[Catholic bishops in the Democratic Republic of Congo issued a dire warning Sunday about its political situation as vote results continued trickling in after veiled opposition threats of violence.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Burundi: Tueries inouïes dans une famille à Ruyigi à l’est du pays

Xinhua/Dimanche 4 décembre 2011

 

BUJUMBURA (Xinhua) – Un père et sont fils de la colline Karingo en commune Gisuru de la province de Ruyigi ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans une circonstance particulière d’ébriété de la part du fils qui n’a pas échappé à la mort après avoir tué son père, a rapporté la radio nationale burundaise ce dimanche. 

 

A l’origine de cette double tuerie, c’est un certain Jean Ndikumana qui a égorgé à l’aide d’un couteau son père qui venait de lui refuser un régime de banane alors que ce fils était dans un état d’ébriété critique vers 20 H00 locales (18 H00 GMT).

 

Le reste de la famille avait appelé l’intervention de la police et celle-ci arrivée à ce domicile, elle a essayé de désarmer l’auteur de cette tuerie et celui-ci a essayé de résister jusqu’à ce que la police ait tiré en l’air pour le dissuader. Une balle est tombée sur Jean Ndikumana qui a rendu son âme à côté du cadavre de son père.

 

Le commissaire provincial de la police dans cette province de Ruyigi Eugène Bizindavyi, ensemble avec l’administration locale, ont appelé la population à éviter la consommation excessive de la bière très alcoolisée prohibée de la place fabriquée à base des ananas et de respecter les heures d’ouverture et de fermeture des bistrots car les habitants se mettent à la consommation de cette bière dès les premières heures de la journée et ce, à la longueur du jour, prolongeant parfois même jusque tard dans la nuit.

 

 

 

Bonsoir Afrique du 4 décembre

 (Xinhua) /Dimanche 4 décembre 2011

 

NAIROBI

 

Mali : démarrage des travaux de la 12è journée nationale des communes et les 3è assises de la coopération décentralisée

 

BAMAKO — La 12è journée nationale des communes du Mali et les 3è assises de la coopération décentralisée, ont démarré le 3 décembre dans la salle des sports du stade du 26 mars de Yirimadio, sous la présidence du chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré. De l’avis de M. Boubacar Bah, président de l’Association des Municipalités du Mali (AMM), “c’est la toute première fois que nous nous regroupons en une seule et unique cérémonie d’ouverture, les acteurs de trois activités d’envergure nationale et internationale : le forum des femmes Elues locales du Mali, la 12è journée nationale des communes du Mali et les 3è assises de la coopération décentralisée”. Ces rencontrent se situent, dit-il, à quelques mois d’événements importants et exceptionnels du Mali que sont le referendum constitutionnel, les élections présidentielles et législatives. S’agissant des assises, précise-t-il, elles constituent un champ privilégié pour débattre des sujets d’intérêt commun, partager des expériences, évaluer l’existant, définir de nouveaux axes, tout en permettant de faire de la coopération décentralisée,un outil au service du développement.

 

Le ministre rwandais de la Défense en Côte d’Ivoire pour insuffler le modèle de reconstruction post-conflit de son pays

 

ABIDJAN — Le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, effectue à partir de dimanche une visite de travail à Abidjan en vue d’échanger avec les autorités ivoiriennes sur les questions liées à la reconstruction post-crise,a appris Xinhua de source officielle. Pour le gouvernement ivoirien, il s’agit de s’inspirer du modèle rwandais dans les domaines de la constitution d’une armée unifiée, de la sécurité, du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants (DDR) et de la réconciliation nationale. La visite du ministre rwandais de la Défense en Côte d’Ivoire intervient après celle effectuée le 7 novembre dernier à Kigali par le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro dans le cadre de la conférence post-crise des Nations-Unies sur la consolidation de la paix. Durant son séjour, Guillaume Soro s’était dit surpris de voir le Rwanda se remettre après la tragédie qu’il avait vécue. Le chef du gouvernement ivoirien avait ainsi manifesté son souhait d’élargir la coopération entre le Rwanda et la Côte d’Ivoire, deux pays qui ont traversé à une date récente une période de conflit.

