[U.S. Defense Secretary Leon Panetta said Tuesday that U.S. operations against al-Qaida are now concentrating on key groups in Yemen, Somalia and North Africa.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Burundi : les hommes politiques en exil appelés à rentrer pour le dialogue

mardi 13 décembre 2011/Xinhua

 

BUJUMBURA, 12 décembre (Xinhua) — Le gouvernement du Burundi a réitéré son appel aux hommes politiques en exil pour qu’ils regagnent le pays et entament un dialogue politique.

 

Cet appel du gouvernement burundais fait suite à un message que la Conférence des évêques catholiques du Burundi a rendu public dimanche, demandant au gouvernement et à l’opposition de s’asseoir autour d’une table pour un dialogue inclusif.

 

“Pour ce qui est du dialogue politique, le gouvernement du Burundi rappelle que les portes restent ouvertes à tous les partis politiques reconnus par la loi, en témoignent les incessants appels lancés à l’endroit des leaders politiques qui se trouvent à l’étranger de rentrer et de donner leurs contributions à l’ édification du pays. Le gouvernement leur demande de répondre positivement au message que vient de leur lancer les évêques du Burundi, et rentrer pour rejoindre leurs compatriotes”, selon un communiqué lu à la Radio Télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba.

 

Le porte-parole a promis que le gouvernement va garantir la sécurité des hommes politiques à leur retour dans le pays.

 

 

 

Le Lycée Aline-Mayrisch se montre solidaire

13 décembre 2011/www.lessentiel.lu

 

LUXEMBOURG – Lundi, le Lycée Aline-Mayrisch a organisé sa traditionnelle journée de solidarité.

«Les jeunes sont extrêmement engagés. Ils s’organisent entre eux et travaillent ensemble pour préparer la journée», explique Josiane, régente de la classe de 8e, dont les élèves ont choisi de vendre des muffins. «Cela les encourage dans l’esprit d’équipe et leur autonomie».

 

L’argent récolté sur les quelque 50 stands sera investi pour soutenir les enfants victimes de la guerre au Burundi. «La fondation Bridderlech Deelen travaille avec la Maison Shalom au Burundi. L’année dernière, nous avons pu rassembler 20000 euros. C’est un événement extraordinaire avec beaucoup de créativité», confirme Sophie, responsable chez Bridderlech Deelen. Jusqu’à 2000 élèves et une centaine d’enseignants ont participé à la journée de solidarité. À côté des gâteaux, salades et autres sandwiches, ils ont aussi organisé des ateliers de photographie et fabriqué des cadeaux de Noël.

 

La journée de solidarité existe depuis la création du lycée en 2001. «L’esprit de solidarité fait partie intégrante de notre établissement», explique le directeur adjoint, Constant Raths.

 

Nora Weis

 

 

 

Burundi : Reprise de la production du café

Meyya Furaha /www.afrique7.com/ 12/12/2011

 

Après 12ans (soit de 1993 à 2005) de guerre civile qui a vu la production de café chuté pratiquement à 15.000 tonnes par an, le Burundi a su se relever et a désormais porté sa production de café à 25.000 et 30.000 tonnes, selon Oscar Baranyizigiye , le secrétaire exécutif de l’Association interprofessionnelle du café du Burundi (Intercafé-Burundi). Produisant que du café arabica, un produit de rente qui représente à lui seul près des 80% des devises du pays, le Burundi essaye d’utiliser tout le potentiel que lui offre cette culture. Le café est donc cultivé sur environ 60.000 hectares et rapporte aux producteurs entre 3 et 4 dollars le kilo. En effet sur le marché burundais le prix du café fluctue chaque année ainsi ce qui est donné aujourd’hui aux producteurs, c’est 72% du prix de vente du café autrement dit qu’ils sont payés après la vente du café marchand sur le marché international. Le pays envisage même augmenter davantage la production de ce produit de rente jusqu’à 40000 tonnes par an. Toutefois le secteur connait toujours des difficultés comme la baisse du nombre de producteurs car beaucoup ont abandonné et n’ont pas repris en raison de la chute des cours les années antérieures. Mais maintenant que les cours grimpent de nouveau, certains producteurs reviennent ce qui est de très bon augure pour le secteur. Cette hausse des cours pourrait bien plus qu’avantager le Burundi sachant que le principal marché burundais, c’est surtout le marché américain.

