[Il s’agit de Monsieur Issa Ngendakumana, nommé ministre à la Présidence chargé de la bonne gouvernance et de la privatisation en remplacement de Jean Baptiste Gahimbare. Monsieur Tabu Abdallah Manirakiza est nommé ministre des finances et de la planification du développement en remplacement de Clotilde Nizigama qui a été nommée au poste de Secrétaire général adjoint à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). ]
BURUNDI :
Le Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza nomme deux nouveaux ministres
Jeudi, 09 Février 2012 07:18 | Écrit par K.A. | | |
Le Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a nommé mercredi 8 février 2012, deux nouveaux ministres par décret No 100/36 du 8 février 2012.
Il s’agit de Monsieur Issa Ngendakumana, nommé ministre à la Présidence chargé de la bonne gouvernance et de la privatisation en remplacement de Jean Baptiste Gahimbare. Monsieur Tabu Abdallah Manirakiza est nommé ministre des finances et de la planification du développement en remplacement de Clotilde Nizigama qui a été nommée au poste de Secrétaire général adjoint à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Mis à jour (Jeudi, 09 Février 2012 07:28)
Au Burundi, un militant anti-corruption écroué
Faustin Ndikumana s’adresse à la presse burundaise le 7 février 2012, quelques minutes avant son incarcération.
RFI / Esdras Ndikumana / Par RFI / mercredi 08 février 2012
Faustin Ndikumana, président de l’association Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, très active dans la lutte anti-corruption, a été arrêté ce mardi 7 février 2012. Il a été écroué à la sinistre prison centrale de Mpimba à Bujumbura, sur plainte du ministre de la Justice. Ce dernier lui reproche d’avoir dénoncé la corruption observée dans le recrutement des magistrats.
Les agents de la brigade anti-corruption ont d’abord tenté de l’arrêter dans les studios d’une station privée du Burundi, la Radio publique africaine (RPA), vers 9h00. Mais ils ont dû reculer devant le tollé suscité par leur intrusion.
Vers midi, Faustin Ndikumana se rend alors de son propre gré au parquet près de la Cour anti-corruption de Bujumbura, où il va être entendu pendant plus de six heures. Lorsque l’activiste anti-corruption sort enfin des bureaux, c’est pour être conduit directement à la prison de Mpimba, où il va être écroué. Mais il aura le temps de s’exprimer face aux journalistes :
« J’ai constaté que c’est le ministre de la Justice qui a porté plainte contre M. Faustin Ndikumana. Moi, je n’ai aucun problème avec le ministre de la Justice. Quand nous critiquons des comportements qui sont ici et là, c’est question de système, ce n’est pas question d’individus ».
Il y a quelques jours, Faustin Ndikumana avait dénoncé le fait que les recrutements au sein de la magistrature burundaise se feraient contre monnaie sonnante et trébuchante, une accusation récurrente dans ce pays.
Mais cette fois, le ministre de la Justice, Pascal Barandagiye, en place depuis trois mois, a vu rouge et porté plainte contre l’activiste burundais pour « fausses déclarations », une infraction qui est punie au Burundi par une peine de 5 à 10 ans de prison.
Faustin Ndikumana prend l’affaire avec une certaine satisfaction : « Mandela a connu la prison, Gandhi a connu la prison. C’est un honneur d’être emprisonné pour avoir défendu les intérêts de la population, la justice, la vérité. Pour moi ça sera un honneur ! »
RWANDA :
Rwanda : observer les gorilles des montagnes coûtera bientôt plus cher
Info rédaction, publiée le 07 février 2012
Dès le mois de juin prochain, les touristes souhaitant observer les gorilles des montagnes du Rwanda devront payer plus cher. Le prix du permis d’observation augmentera de 50%. Une décision justifiée par l’augmentation de la population des gorilles comme par celle des visiteurs.
Le Rwanda a décidé d’augmenter sensiblement le prix de ces permis pour rendre visite aux gorilles des montagnes, l’attraction touristique principale du pays. Dans un communiqué rapporté par l’AFP, l’Office rwandais de développement (RDB) annonce que le prix passera de 500 à 750 dollars pour les étrangers non-résidents, de 250 à 375 dollars pour les étrangers résidents et de 20.000 francs rwandais (33 dollars) à 30.000 francs (49 dollars) pour les nationaux. De nouveaux tarifs qui seront appliqués dès le mois de juin prochain.
Cette décision est justifiée par “une croissance significative de la population de gorilles et une demande accrue” de touristes souhaitant observer l’espèce menacée d’extinction dans son milieu naturel du parc des Volcans, où vivent la moitié des 780 gorilles des montagnes recensés dans le monde. “Cela veut dire qu’il faut continuer d’orienter nos efforts dans la conservation pour protéger l’environnement et les espèces rares”, souligne John Gara, le directeur exécutif du RDB.