 

Guinée : un groupe chinois désireux d’assister le gouvernement à construire un barrage et une autoroute reliant Conakry à Mamou

 

CONAKRY — Une délégation de China Energy Engineering Group, une société chinoise spécialisée dans la construction de barrages hydroélectriques a émis le désir d’appuyer le gouvernement guinéen dans son programme de développement des infrastructures par la construction du barrage de Souapity, la construction d’une autoroute entre la capitale et la ville de Mamou sur une distance de 266 kilomètres et celle d’une cimenterie, a appris Xinhua de source officielle. Cette délégation a fait cette annonce au cours d’une rencontre avec le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé samedi au Palais Sékoutouréah. Le séjour de la mission de China Energy Engineering Group intervient après un premier contact que la société avait pu nouer avec le président guinéen lors de son séjour en septembre dernier en Chine, selon nos sources. Les entreprises chinoises renforcent de plus en plus leur présence en Guinée, déjà une autre société dénommée China International Water- Electric (CWE) a été chargée par le gouvernement guinéen de construire le barrage de Kaléta pour un coût de 526 millions de dollars.

 

L’Afrique exhortée à s’unir face au changement climatique

 

DURBAN (Afrique du Sud) — Les gouvernements africains doivent “élargir leur esprit” sur les questions liées au changement climatique, a déclaré un militant écologiste sud-africain, appelant à un plan d’action africain concerté sur le réchauffement climatique. Dans une interview accordée à Xinhua samedi lors d’une manifestation citoyenne, à l’occasion de la 17e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 17), Nkwame Cedile a affirmé que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine (UA) se devaient de collaborer afin de trouver une solution africaine à long terme face au changement climatique. “L’UA et la SADC doivent se réunir et mettre au point une solution proprement africaine en matière de changement climatique, et pas suivre les méthodes de développement déterminées par des puissances étrangères”, a-t-déclaré. “L’Afrique doit trouver une solution pour financer son adaptation au changement climatique. Nos gouvernements doivent se rendre compte qu’attendre de l’argent de la part des pays développés prend beaucoup trop de temps”, a indiqué de son côté Makhosonke Mdlalose, un militant écologiste.

 

Burundi : La semaine du 5 au 9 décembre est dédiée à la lutte contre la corruption

 

BUJUMBURA — Pour la 4ème année consécutive, le Burundi et ses partenaires dans la lutte contre la corruption se joignent à la communauté internationale en dédiant la semaine du 5 au 9 décembre 2011 à la lutte contre ce fléau, comme ça ressort dans une déclaration de ce dimanche du ministre burundais en charge de la bonne gouvernance sur les ondes de la radio nationale. « Comme il le fait depuis 4 ans déjà, le Burundi a choisi de s’ associer à la communauté internationale pour célébrer la journée du 9 décembre de cette année en collaboration avec ses partenaires tant nationaux qu’internationaux en initiant une semaine entière à la lutte contre la corruption. Ce sera une occasion de rappeler à la population burundaise les méfaits de la corruption. De surcroît, cette semaine permettra d’appeler tout citoyen burundais à lutter contre ce fléau », a indiqué dans sa déclaration, Jean Baptiste Gahimbare, le ministre burundais à la Présidence chargée de la Bonne gouvernance et de la privatisation. Pour le ministre Gahimbare, les méfaits de la corruption sont multiples et menacent dangereusement la vie de la nation burundaise à plusieurs plans. En effet, dit-il, elle freine le développement économique et social et accroît la pauvreté en détournant les investisseurs nationaux et étrangers des secteurs où ils sont plus nécessaires ; ensuite, elle mine la démocratie car elle fausse le processus électoral, sape les institutions publiques et entraîne ainsi un risque d’instabilité ; enfin, elle exacerbe les inégalités et les injustices en pervertissant l’Etat de droit et en sanctionnant les victimes d’infractions confrontées à des décisions d’une justice biaisée. Les efforts déjà consentis par le gouvernement burundais dans la lutte contre ce fléau concernent notamment la mise en place des structures de lutte contre ce fléau comme la cour et la brigade anticorruption, l’inspection générale de l’Etat, la cour des comptes ; ils concernent également une campagne de responsabilisation des cadres de l’administration publiques dans le but de stimuler chez eux un leadership pour changer un comportement en vue d’une bonne gouvernance dans leurs services respectifs. Le Conseil des ministres vient également d’adopter un document de stratégie nationale de Bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Rwanda: Country Effectively Distributes ARVs to HIV/Aids Patients

5 December 2011/The New Times

 

Rwanda has an HIV prevalence rate of 3.1 percent among adults between the ages 15 to 49. It has remained relatively stable with an overall decline since the late 1990s, due to improved HIV awareness carried out by the government and health partners.

 

The National Strategic Plan on HIV/ AIDS (NSP) describes how challenging the scourge affects the country’s economic and social development. With an estimated 3 percent of the adult population infected with the virus, statistics show that Rwanda’s population is less affected compared to other countries in the region.