 

Dans le souci de soutenir la croissance de cette filière en plein essor, les autorités burundaises apportent bien entendu des services d’encadrement techniques aux producteurs et compte privatisé toute la filière.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwanda’s Kagame keen on 3rd term talk

2011-12-12/www.news24.com

 

Kampala – Rwanda’s President Paul Kagame said on Monday he had no problem with calls for the constitution to be changed to allow him to run for a third term.

 

Kagame told a news conference in neighbouring Uganda’s capital Kampala that those asking him to run for president again were simply exercising their freedom of expression.

 

“I will not be uncomfortable at all with people saying this or the other,” Kagame said.

 

“There’s contradiction, on one hand you say people should have freedom to express themselves. On the other hand, you start questioning somebody expressing himself.”

 

Rwanda’s Internal Security minister, Sheikh Fazil Musa Harerimana, has been quoted in local media calling for the constitutional change to free Kagame to contest.

 

“This Sheikh has a right to express himself and it’s as if people expect me to go to this person and say ‘you shut up. Don’t talk about this anymore.’ No. This is not my business.”

 

Seventeen years on from a genocide which killed up to 800 000 people, Rwanda, under Kagame’s leadership, has become a darling of Western donors and investors.

 

But human rights groups have raised concerns about rising political repression, particularly around the time of an election last year in which Kagame won a second seven-year term.

 

Referendum

 

The constitution says a referendum would be needed for any amendments to presidential term limits.

 

Kagame also used the news conference to say that an exiled Rwandan journalist who was murdered two weeks ago in Uganda was a thief who was killed because he stole money belonging to an association of genocide survivors.

 

Charles Ingabire, an editor of Rwanda’s Inyenyeri News website and a Kagame critic, was shot dead on December 1 at a bar in Kampala.

 

Kagame criticised the international media for blaming the death on his government without evidence.

 

“It’s just hearsay,” Kagame said. “Somebody has died, a journalist has died and, even before they know whether he has died because of an accident, the conclusion is that Kagame has killed him.”

 

Ingabire was the second Rwandan journalist shot dead in less than two years. According to watchdog, the Committee to Protect Journalists, six Rwandan journalists have fled the country since 2010, citing harassment and intimidation.

 

         Reuters

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO :

 

RD Congo-Kabila-Tshisekedi: La rencontre ?

La Prospérité/11/12/2011

 

Afrique centrale – RD Congo .Politique-RD Congo – Kabila rencontrera-t-il Tshisekedi ? – C’est Kabila. Réélu à la Magistrature Suprême pour un mandat, un autre de cinq ans, le dernier pour lui, selon la Constitution du 18 février 2006, modifiée en janvier 2011, le candidat n°3 a recueilli 48,95 % des suffrages exprimés le 28 novembre 2011. Il est suivi du Candidat n°11, Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui, lui, a obtenu 32,33 % des voix. Kamerhe, Kengo, Mbusa, Mukendi, Kashala, Andeka, Bombole, Kakese, Nzanga, se répartissent les 18,72 % restants.

 

Ainsi prend fin le marathon électoral qui a conditionné les congolais en cette année 2011. Le Vainqueur est connu, les perdants également, c’est cela la démocratie. Mais, pas de place au triomphalisme ! C’est le message qui est lancé en direction du gagnant, Joseph Kabila Kabange et de sa famille politique, la Majorité Présidentielle. Ils devront savoir qu’ils sont en face des congolais, plus de 51% qui ne partagent pas leur vision. Pour preuve, ils ont voté pour les 10 autres candidats qui, tous, étaient de l’opposition ou du centre. C’est un passif à gérer avec beaucoup de sagesse et de souplesse. Le contraire ne pourra qu’exacerber les frustrations.

 

Aux perdants, il n’y a qu’un seul message : le fair-play. Des onze candidats à la ligne de départ, on ne pouvait qu’avoir un seul vainqueur sur la ligne d’arrivée. Les dix autres candidats sont appelés à accepter le verdict des urnes tel que proclamé par l’unique instance habilitée à le faire : la CENI. L’essentiel, c’est que le Congo reste uni et que le peuple vive dans la paix, sans laquelle rien ne saurait se faire. C’est fait. Le Congo-Kinshasa a son nouveau Président : c’est Joseph Kabila Kabange. Réélu à la Magistrature Suprême pour un mandat, un autre de cinq ans, le dernier pour lui, selon la Constitution du 18 février 2006, modifiée en janvier 2011, le candidat n°3 a recueilli 48,72 % des suffrages exprimés le 28 novembre 2011.

