIOR Ugandan politicians appeared before the country’s high court yesterday on corruption charges, in the latest scandal that also saw Irish company Tullow Oil accused in parliament of bribing one of the accused.

Foreign minister Sam Kutesa, junior labour minister Mwesigwa Rukutana and chief whip John Nasasira, who all resigned on Wednesday, were accused of misusing funds meant for hosting the 2007 Commonwealth summit.

The case comes two days after the Ugandan parliament called for Mr Kutesa, as well as the country’s prime minister, Amama Mbabazi, and internal affairs minister Hilary Onek, to step down while it investigated allegations that the Anglo-Irish oil company Tullow Oil paid millions of dollars in bribes to them and other officials in exchange for concessions in the East African nation’s oil fields.

MPs alleged that between June 1st and July 16th, 2010, Tullow paid up to $100 million to “expert” bureaucrats, among them the three ministers.

In documents tabled before parliament by Gerald Karuhanga MP, it was alleged that Tullow’s former country manager, Brian Glover, wired the money from the company’s accounts with Bank of Valetta in Malta.

Tullow Oil has denied the allegations. In a letter to the Ugandan parliament, Tullow’s chief executive, Aidan Heavey, wrote that he “rejects the outrageous and defamatory accusations of corruption” against the company.

Making clear its dismay at the accusations against it, Tullow said it looked forward to clearing its name before a commission of inquiry into the bribery allegations, which was allowed for in the motion tabled before MPs.

However, Mr Karuhanga, a former student leader, said he was willing to repeat the claims outside parliament.

“I am ready to die for telling the truth”, he said, but would not expand when contacted by The Irish Times last night.

The country’s president, Yoweri Museveni, also rejected the claims, decrying the documents as “forgeries” and rejecting accusations that he took bribes from the Italian oil firm ENI in the sale of Tullow Oil shares.

“I have never been given any money by anybody,” he said. “Did I receive money from ENI? I am the one who stopped them . . . In fact I chose the Chinese,” he said, referring to the eventual deal which the Chinese state oil firm Cnooc won.

Earlier this year, Mr Museveni appointed a team of investigators to look into the documents Mr Karuhanga received after Andrew Mwenda, a Ugandan political analyst and prominent critic of the government, passed them on.

They found that they were forgeries.

“When I first saw these documents I thought they were forgeries but I was not convinced. So I passed them on to the Nation Media Group in Kenya before I gave them to the president,” he told The Irish Times. “They came to the same conclusion.”

Asked why someone would forge documents accusing the government of being implicated in corruption in the oil industry, he said it looked like a useful means of directing anger against Mr Museveni, who has been in power since 1986.

“Kutesa is a poster child for corruption in Uganda,” said Mr Mwenda. “People perceive him to be very corrupt so if you accuse him of sleaze, it is a good way of directing mass hysteria against the government.”

However, he welcomed the move by MPs to delay any further oil deals, as the Ugandan public was still not aware of the full content of contracts signed with oil firms. “I think there is an overriding right of the public to see . . . what is being adhered to.”

The full content of oil deals signed between the Ugandan government and international oil companies has not been made public, prompting MPs to vote for delaying Tullow’s $2.9 billion sale of one-third of its holdings in Uganda to France’s Total SA and China’s Cnooc until all the necessary oil laws were in place. The deal was supposed to clear the way for a $10 billion refinery in the country’s oil-rich Lake Albert Region in the west.

Uganda is poised to earn $3-4 billion annually once it starts pumping oil, of which 2.5 billion barrels has so far been discovered.

Some 64 wells are in operation, of which 59 are productive.

While the companies recover their initial investment, they are expected to get 63.5 per cent of the revenues while Uganda takes 36.5 per cent.

Upon full cost recovery, the Ugandan government’s share of the revenue will increase to 72.6-80.5 per cent.

AFRICA’S ‘LEADING INDEPENDENT OIL COMPANY’: FROM SMALL BEGINNINGS TO MAJOR PLAYER STATUS

TULLOW OIL is one of Ireland’s most successful companies and styles itself as “Africa’s leading independent oil company”.

The company’s founder and chief executive, Aidan Heavey, describes its founding thus:

“It started in a small town called Tullow, about 35 miles south of Dublin, Ireland. In the ’80s there were loads of companies starting off in the North Sea and Irish Celtic Sea. I was talking to a friend of mine in the bank one day and he was talking about small oil fields in Africa, which had been left behind by the majors and had no one to work them.