 

The targets set by NSP are aimed at creating access to treatment, care and HIV/AIDS prevention. This is closely aligned with Rwanda’s Economic Development and Poverty Reduction Strategy of 2008 to 2012 (EDPRS) as well as the Health Sector Strategic Plan.

 

According to the above strategies, HIV/ AIDS in the general population should have greatly reduced by 2012; the morbidity and mortality among people living with HIV reduced and people infected with HIV/ AIDS should have the same opportunities as the general population.

 

In an interview with The New Times, Dr. Sabin Nsanzimana, Head of HIV Division-(IHDPC) Rwanda Bio-Medical Center, explains how the country has been able to deal with HIV/AIDS in the recent years.

 

“The current situation in Rwanda is that 93 percent of people in need of Antiretroviral drugs (ARVs) receive it. This is so because all HIV/AIDS services are offered at no cost,” Nsanzimana discloses.

 

He adds that the decentralization of medical facilities and the training of health personnel to offer the services, has championed the progress.

 

“With 435 health centers countrywide, 357 of them offer HIV/AIDS services. The minimum number of health personnel offering the services is two per health center,” he explains.

 

John (Real name withheld) a member of ‘Ubumwe Cyeya’ Cooperative, explains how he gets ARVs from his health center.

 

“I’m given medicine monthly. I take a tablet during the day and take two others in the evening,” John says.

 

He further said that when the medicine is finished he goes back to the health centre and gets more at no cost.

 

“The only problem with the medicine is that I have to feed well, if I don’t do so, I feel nauseated and dizzy. With my little income, it’s difficult to eat the required quantity of food that goes well with the ARV medication,” John said.

 

‘Ubumwe Cyeya’ Cooperative is made up of 20 members of Lukomo Sector, in Gicumbi District, in the Northern Province. All the members are positively living with HIV/AIDS.

 

The World AIDS Day in Rwanda, was marked under the theme, “Youth, let’s join efforts in protecting ourselves and others against HIV for a brighter future.”

 

The youth were called upon to protect their lives from being infected.

 

Currently, the youth in Rwanda constitute the highest percentage of the population with 41.9 percent of the population under the age of 15.

 

According to the Demographic Health System carried out in 2009, 51 percent of young women between the ages of 15 to 24 years, had a comprehensive knowledge of HIV. They could correctly identify the two major ways of preventing HIV transmission. They were aware that the major preventive way included condom use and limiting sexual involvement to one faithful and uninfected partner. They also rejected the two most common local misconceptions about HIV transmission and understood that a healthy-looking person can have the virus.

 

Innocent Ninsiima, the Regional Youth Caucus Representative for Rwanda in the Commonwealth, said that focusing on the youth in the fight against AIDS is the right direction.

 

“Although it’s everyone’s role to fight and curb HIV/AIDS prevalence, involving the youth paves the way for a brighter future,” Ninsiima said.

 

He adds that while celebrating the World AIDS Day, we acknowledge the tremendous steps taken to fight its prevalence.

 

“Even with the great strides taken to fight HIV/AIDS, we still need to put in more effort if we are to have an HIV/AIDS free Rwanda,” Ninsiima explained.

 

The HIV/AIDS campaign that will go on for the next three months involves different activities across the country.

 

Cassien Havugimana, Acting Managing Director and Programs Manager of Health Development Initiative (HDI), directly works with the youth regarding issues on reproductive health. He explains the importance of youth involvement in AIDS campaigns.

 

“Its during such times that the local people especially the youth, who are now the focus of the country, should get the opportunity to get more clarification about HIV/AIDS,” Havugimana said.

 

He said that the activities that will be carried out country-wide will involve sensitization, testing for HIV/AIDS and showing the steps that Rwanda has taken to control the AIDS pandemic.

 

 

 

Visa Enters Partnership to Expand in Rwanda

By PATRICK MCGROARTY/online.wsj.com/DECEMBER 5, 2011.

 

Visa Inc., seeking to spread cashless commerce in Africa, will unveil Monday a partnership with the government of Rwanda to expand its business in the country.

 

Under the agreement, a partnership with Rwanda’s central bank and a new office in Kigali will allow Visa to process transactions in Rwandan francs. Visa will also expand its network of ATMs and businesses that accept Visa’s cards in Rwanda. In addition, it will train Rwandan officials in financial management, with an eye toward handling payments between the government and its vendors and employees.

 

The government is helping Visa open its office, and invited it to test new services in the country.

 

The agreement aims to get Visa’s cards into the hands of average Rwandans, many of whom don’t have bank accounts. The pact will also help test appetite in the last largely untapped financial services markets in the world: Africa.

