[Plus de 172.000 personnes ont fui les combats qui opposent depuis mi-janvier dans le nord du Mali des rebelles touareg et des militaires maliens, a estimé jeudi le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha).]
BURUNDI :
Burundi: Trois morts dont deux policiers dans une attaque
le 08.03.12/Reuters
Trois personnes, dont deux policiers, ont péri mercredi au Burundi, faisant craindre l’émergence d’une nouvelle insurrection dans ce pays de l’Afrique des Grands Lacs qui connaît une paix relative à l’issue de près de 20 ans de guerre civile.
L’attaque a eu lieu dans le secteur de Gihanga, à une vingtaine de kilomètres de Bujumbura, la capitale, non loin de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). «Des hommes en armes désireux de piller des habitations ont ouvert le feu sur un barrage de police, tuant deux membres des forces de sécurité», a déclaré un porte-parole de la police. «Lors de la fusillade, un des assaillants a également été tué», a-t-il ajouté.
La police soupçonne le commando de venir de RDC voisine. En novembre, l’armée avait tué 18 personnes armées lors de combats acharnés dans l’est du pays et l’an dernier, 36 personnes avaient été abattues dans un bar des environs de Bujumbura. Les attaques contre les civils et les militaires se sont intensifiées depuis les élections de 2010, qui avaient été boycottées pour une large part par l’opposition.
—Avec Reuters
Burundi : les défenseurs des droits humains maltraités
Agence Ecofin/ven. 9 mars 12
(Agence Ecofin) – L’observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme a publié mercredi 7 mars, un rapport de mission sur la situation inquiétante des défenseurs des droits de l’Homme au Burundi.
Le programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) fait état d’une situation tendue pour les défenseurs des droits humains notamment depuis l’assassinat, en avril 2009, d’Ernest Manirumva (photo), ancien vice-président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME).
Au moment des faits, ce dernier avait l’intention de révéler une affaire de malversations financières particulièrement compromettante pour des personnalités politiques importantes burundaises. Ce crime n’ayant toujours pas été jugé, le rapport pointe du doigt le manque d’indépendance des pouvoirs judiciaires et le constat d’impunité.
Les défenseurs des droits de l’homme sont considérés par les autorités comme des opposants politiques et subissent des actes d’harcèlement et d’intimidation.
En conclusion de son rapport, l’Observatoire appelle les Nations Unies, la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ainsi que l’Union européenne, et avant tout les autorités burundaises, à protéger l’intégrité physique et psychologique des défenseurs des droits de l’homme.
Burundi : lancement du projet AMiAsZI dans le cadre de la lutte contre la pauvreté
Jeudi 8 mars 2012 /Xinhua
BUJUMBURA (Xinhua) – Le ministère burundais de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme a officiellement lancé ce jeudi le projet AMiAsZI (Aménagement des Marais et intégration Agro-sylvo-Zootechnique à Isare, dans la province de Bujumbura) financé par l’Union Européenne et l’organisation PROTOS.
“L’objectif ultime de ce projet est de contribuer à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans la commune d’Isare (province Bujumbura) à travers la gestion intégrée, la protection, la restauration et la valorisation des ressources naturelles”, a déclaré à Isare Philippe Doubt, coordonateur de PROTOS, cofinancière du projet avec l’Union Européenne et en même temps une des quatre organisations qui vont exécuter ce projet pour une période qui s’étend de 2011 à 2014.
Les trois autres organisations sont Cisv, OAP et AVEDEC.
Cet objectif ultime est soutenu par un objectif spécifique visant à augmenter la production agricole et à améliorer l’offre nutritionnelle dans cette commune d’Isare, une commune vaste et densément peuplée à telle enseigne que le projet a fait le choix de cibler 2000 familles seulement vivant autour des marais et des bassins versants à aménager et à protéger dans le cadre de ce projet.
En plus des 2.000 familles, le projet va apporter un appui de proximité à plus de 500 femmes vulnérables.
Le projet financera en outre l’aménagement de 35 ha de marais et 350 autres de bassins versants pour une meilleure production selon les principes de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
Avec ce projet, la productivité agricole par hectare sera améliorée pour 200 ménages grâce à l’intégration Agro-Sylvo- Zootechnique.
Burundi : les hommes appelés à aider les femmes à sortir de la pauvreté
jeudi 8 mars 2012/Xinhua
BUJUMBURA, 7 mars (Xinhua) — A l’occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, la ministre burundaise de la Solidarité nationale, des Droits de la personne humaine et du Genre Clotilde Niragira a invité mercredi les hommes à aider les femmes à sortir de la pauvreté.
“L’économie de notre pays étant reposée essentiellement sur l’agriculture, et cette dernière jouissant d’une main d’oeuvre majoritairement féminine. Il est grand temps d’adopter de nouvelles stratégies imposant entre autres le changement des systèmes de production pour pouvoir vaincre la pauvreté et la famine liées à l’insuffisance de la production suite à la dégradation du sol et aux aléas climatiques imprévisibles. Il s’ agit là d’un stade que la femme ne peut pas franchir seule sans l’intervention de l’homme”, a-t-elle déclaré sur les ondes de la Radio Télévision Nationale du Burundi.