Chaque jour, un nombre limité d’autorisations est accordé pour préserver l’environnement des gorilles de l’impact du tourisme. Une restriction qui semble porter ses fruits puisque la population des primates a augmenté de façon notable ces dernières années dans la seule région qui les abrite, celle des Grands Lacs Africains, à savoir l’est de la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Rwanda.
RDC CONGO :
CONGO RDC: L’INQUIÉTANTE QUÊTE DE STRATÉGIE DE L’OPPOSITION
http://www.legriot.info/5419-rd-congo-la-grande-bretagne-au-secours-de-la-police-nationale/
Net vainqueur des législatives du 28 novembre en République démocratique du Congo (RDC), le camp du président Joseph Kabila maintient son emprise sur l’Assemblée, même s’il est plus éclaté et son parti phare affaibli, face à une opposition en quête de stratégie.Lors des dernières législatives de 2006 « nous avions une majorité plus compacte avec environ 290 députés. Cette fois nous devrions avoir de 325 à 340 élus », sur les 500 de l’Assemblée, admet le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), la plateforme politique du chef de l’Etat, Aubin Minaku.
Selon les résultats du scrutin – couplé à la présidentielle – portant sur 483 députés donnés jeudi par la Commission électorale (Céni), qui a requis l’annulation du vote dans sept circonscriptions – soit 17 sièges – pour des violences, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, au pouvoir), arrive en tête avec 62 élus, contre 111 en 2006.
Le Parti Lumumbiste unifié (PALU), dont le Premier ministre actuel, Adolphe Muzito, est issu selon un accord de gouvernement de 2006 mais qui ne fait pas parti de la MP, enregistre aussi un recul et passe de 34 élus en 2006 à 19.
En revanche, le Parti du Peuple pour la Paix et la Démocratie (PPPD), créé peu avant les élections et qualifié de « faux nez » du PPRD par ses détracteurs, obtient 29 sièges, et le Mouvement social pour le Renouveau (MSR) de Pierre Lumbi, conseiller pour la sécurité du président Kabila, se maintient avec 27 élus (26 en 2006).
Une douzaine d’autres partis ont recueilli entre cinq et seize sièges, et, au total, selon M. Minaku, « plus de 55 partis » membres de la MP ont obtenu « au moins un député ».
« Il y a eu un vote sanction contre le PPRD et le PALU (…), mais au final, la Majorité présidentielle s’est renforcée à travers de petits partis qui ont su capter plus de voix », explique-t-on à l’International Crisis Group (ICG).
La MP « a réussi (…) à consolider une majorité très forte qui mettra à l’abri des alliances le PPRD », ajoute-t-on.
De son côté, l’opposition, qui a obtenu plus d’une centaine de sièges, juge que les résultats de la Céni « ne reflètent pas la vérité des urnes », selon le député Clément Kanku, unique élu de l’Union pour la Nation (UN). « La population est déçue, frustrée, elle risque de se détourner de la politique », estime-t-il.
Le paradoxe veut que l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), devenu premier parti d’opposition à l’Assemblée avec 41 élus, n’y siègera peut-être pas.
Son leader, Etienne Tshisekedi, qui s’est autoproclamé « président élu » après avoir rejeté les résultats de la présidentielle le classant deuxième derrière le sortant Joseph Kabila, considère aussi les législatives comme « nulles ».
Il a dénoncé les multiples irrégularités lors des deux scrutins, constatées aussi par des observateurs nationaux et internationaux et l’église catholique.
« La question fondamentale est: est-ce qu’on refuse le mandat ou on le valide et on ne siège pas aux sessions (de l’Assemblée)? Est-ce que nous allons participer aux institutions ou faire la politique de la chaise vide? « , s’interroge, sous le couvert de l’anonymat, un cadre de l’UDPS, qui avait boycotté les élections de 2006.
« Les avis divergent au sein du parti, mais ceux qui poussent le plus dans cette direction (de ne pas siéger) sont les candidats malheureux. », ajoute-il.
La Cour suprême de Justice (CSJ) proclamera les résultats définitifs d’ici deux mois après avoir jugé les recours. Accusée de « partialité » par l’opposition, la CSJ avait validé en décembre à la virgule près les résultats contestés de la présidentielle donnés par la Céni. La France a préconisé jeudi la « transparence » dans le traitement des recours. Sans attendre la CSJ, l’Assemblée nationale siégera d’ici quinze jours.
Quant à la Céni, elle devrait s’atteler à l’organisation des élections provinciales, prévues en 2012 et des locales espérées en 2013. Elle doit publier en mars un nouveau calendrier pour ces scrutins, selon son vice-président, Jacques Djoli.