 

“We’re doing it in Rwanda in hope of being able to export whatever works to other African countries,” Elizabeth Buse, Visa’s group president for the Asia-Pacific region, Central Europe, the Middle East and Africa said in an interview.

 

Consumer-product companies are stepping up business in Africa, eager to access a budding middle class. Given the continent’s fast growing population, Africa’s middle class could exceed one billion people by 2060, according to the African Development Bank.

 

Visa has partnerships with major hotels and tour operators across sub-Saharan Africa and offices in Kenya, South Africa, and Nigeria. Visa says most of its business in emerging markets like Rwanda is in debit and prepaid transactions, rather than credit, forgoing the need for a credit check to access its services.

 

Meanwhile, MasterCard Inc. has offices in the same three regional powerhouses. MasterCard also allows customers of Airtel Kenya to make payments over their mobile phones without a physical credit card or a bank account. And last month MasterCard struck a deal with the Togo-based Ecobank Group to offer its cards and payment services at the bank’s branches in more than 30 sub-Saharan African countries.

 

“We see the growth potential in these markets for many years,” said Michael Miebach, MasterCard’s president for the Middle East and Africa.

 

Rwanda lost nearly a million lives in a genocidal conflict in 1994, but it is now among Africa’s most dynamic economies. The landlocked country of 11 million people is set to grow 7% this year, well ahead of the 5% growth projected for sub-Saharan Africa, according to a forecast from the International Monetary Fund. The Rwandan government has worked at cutting red-tape for business and attracting foreign investors.

 

“We’re looking for every possible partnership with the private sector,” said John Gara, head of the Rwanda Development Board, a government agency set up to ease foreign investors’ entry into the country.

 

 

 

The Secret Killers

December 4, 2011/ www.strategypage.com

 

December 4, 2011: Burundi’s internal political situation continues to deteriorate. There is growing evidence that the government is using death squads (operated by the police and party militias) to go after members of opposition political parties. Now the charge is more explicit: that government’s extra-judicial killers are systematically killing former National Liberation Forces (FNL) guerrillas. One group claims 300 people have been murdered and that the former rebel fighters who have been slain had demobilized (ie, met the peace accord criteria). However, there have been numerous violent attacks by factions claiming to be associated with the FNL. The government claims that many former FNL fighters have returned to the jungle with the intention to start a new civil war. (See report of October 15.)

December 2, 2011: Burundi was declared completely free of landmines. This comes after seven years of vigorous mine clearing effort, and three years ahead of schedule.

 

November 29, 2011: South Africa, after indicating otherwise, refused a request from Rwanda to extradite former Rwandan general Faustin Kayumba Nyamwasa. The Rwandan government has accused Nyamwasa of being involved in several terror attacks (specifically grenade attacks) in Rwanda in 2010. He is also accused of letting his soldiers kill several hundred Hutu civilian refugees in the Congo. Nyamwasa denies the allegations and says Rwandan president Paul Kagame is lying. Nyamwasa wants refugee or asylum status in South Africa. Some opposition members believe Nyamwasa is a potential rival of Kagame.

 

November 22, 2011: The Burundian government claimed that police and army units killed 18 bandits (term used) in a raid in the Cankuzo area (eastern Burundi). The police and military operation was part of an increased security presence after a bandit group (described in some reports as a rebel group) attacked a bar in a town near Bujumbura and killed 36 people execution-style.

 

November 15, 2011: Rwanda confirmed that it will deploy five helicopters to Sudan’s Darfur region in the first months of 2012. The UNAMID African Union-UN peacekeeping force has been desperately short of helicopters ever since it deployed. Rwanda began a special training program this year to prepare what amounts to a helicopter transport company for deployment. The unit has 140 personnel (pilots, maintenance techs, logistics support).

 

November 7, 2011: Rwanda is urging its neighbors to cooperate in regional security training exercises. Rwanda has sponsored a series of East African command post exercises. Who are the enemies Rwanda identified as regional threats? Uganda’s Lord’s Resistance Army, Somalia’s Al Shabaab Islmic terrorist group, and Rwanda’s own Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) Hutu militia group received prominent mention. The exercises are a good idea, but the initiative also has a diplomatic aim. Many sub-Saharan African governments have often looked the other way (and sometimes assisted) when rebel organizations threatening neighboring countries have established bases in their territory. Rwanda wants to end that game.