 

Il est suivi du Candidat n°11, Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui, lui, a obtenu 32,33 % des voix. Kamerhe, Kengo, Mbusa, Mukendi, Kashala, Andeka, Bombole, Kakese, Nzanga, se répartissent les 18,72 % restants. Ainsi prend fin le marathon électoral qui a conditionné les congolais en cette année 2011. Le Vainqueur est connu, les perdants également, c’est cela la démocratie. Mais, quelles leçons tirer de ces élections, les deuxièmes après la longue transition qui a commencé en 1990 ? Pas de triomphalisme C’est le message qui est lancé en direction du gagnant, Joseph Kabila Kabange et sa famille politique, la Majorité Présidentielle. Ils devront savoir qu’ils sont en face des congolais, plus de 51% qui ne partagent pas leur vision. Pour preuve, ils ont voté pour les 10 autres candidats qui, tous, étaient de l’opposition. C’est un passif à gérer avec beaucoup de sagesse et de souplesse. Le contraire ne pourra qu’exacerber les frustrations.

 

A ce sujet, des voix s’élèvent déjà pour demander au vainqueur d’approcher les vaincus, par courtoisie comme ce fut le cas en 2006 où Kabila Joseph est allé à la rencontre de Jean-Pierre Bemba Gombo. Le fera-t-il cette fois-ci ? Difficile lorsqu’on sait que la tension est perceptible du côté de Limeté où les combattants rejettent en bloc les résultats publiés par le Pasteur de la Nouvelle Eglise Baptiste, le Révérend Daniel Ngoy Mulunda, Président de la CENI. D’autres encore appellent à une politique d’ouverture. Des défis majeurs Joseph Kabila n’aura pas manifestement assez de temps pour savourer sa victoire tant les défis sont énormes. Il devra se mettre immédiatement au travail, après bien entendu son investiture. Le travail pour lequel il a déjà posé les bases.

 

A se fier aux différents messages des candidats au moment de la campagne électorale, l’on retiendra entre autres critiques, le déficit de l’Etat, le social, l’impunité, la corruption, le détournement des deniers publics, la complaisance. Le social Le social aura été le maillon faible du programme gouvernemental lors du premier mandat du Raïs. Il est vrai comme l’a dit le Chef de l’Etat, il y a peu, que le social ne se ramasse pas. Mais, d’aucuns pensent que le Social ne viendra jamais tant que qu’on laissera libre cours à l’impunité, à la corruption, au détournement des deniers publics, tant qu’il y aura évasion fiscale en termes de milliards de dollars. D’autant plus que jamais, on aura suffisamment des moyens, pour réaliser les objectifs sociaux. Voilà pourquoi certains analystes estiment que la complaisance dont a fait montre la majorité lors de la première législature, devra être élaguée. Le Parlement ne devra avoir d’osmose avec le Gouvernement que dans le vote des lois. Mais, jamais en ce qui concerne le contrôle parlementaire qui reste, en dernier ressort, le bras séculier de la bonne gouvernance. Les collaborateurs Il y a peu, le Raïs n’en avait pas quinze. A ce jour, a-t-il reconnu lors de son dernier point de presse, la situation s’est améliorée.

 

En sillonnant la République au moment de la campagne électorale, le candidat n°3 a certainement établi un rapport exact entre ce que lui disait à longueur des journées ses collaborateurs et la situation exacte sur terrain. A lui de tirer toutes les conséquences qui s’imposent avec des tels collaborateurs. D’autres également se sont distingués par leur fidélité, par leur compétence. Elu, Kabila est le Président de tous les congolais. Il ne peut faire le bonheur de congolais qu’avec les congolais. D’où, il lui faut des collaborateurs qui puissent l’aider à terminer son mandat, dans la satisfaction du plus grand nombre et non d’une caste des privilégiés. Fair-play Aux perdants, il n’y a qu’un seul message : le fair-play. Des onze candidats à la ligne de départ, on ne pouvait qu’avoir un seul vainqueur sur la ligne d’arrivée. Les dix autres candidats sont appelés à accepter le verdict des urnes tel que proclamé par l’unique instance habilitée à le faire : la CENI. L’essentiel, c’est que le Congo doit rester uni et que le peuple vive dans la paix, sans laquelle rien ne peut se faire. Mieux faire dans l’avenir Il n’y a jamais eu d’élections parfaites, certes. Mais, au regard de ce qu’on a vécu, il y a eu un recul par rapport à 2006. Beaucoup avaient cru qu’on allait consolider les acquis de 2006.