“That is where the idea came from. I contacted another friend of mine in the World Bank who told me about a project in Senegal. They had some small gas fields that they were trying to get people to develop, so I set up Tullow Oil to rework those old fields.

“I knew nothing about the oil and gas industry at the time, which made it more challenging. No one thought Tullow would succeed because of my lack of knowledge of the industry, no major backers and I was starting a company in a country with no oil industry.”

From modest beginnings, the company is now firmly established as a player. Following the signing of a licence agreement in Senegal in 1986, gas production and sales started in 1987. Soon, it was operating in eight countries with 42 employees.

By last year, it was operating in 22 countries, had 935 employees, $1.0898 billion (€795 million) in revenue and an operating profit of $234.6 million.

The company’s website, tullowoil.com, urges all employees to act ethically, guided by good judgment and common sense. It says: “Each one of us is personally responsible for ensuring that our day-to-day business activities are conducted in a fair, honest and ethical manner. While everyone is responsible for ensuring an ethical workplace, leaders assume additional responsibility for fostering the proper environment, and encouraging ethical practices.”

Causes of inflation in Uganda and some possible solutions

By Joseph van Eijndhoven /www.monitor.co.ug/Posted Friday, October 14 2011

Expectations that inflation is about to peak seem wishful thinking. With inflation soaring close to 30 per cent, the prospect of runaway inflation is real.

Inflation is not a natural phenomenon but rather man-made. So let us first turn to the causes of the current inflation in Uganda not for the sake of blame games but simply because no cure can be found without the right analysis.

The two main sources of the current bout of inflation are excess liquidity and imported inflation due to the deteriorating exchange rate of the Shilling. Other circumstances add to these inflationary pressures. Most notable is deforestation, which has now resulted in runaway timber and charcoal prices.

The excess liquidity is due to the hundreds of billions of last year’s additional government budgets. These billions also caused the initial slide of the exchange rate of the Shilling. Financial markets became really spooked, however, by the way government financed its fighter jets. These were apparently paid for with foreign currency reserves of Bank of Uganda with Parliament being kept in the dark. And if there is anything financial markets resent, it is governments dipping its hands into foreign reserves.

To rein in inflation, measures must address these causes. The government must, foremost, restore the trust of (international) financial markets. It needs to exercise strict financial discipline and transparency and de-politicise the discussions about the country’s economic ills as a matter of urgency.

Secondly, BoU must mop up excess liquidity. Unorthodox measures will be needed to achieve this. So far, BoU has raised the central bank (CBR) rate to reduce liquidity in the system. Given the nature of Uganda’s economic and financial structure, I believe this line of action will not be successful.

The key to a successful reduction of liquidity is to persuade people, businesses and institutions to keep their money in the bank rather than spend it. As long as interest rates on savings and bonds are significantly lower than the level of inflation people will continue to spend their money as quickly as possible to prevent it loosing value.

Few Ugandans can afford to store any of their money in a bank. Their financial predicaments are such that they will spend all their money simply to survive. So calls on people to exercise financial discipline will fall on deaf ears. Instead, BoU must persuade businesses and the well-to-do that keeping their money in savings accounts and bonds is the better option for now. Better than to continue expanding their business or spending more millions on cars, mansions and other non-productive items.

With inflation at 28.3 per cent, the only way to persuade them is to offer returns on savings and bonds at levels significantly above 30 per cent per annum with monthly upward revisions to keep ahead of inflation.

BoU and commercial banks must also create easy access such facilities for savings and, in order to avoid perverse mechanisms, BoU will have to drastically raise the CBR above the returns on the savings facilities. Obviously this will have a strong adverse effect but time is running out. With its current acceleration, inflation will pass 150 per cent by March next year. Uganda will then face the very real prospect of hyperinflation, which history has shown is capable of destroying the entire economic fabric of a country.

Finally, some words on how a weak Shilling influences food prices. If a Sudanese trader pays $1 for four kilos of sugar, then Ugandan customers can only compete for that sugar by paying the equivalent in Shillings of that dollar. So when the dollar trades at Shs1,800, Ugandans need to pay at least Shs4,500 for a kilo sugar so as to compete with exports to Sudan.

If the next year the dollar slides to Shs2,800, Ugandan customers will have to pay Shs2,800 for four kilos of sugar in order to keep competing with exports to Sudan. The same mechanism works for maize and any other food stuffs that have an export market anywhere.

Fortunately, Ugandans have, so far, been spared the most dramatic effects of this mechanism courtesy of other weak East African currencies.

Mr Eijndhoven is a political scientist.

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