© Source : (belga/chds)
RD Congo : La Grande Bretagne au secours de la police nationale
Écrit par Steven AddamahRégions / fév 8, 2012
La coopération bilatérale entre la Grande-Bretagne et la République Démocratique du Congo, va permettre à cette dernière de bénéficier d’une subvention de 5 millions de dollars pour soutenir la réforme de sa police nationale. En effet la Grande Bretagne va décaisser d’ici quatre ans, 5 millions de dollars dans le but de renforcer un programme de la Police nationale congolaise (PNC), a déclaré l’ambassadeur de Grande Bretagne à Kinshasa, Neil Wigan. Au vue de l’immensité du territoire national, les autorités congolaises, dans leur souci d’assurer et de renforcer la sécurité des populations se sont lancées dans une réforme de constitution d’une police de proximité dans trois provinces pilotes où la Grande-Bretagne, à travers son département de coopération internationale (DFID), travaille pour assurer une police républicaine. Au nombre de ces provinces, il y a le Bas-Congo (sud-ouest), le Sud-Kivu (Est) et le Kasaï Occidental (centre-ouest). Cette coopération bilatérale permet en outre au Congo de bénéficier de l’aide du Royaume-Uni qui contribue pour près de 110 millions de dollars chaque année au budget de la Mission des Nations unies pour la stabilité en RDC (MONUSCO).
« L’objectif est non seulement de former toutes les unités de la police mais aussi de les rendre professionnelles, les équiper et améliorer les conditions de travail des policiers congolais » a notamment souligné le général Bisengimana, commissaire général de la PNC. La RDC qui dispose par ailleurs de nombreux autres partenaires dans ce domaine, a pu compter sur chacun d’eux notamment pour la réussite de la sécurisation des dernières élections législatives et présidentielles.
OUGANDA :
Ugandan Growth Will Slow to Less Than 5% This Year, IMF Says
By Fred Ojambo – Feb 9, 2012 9:24 AM GMT+0100
Uganda’s economic growth may ease to “a bit below 5 percent” in the current fiscal year due to the global slowdown, the International Monetary Fund said.
Growth in the 12 months ending June 30 will be between 4.5 percent and 5 percent, below the lender’s initial forecast of 5 percent in the second half of 2011, Thomas Richardson, the IMF’s senior resident representative in Uganda, said in an e-mailed response to questions today.
“Our current thinking is that growth will be a bit below 5 percent this year, somewhere in the neighborhood of 4.5-5, due to the slower global growth outlook,” he said.
East Africa’s third-biggest economy expanded by 6.7 percent in fiscal 2010-2011, beating an earlier estimate of 6.3 percent, because of better-than-expected agricultural output, Chris Mukiza, the director of economic statistics at the Uganda Bureau of Statistics, said on Oct. 13.
To contact the reporter on this story: Fred Ojambo in Kampala at fojambo@bloomberg.net
To contact the editor responsible for this story: Paul Richardson at pmrichardson@bloomberg.net
TANZANIE:
Gold: Overtaking tourism as Tanzania’s biggest foreign exchange earner
February 8, 2012 / By Katrina Manson
Tanzania’s gold exports may have jumped from almost nothing to more than $2bn within 10 years, but the country’s finances are not gleaming.
Ministry figures show that $2.92bn was invested in large-scale gold mines over 13 years, while seven gold-producing mines paid $210m in royalties in the same period.
Gold has overtaken tourism as the biggest foreign exchange earner, with exports quadrupling in the past six years as gold prices reaching repeatedly record highs. Tanzania now rivals Mali for the number three spot in Africa after South Africa and Ghana.
“Tanzanians look at the gold price and think the country should get more out of it,” says Sebastian Spio-Garbrah, managing of DaMina Advisors, an analyst.
Gold mining operations began when prices were low; carrying over losses year after year has meant little increase in tax revenues, even as prices have climbed.
One in three Tanzanians lives below the poverty line. Foreign aid accounts for 10 per cent of gross domestic product, while inflation rose to 19.8 per cent at the end of 2011.
Thanks to a series of exemptions, including for gold miners, tax revenue collection is equivalent to 15 per cent of GDP, below par for the continent.
Existing agreements with mining companies have created “significant corporate income tax holidays”, according to the International Monetary Fund. As a result, “none of the existing gold projects has paid material income tax to date,” it says.
Tanzania is taking action, however. It one of a group of African countries trying to extract more value from commodities gaining record prices. The 2010 Mining Act proposes raising royalties on gold production from 3 to 4 per cent. It also wants companies to list on the illiquid national stock market to make shares available to Tanzanians.
“Almost all African countries are changing their mining laws and making them tighter: it’s nothing out of the ordinary,” says Mr Spio-Garbrah.
“I think Tanzania’s changes are run-of-the mill,” he says, allaying fears of any wholesale onslaught on the investment environment.