 

C’est comme si la CENI est répartie sur des nouvelles bases. Des irrégularités jamais vécues en 2006 ont fait leur apparition en 2011. Personne n’acceptera dans l’avenir que les bulletins de vote se retrouvent entre les mains des particuliers. Personne ne voudra qu’on se mette à se chercher son bureau de vote le jour même de l’élection. Qu’à cela ne tienne, la page est tournée. Allons de l’avant ! Cap sur 2016 !

 

 

 

Elections RD Congo : à Kananga, violences et soupçons de tricheries

Syfia Grands Lacs/RD Congo/12-12-2011

 

(Syfia Grands Lacs/RD Congo) Bureaux de vote brûlés, couvents et paroisses pillés, les élections du 28 novembre ont été très tendues à Kananga, chef-lieu du Kasaï-Occidental en RD Congo, fief de l’opposant Tshisekedi. Tentatives de tricheries et rumeurs ont alimenté ces violences.

 

“Aux élections de cette année 2011, nous sommes tous témoins, personne ne peut encore nous manipuler. Nous ne voterons pas des tricots ni du sel, nous voterons utile. Ce sont les résultats des urnes qui trancheront cette foi-ci”, clamait le 28 novembre jour des élections un électeur de Kananga, chef-lieu du Kasaï occidental, au centre de la RD Congo, fief d’Étienne Tshisekedi, le principal challenger de Kabila aux élections présidentielles.

 

Rumeurs de tricheries

Tout était fait dans les bureaux de vote pour permettre aux témoins comme aux jeunes attentifs de surveiller le scrutin. Mais une à deux heures après le début des opérations de vote, les électeurs étaient en ébullition à la suite de rumeurs de tricheries. Lumbala, un enseignant, témoin au bureau no 11075, confirme : “J’ai bouté dehors, un député venu s’introduire de force pour occasionner la tricherie”. Il poursuit en disant que, dans le village voisin à Kabandu, à 40 km de Kananga, le candidat député K.K. est allé causer avec le président du centre à huis clos, demandant aux autres de sortir ce que les votants et les témoins des partis politiques ont refusé. “J’ai admiré le courage et le sens de responsabilité de ces acteurs, témoigne Lusamba Félie, observatrice nationale. Il faut noter que la population, dans plusieurs endroits est restée debout jusqu’aux heures tardives de la nuit pour attendre les résultats des urnes après le dépouillement.”

La délocalisation des certains bureaux de vote, la suppression des autres, les tentatives de fraude ont perturbé les citoyens venus voter paisiblement. C’est le cas, à Kambundi. “Nous avons sur la liste seulement 6 noms sur plus de 2000”, informe le président. En colère de nombreux électeurs sont partis sans voter. Par ailleurs à Bilomba dans le territoire de Kazumba, 12 bureaux de vote ont été incendiés à cause de bagarres entre candidats d’un même village. Certains candidats y ont perdu des voix alors qu’ils étaient bien positionnés. Tout au long de la journée, la situation a dégénéré dans près de 60 bureaux de la province où des gens ont mis le feu ou brûlé des bulletins.

 

L’Église catholique prise pour cible

À cause des rumeurs qui ont couru, plusieurs couvents de sœurs et des paroisses ont été pillés. Des voyous ont même troublé le grand silence des moniales. Pendant que les sœurs étaient dans une cachette, les pilleurs ont profané le monastère. Les sœurs de la charité de Buena-Muntu et les diocésaines de Katoka n’ont pas échappé aux rumeurs de la foule irréfléchie. Interrogée une sœur raconte tristement : “Nous ne savons pas pourquoi nous sommes menacées. Il parait que nous avons caché des candidats qui détiendraient des bulletins de vote en faveur de la majorité… incroyable !. Mgr Marcel Madila, archevêque de Kananga, lors de son point de presse au lendemain de ces événements malheureux, a invité les journalistes à les vérifier avant de les diffuser. “Je condamne énergiquement tous les actes de vandalisme commis dans le but de nuire à l’Église catholique de Kananga. Nul n’ignore le message des évêques qui interdisait aux consacrés toute ingérence dans le processus des élections. D’où viennent ces menaces, alors que nous militons pour la paix et la justice ?”, a-t-il dit.

Les responsables de la province et de l’Église catholique de Kananga ont cependant désapprouvé les tentatives et les cas de tricheries. La justice promet de frapper leurs responsables.  

Sr Julienne Elameji

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur13122011.doc

 

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