A côté de l’intervention de l’homme, les femmes ont besoin d’un apprentissage pour l’autogestion alors que le changement de système de production appelle à un investissement autre que la seule force physique humaine.
“Cet investissement est nécessaire pour le changement de mentalités préjudiciables au genre féminin, et cela constituerait une étape importante franchie afin de mener la femme à l’autonomisation”, a expliqué la ministre Niragira.
Au niveau international, le thème retenu pour cette année est ” l’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels”.
Pour l’opérationnalisation de ce thème, la ministre Clotilde Niragira a indiqué qu’un projet de loi sur la succession permettant aux femmes de mieux accéder à l’accès à la terre est à l’étude.
Pour que la femme accède au crédit facilement, elle a indiqué que son ministère est en train de s’organiser avec les institutions de microfinances et les banques pour les encourager à donner les crédits aux femmes d’une part, et de sensibiliser ces femmes à oser demander des crédits d’autre part.
RWANDA :
Rwanda: Early Release for Muvunyi
7 March 2012/RNW/ allafrica.com
The International Criminal Tribunal for Rwanda on 06 March 2012 granted its second early release to former Rwandan military officer, Lieutenant Colonel Tharcisse Muvunyi, after having served more than twelve years of a 15-year jail term for his role in the 1994 genocide.
“Early released was now appropriate since more than three fourths of Muvunyi’s sentence had been served,” states part of a press release, quoting the President of the Tribunal, Judge Vagn Joensen, as saying.
The press statement explained that on April 18, 2011 Muvunyi wrote to the ICTR President, requesting early release since two thirds of his sentence had already been served.
In the first trial, the ex-officer of the Rwandan Armed Forces had been sentenced to 25 years in prison for genocide, direct and public incitement to commit genocide and other inhumane acts. But, the Appeals Chamber overturned the lower court’s judgment on August 29, 2008, and ordered a new trial on only one count of direct and public incitement to commit genocide, throwing out other charges on grounds of errors in the indictment.
The single charge of direct and public incitement to commit genocide related particularly to a speech Muvunyi made at Gikore Commercial Centre, Butare Prefecture, southern Rwanda, in May 1994. Muvunyi was accused of using Kinyarwanda proverbs to encourage Hutus to kill Tutsis.
The Chamber found him guilty over the event that led to killings of ethnic Tutsis. He was sentenced to 15 years imprisonment with credit on the time already spent in custody since his arrest in 2000.
Two other ICTR convicts have already been granted early release. They include former head of Rwandan Tea Authority, Michel Bagaragaza, who was set free on December 1, 2011 and ex-Rwandan Mayor, Juvenal Rugambarara released from jail on February 8, 2012.
Bagaragaza served his sentence in Sweden whereas Rugambarara was doing the same in Benin. Muvunyi, who was in the custody of ICTR at the time of decision for his early release, did not plead guilty to the charges as was the case for Rugambarara and Bagaragaza.
According to the ICTR Spokesperson, Roland Amoussouga, Muvunyi has already been set free and has arrived at the Safe House where other acquitted persons stay under the supervision of the Tribunal.
RDC CONGO:
La RDC s’engage à investir dans les femmes rurales
Vendredi 9 mars 2012/Xinhua
KINSHASA (Xinhua) – La République Démocratique du Congo (RDC) s’engage à investir dans les femmes rurales, a déclaré jeudi au cours de la célébration de la journée internationale de la Femme, Marie Ange Lukiana ministre sortante du genre, de la famille et de l’enfant. « Dans le développement spécifique de ce thème de l’année 2012, l’accent est mis aussi sur la nécessité de « connecter les filles pour inspirer positivement leur avenir ». Ainsi donc, pour 2012, dans tous les domaines de la vie nationale et à tous les niveaux, nous disons « investissons dans les femmes rurales et les filles pour un avenir meilleur en RDC ». a déclaré Mme Lukiana .
Le thème national retenu pour cette année est « investissons dans la femme rurale et la jeune fille pour un avenir meilleur ». A cet effet la ministre du genre a explique qu’aujourd’hui la RDC a renfoncé le mécanisme institutionnel d’encadrement de la femme, de la famille et de l’enfant et l’a rendu plus visible, plus consistant, mieux structuré et mieux outillé.
Elle a aussi révélé que son pays a doté les femmes des outils de travail en termes des lois, des politiques, des stratégies à travers ce mécanisme, des programmes et des structures de financement, qui sont autant d’opportunités pour agir davantage dans la population profonde en faveur de l’habilitation constructive de la femme, et de la société en général.
Il faut noter que malgré le fait que les femmes représentent 52% de la population congolais, leur taux de participation aux institutions demeure faible.
———————————————————————————————-
Lire suite du document : bur09032012.doc