Even so, there is resistance. Several gold companies tied to long-term agreements have yet to shift. Among them, African Barrick Gold, the largest miner in the country, is still in talks over any change in the royalty rate. Many cite spiralling costs that eat into margins. Miners say fuel alone accounts for 30 per cent of operating costs. Domestic power shortages amounting to 300MW last year saw production at African Barrick Gold tail off by 11 per cent year-on-year in the fourth quarter.
“The high gold price is one thing, but high production costs are another,” says Mr Spio-Garbrah.
Expansion of the sector nevertheless promises significant returns in future, not least because gold prices could reach $2,000 an ounce by the end of the year, according to GFMS, a precious metals consultancy, up from about $1,700 an ounce spot prices now – a boon for explorers facing hefty costs, since worldwide mine production falls short of gold demand.
Tanzania expects the contribution of the mining sector to GDP to reach 10 per cent by 2025, up from 2.3 per cent now.
There are signs it can make it. The country is still underexplored, even though the investment promotion agency says more than 82 mining licences and 1,500 prospecting licences were issued in a five-year period alone.
African Barrick Gold, which has invested $2bn in the country and operates four mines, announced prospects for a fifth at Nyanzaga last month, after it disclosed its Tusker deposit was quadruple the original estimate.
Overall, it plans to raise output from all its mines from 700,000 ounces now to 1m ounces by 2012, and to 1.4m by 2020. Its reserves are 30m ounces.
Resolute Mining and South Africa’s AngloGold Ashanti are among the other big producers, while several others are exploring and making good on their finds, including Shanta Gold, which is traded on Aim in London, which intends to start producing from one of its three projects in April.
KENYA :
Elderly Kenyans threaten UK colonial abuse lawsuit
TOM ODULA, Associated Press / Wednesday, February 8, 2012
NAIROBI, Kenya (AP) — Thousands of elderly Kenyans are preparing to sue the British government over abuses — including torture, illegal detentions and rape — its forces allegedly committed during its suppression of a 1950s anti-colonial rebellion, a lawyer representing the group said Wednesday.
The group of Kenyans is motivated by the progress of a case by four other elderly Kenyans, who were given the go-ahead by a British court last year to sue the U.K. government for alleged abuses during its colonial occupation of Kenya, said lawyer Donald Rabala.
The British government had tried to have the case by the four thrown out, saying it could not be held legally responsible for the long-ago abuses. It argues that all the powers and liabilities of the colonial administration passed to the Kenyan government on independence in 1963.
Rabala said his firm has taken statements from more than 6,000 people who claim to have either been tortured, detained illegally, raped, forcefully displaced from their land, among other abuses.
Rabala said his firm, with the help of a U.K. law firm, is collecting more statements from Kenyans allegedly held by the British in detention camps after a 1952 uprising led by a militia group known as the Mau Mau. Britain imposed a state of emergency that lasted until 1959.
“The victims know some of the names of those who raped them, tortured them. They have scars and some have documents showing when they were incarcerated and where,” Rabala said.
He said he expects the British government to settle the case out of court because if it goes to trial it will consume a lot of time and taxpayer money.
During the uprising in 1952, Prime Minister Winston Churchill sent British soldiers to help colonial administrators capture the Mau Mau fighters and send them to detention camps. African soldiers under the King’s African Rifles regiment also took part in the assault on the Mau Mau and their supporters.
President Barack Obama’s grandfather, Hussein Onyango Obama, was one of thousands of Kenyans detained. Obama’s grandfather died in 1979.
“It is right that those who feel they have a case are free to take it to the courts. We understand the pain and grievance felt by those, on all sides, who were involved in the divisive and bloody events of the emergency period in Kenya,” a spokeswoman for Britain’s Foreign Office said on condition of anonymity in line with policy.
“Our relationship with Kenya and its people has moved on since the emergency period. We are now partners and the U.K. is one of the largest bilateral donors in Kenya.”
Among the 6,000 planning to sue is the wife of Dedan Kimathi, one of the most Mau Mau’s most revered, Rabala said. British fighters arrested and hanged Kimathi. He has since been honored by the Kenyan government as a national hero.
His widow, Mukami Kimathi, was incarcerated by the British, according to Rabala, though he declined to go into the details of what she experienced during her detention.
The new potential cases were inspired by a ruling by British High Court Judge Richard McCombe, who last July found that the four Kenyans “have arguable cases in law,” and their suits can go ahead.
Britain’s Africa Minister Henry Bellingham said at the time that the government would continue to fight the claim, “given the length of time elapsed and the complex legal and constitutional questions the case raises.”
He said Britain understood “the pain and grievance felt by those, on all sides, who were involved in the divisive and bloody events of the Emergency period in Kenya.”
Associated Press writer Meera Selva in London contributed to this report.
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