 

October 31, 2011: Where is General Laurent Nkunda? The Rwandan government says he is still in Rwanda and in jail. However, Rwanda and Congo are undergoing yet another diplomatic reconciliation. The Congolese government says it still wants to try him for war crimes. Rwandan media indicate the government may return Nkunda to the Congo. Nkunda led the National Congress for Defense of the People (CNDP) rebel group in the Congo. It was regarded as a Congolese Tutsi militia.

 

October 15, 2011: Opposition parties in Burundi continue to accuse the government of permitting a secret campaign to kill their party members. They point to a human rights report of September 2011 that alleges 125 opposition party members were slain in Burundi during the summer. The government rejects the accusations. Who is committing the murders? That’s tough to say. The major political parties have their own militias. Some of the militia groups operate with very little control?they are essentially gangs.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RD Congo/présidentielle: dramatisation à deux jours des résultats

lci.tf1.fr /05122011

 

La Commission électorale (Céni) a confirmé l’avance du président sortant Joseph Kabila sur l’opposant Tshisekedi, selon des résultats partiels de la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo, dans un climat plus que tendu : des milliers de personnes quittent Kinshasa vers Brazzaville, de l’autre côté du fleuve Congo.

 

Le climat ne cesse cependant de se dramatiser: couvre-feu à Mbuji-Mayi, la capitale du Kasaï oriental et fief d’Etienne Tshisekedi, l’opposant n°1 au président sortant Joseph Kabila, déploiement de la garde républicaine à Lubumbashi, la capitale provinciale du Katanga. Et certains observateurs étrangers commencent à douter sérieusement d’une annonce le 6 décembre des résultats globaux provisoires comme prévu.

 

“Nous ne sommes pas en situation de crise déclarée”, a déclaré le ministre de l’Intérieur du Congo-Brazzaville, Raymond Zéphirin Mboulou.

 

 

 

ALERTE – RDCongo-Présidentielle/violences: 3000 personnes ont fui Kinshasa pour Brazzaville

AFP / 04 décembre 2011

 

BRAZZAVILLE (Gabon) – Environ 3000 personnes ont traversé samedi et dimanche le fleuve Congo pour fuir Kinshasa (capitale RD Congo) et rallier Brazzaville (capitale Congo) craignant les violences dans le cadre de la présidentielle en RDC, selon un fonctionnaire à Brazzaville.

 

Les gens que nous avons reçus hier (samedi) et aujourdhui (dimanche) (…) ça dépasse 3.000, a indiqué un agent des services d’émigration à l’AFP au célèbre port fluvial du Beach. Celui-ci a fourni le même chiffre au ministre congolais de lIntérieur Raymond Zéphirin Mboulou venu se rendre compte de la situation, a constaté un journaliste de l’AFP. Le ministre a estimé: nous ne sommes pas en situation de crise déclarée. Un agent des douanes du Beach a également parlé à l’AFP de 3.000 personnes.

 

 

 

Un processus électoral émaillé de violences en RDC

AFP/05122011 

 

KINSHASA — Voici un rappel des principaux événements en République démocratique du Congo, où la fin de campagne électorale et le double scrutin présidentiel et législatif, fin novembre, ont été marqués de violences meurtrières.

 

–SAMEDI 26 NOVEMBRE–

 

– La campagne électorale s’achève dans la violence et la confusion: les autorités interdisent les meetings dans la capitale après des violences qui ont fait deux morts, selon les autorités, une dizaine selon l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition).

 

– Le leader d’opposition Etienne Tshisekedi, chef de l’UDPS et candidat à la présidentielle, est bloqué huit heures par la police à l’aéroport de Kinshasa à son retour de province.

 

–DIMANCHE 27–

 

– M. Tshisekedi ne réussit pas à mobiliser ses partisans à Kinshasa pour un meeting auquel il avait appelé malgré la fin de la campagne. Il demande le rappel du chef de la mission de l’ONU (Monusco), accusé d'”amitiés” avec le pouvoir.

 

–LUNDI 28–

 

– Les Congolais se rendent aux urnes pour élire le président et 500 députés. Onze candidats, dont le président sortant Joseph Kabila, briguent la magistrature suprême.

 

– A Lubumbashi (Katanga, sud-est), deux policiers et une électrice sont tués dans l’attaque d’un bureau de vote. Un convoi chargé de matériel électoral est la cible d’une attaque dans laquelle sept à huit assaillants sont tués par la police.

 

– A Kananga (Kasaï occidental1, centre), des bureaux de vote sont incendiés après la découverte d’urnes contenant des bulletins avant le début du vote.

 

– Tshisekedi, empêché dans un premier temps de voter par la police, réussit à le faire dans un autre bureau de la capitale.

 

– Les Etats-Unis déplorent “dans les termes les plus forts la violence”.

 

–MARDI 29–

 

– Trois candidats à la présidentielle, dont l’opposant Léon Kengo, président du Sénat, demandent l’annulation des scrutins en dénonçant des “irrégularités” et des “fraudes”.

 

– Le président de la Commission électorale (Céni) estime qu’il n’y a “rien” pour les annuler.

 

– La France condamne “les incidents très graves et très nombreux”.

 

–MERCREDI 30–

 

– L’UDPS “dénonce les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus ces trois derniers jours”, mais ne demande pas l’annulation du scrutin.

 

– Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) affirme que Tshisekedi et son parti sont dans un “schéma insurrectionnel”.

 

– La mission d’observation du Centre Carter relève des incidents dans beaucoup de bureaux de vote.

 

–JEUDI 1ER DECEMBRE–

 

– La mission d’observation électorale de l’UE relève des irrégularités.

 

– La Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU déplore les violences électorales.

 

–VENDREDI 2–

 

– La Céni décide d’annoncer des résultats partiels, quatre jours avant la date prévue.

 

– Kabila et Tshisekedi devancent nettement les neuf autres candidats à la présidentielle selon un décompte portant sur 15% des quelque 64.000 bureaux de vote.

 

– Selon l’ONG Human Rights Watch (HRW) au moins 18 civils ont été tués et une centaine grièvement blessés principalement par les forces de sécurité entre le 26 et le 28 novembre.

 

– L’UE insiste sur la nécessité de mener “dans la transparence” le dépouillement et la publication des résultats du double scrutin.

 

– La Suisse, qui préside la conférence ministérielle de la Francophonie, déplore “les violences” électorales en RDC, qui accueillera les 13 et 14 octobre 2012 le prochain sommet de l’organisation.

 

– Le Conseil de sécurité de l’ONU prend note “avec inquiétude” des “difficultés logistiques et techniques” durant des scrutins et appelle toutes les parties au calme.

 

– Les autorités ordonnent dans la soirée aux opérateurs de téléphonie la suspension de la diffusion de SMS “jusqu’à nouvel ordre” à Kinshasa.

 

–SAMEDI 3–

 

– Tshisekedi lance une mise en garde à Kabila et dénonce les premiers résultats partiels de la Céni. Il demande aux Congolais à “rester vigilants” et annonce qu'”en cas de besoin” il lancera un “mot d’ordre”.

 

– Le gouvernement saisit la justice militaire pour qu’elle ouvre une enquête et porte plainte contre X à la suite des accusations de HRW.

 

– L’opposant Vital Kamerhe se prononce indirectement en faveur de Tshisekedi. Toute l’opposition rejette les résultats partiels de la Céni.

 

–DIMANCHE 4–

 

– La Céni annonce de nouveaux résultats partiels confirmant l’avance de Kabila. Des milliers de gens fuient Kinshasa pour Brazaville.

 

 

 

Guerre civile en RDC : Ngoy MULUNDA va-t-il écouter les Evêques ?

04/12/2011 / KongoTimes!

 

Pour éviter une guerre civile en République Démocratique du Congo (RDC), la CENCO invite la CENI à «s’en tenir impérativement à la vérité des urnes telle qu’exprimée et affichée au niveau des bureaux de vote».

 

Appels en cascade autour des élections du 28 novembre. Le dernier en date est celui de la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO. Elle invite la CENI à «s’en tenir impérativement à la vérité des urnes telle qu’exprimée et affichée au niveau des bureaux de vote». Appel également adressé au peuple congolais pour éviter des violences. Mais aussi à l’Armée et à la Police de demeurer apolitique et républicaine et de s’abstenir de tout abus dans le recours à la force.

 

Face à la situation actuelle du pays caractérisée par le déroulement des élections présidentielle et législatives, la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, vient de faire une importante déclaration. C’était samedi 3 décembre en la salle de fête de Saint François Xavier. Une déclaration qui s’inscrit dans le cadre de dernières élections, emboitant ainsi le pas à différentes missions tant nationales qu’internationales qui ont observé le déroulement du dernier scrutin.

 

Plus qu’une déclaration, il s’agit plutôt d’un appel. Un appel à l’ordre, diraient les uns. Une véritable distribution des cartes, préciseraient les autres tant les Evêques catholiques du Congo ont saisi le moment consacré par la CENI à publier les résultats partiels pour mieux fixer le contexte global de ces élections : « La CENCO invite instamment le peuple congolais, les acteurs politiques et la CENI à s’en tenir impérativement à la vérité des urnes telle qu’exprimée et affichée au niveau des bureaux de vote. Pour garantir la sérénité et la crédibilité des résultats, comme le stipule la loi électorale à son article 63, la publication partielle devrait mentionner le nombre d’enrôlés, de votants, de bulletins nuls et de voix obtenues par chaque candidat. La CENCO demande que les cas des fraudes avérés soient sévèrement punis et qu’une réparation équitable soit exigée des auteurs ».

 

La CENCO met en garde le vainqueur contre tout triomphalisme, et invite le vaincu à tirer les leçons de son échec. Saisissant cette opportunité, il demande au peuple congolais de se reporter sur le passé pour éviter les violences, les pillages, la destruction des infrastructures qui ont fait régresser notre pays.

 

Se tournant vers l’Armée et la Police, la CENCO est plus éloquente : « La CENCO rappelle notre Armée et notre Police nationale qu’elles doivent garder leur caractère apolitique et républicain. En faisant preuve de neutralité et de patriotisme, qu’elles évitent absolument toute forme de violence et tout abus dans le recours à la force. Protéger la population et ses biens exige de la patience, du professionnalisme et vous enjoint de respecter la dignité transcendante de toute personne humaine ».

 

APPEL DU COMITÉ PERMANENT DE LA CONFÉRENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO (CENCO) FACE À LA SITUATION ACTUELLE DU PAYS

1. Dans le but de consolider la démocratie dans notre cher pays, la République Démocratique du Congo, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) s’est résolument engagée dans l’accompagnement du processus électoral. Dans les limites de ses moyens, elle s’est investie dans l’éducation civique de la population. Et, en vue d’assurer tant soit peu la transparence et la vérité des élections dans un climat apaisé, elle a déployé 30.000 observateurs électoraux sur une bonne partie de l’étendue du territoire congolais. Puisqu’il était établi que ces observateurs soient déployés deux à deux dans chaque bureau, ils n’ont pu couvrir que 23,9% de l’ensemble des bureaux prévus. Jusqu’à ce jour, sur 6 000 observateurs équipés de moyens modernes de communication, la CENCO a enregistré 46% des réponses sur base desquelles, dans le cadre de sa mission d’accompagner la population congolaise dans l’affermissement de la démocratie, elle fait les considérations suivantes.

 

2. A l’issue de son observation électorale, la CENCO félicite les Congolaises et les Congolais pour leur implication remarquable dans le déroulement du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre 2011. En effet, le peuple congolais y a participé très nombreux, d’une manière active et vigilante. Cette participation responsable est une preuve incontestable que le Souverain primaire a mûri sa conscience et sa responsabilité civiques et qu’il a compris le bien fondé du vote dans la démocratie.

 

3. Tout en reconnaissant l’effort déployé par la Commission Electorale Indépendante (CENI) pour la tenue des élections à la date prévue dans des conditions très difficiles, la CENCO note cependant que des irrégularités, des tentatives de fraude et des scènes de violence ont été observées et signalées par ses observateurs. L’on a malheureusement enregistré des pertes en vies humaines. La CENCO présente ses condoléances à toutes les familles des victimes et leur assure de ses prières. Ces faits déplorables doivent interpeler notre gouvernement, la CENI, les acteurs politiques et la population congolaise tout entière. Les quelques limites ici soulignées constituent des défis à relever dans l’avenir au niveau de l’organisation, du respect scrupuleux des procédures, de la sécurisation et de l’éducation civique des électeurs par les partis politiques et par la CENI.

 

4. La CENCO invite instamment le peuple congolais, les acteurs politiques et la CENI à s’en tenir impérativement à la vérité des urnes telle qu’exprimée et affichée au niveau des bureaux de vote. Pour garantir la sérénité et la crédibilité des résultats, comme le stipule la loi électorale à son article 63, la publication partielle devrait mentionner le nombre d’enrôlés, de votants, de bulletins nuls et de voix obtenues par chaque candidat. La CENCO demande que les cas des fraudes avérés soient sévèrement punis et qu’une réparation équitable soit exigée des auteurs.

 

5. La CENCO invite celui qui aura effectivement remporté le scrutin selon la vérité des urnes à éviter tout triomphalisme. Dans une démarche inclusive, privilégiant les vertus du dialogue au service du bien commun et de l’intérêt supérieur de toute la nation congolaise, qu’il gouverne la RD Congo de manière à consolider la démocratie et à permettre à notre pays de s’atteler à l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous ses habitants.

 

6. Au perdant des élections du 28 novembre 2011, la CENCO demande de tirer les leçons de son échec. Accepter le verdict des urnes est un signe éloquent du patriotisme. En cas de contestation, qu’il emprunte la voix légale pour régler le contentieux électoral. En menant une opposition constructive conformément à notre Constitution, il servira d’aiguillon à ceux qui vont nous gouverner.

 

7. La CENCO invite encore une fois le peuple Congolais au calme, à la paix. Qu’il évite tout recours à la violence. Le choix politique ne doit absolument pas constituer un motif d’inimitié et d’antagonisme. Il postule par contre le respect des uns et des autres en vue d’une coexistence pacifique. A cet effet, il nous importe d’exhorter la population congolaise à se rappeler combien notre a s a régressé à cause de manque de retenue qui a, dans le passé, occasionné des violences, des pillages et la destruction des infrastructures dont nous subissons des conséquences jusqu’à ce jour. Qu’il respecte et protège jalousement son patrimoine acquis au prix des grands sacrifices.

 

8. La CENCO rappelle notre Armée et notre Police nationale qu’elles doivent, garder leur caractère apolitique et républicain. En faisant preuve de neutralité et de patriotisme, qu’elles évitent absolument toute forme de violence et tout abus dans le recours à la force. Votre mission de protéger la population et ses biens exige de la patience, au professionnalisme et vous enjoint de respecter la dignité transcendante de toute personne humaine.

 

9. Que le Seigneur bénisse la RD Congo et tous es habitants.

 

Fait à Kinshasa, le 03/12/2011

 

En la fête de Saint François Xavier, patron des missions.

 

 

 

Guerre civile en RDC : La «bombe» ne sera pas désamorcée

04/12/2011 / KongoTimes!

 

On a beau lancer des messages d’appel au calme, à la retenue, tant que cette exigence fondamentale qui sous-tend toute période postélectorale apaisée ne sera pas du tout respectée, la «bombe» ne sera pas désamorcée. Or, il le faut, maintenant, aujourd’hui, la désamorcer. Demain, ce serait trop tard….

 

Environ 3000 personnes ont traversé le fleuve Congo pour fuir Kinshasa (capitale RDC) et rallier Brazzaville (capitale Congo) craignant les violences dans le cadre de la présidentielle en RDC, selon un fonctionnaire à Brazzaville.

 

L’heure est au dépouillement et à la compilation. La CENI publie, en ces moments, des résultats partiels et provisoires de l’élection présidentielle, édition 2011. Des résultats diversement interprétés. D’où, ces deux déclarations portant annulation du scrutin et rejet des résultats partiels. Premières contestations.

 

Conformément au calendrier initial de la Commission électorale nationale indépendante, CENI, c’est demain mardi 6 décembre, que devraient être rendus publics les résultats provisoires des élections présidentielle et législatives 2011. Mais du fait que la CENI a bousculé ce même calendrier en commençant, quatre jours plus tôt, à publier les résultats partiels de la présidentielle, la question est de savoir si ce même calendrier n’est pas déjà perturbé.

 

Si tel était le cas, il faudrait s’attendre à une succession des faits dans la mesure où cette même date met fin officiellement au mandat du président de la République. Certes, le président sortant demeure en fonction jusqu’à la prestation de serment du nouveau président. Or, le 6 décembre, le nouveau président ne sera que provisoirement reconnu. Il faudra attendre la décision de la Cour suprême de justice qui interviendra le 17 décembre, toujours selon le calendrier initial de la CENI, pour que le nouveau président de la République soit connu officiellement et qu’il prête serment le 20 décembre.

 

A en croire certaines rumeurs, les résultats provisoires ne seront connus que jeudi prochain, c’est-à-dire le 8 décembre. Quant à la prestation de serment du futur président de la République, elle pourrait intervenir, toujours selon les mêmes rumeurs, le 12 janvier 2012.

 

CONTESTATIONS

Ce décalage pourrait s’expliquer par le temps que la Cour suprême de justice mettrait en vue d’examiner les contentieux électoraux. Dans cet ordre d’idées, l’on a déjà enregistré des réactions qui pourraient constituer les premières contestations.

 

En effet, les candidats Léon Kengo wa Dondo, Adam Bombole et Mbusa Nyamwisi ont demandé l’annulation pure et simple de ce scrutin pour irrégularités massives et fraudes flagrantes. Ensuite, il importe d’épingler cette déclaration commune de l’Opposition, toutes tendances confondues, lue par le candidat Vital Kamerhe, autour de la publication des résultats partiels par la CENI. Les auteurs de cette déclaration commune « rejettent les résultats partiels et les considèrent comme nuls ». Il est reproché à la CENI d’avoir unilatéralement annoncé des résultats partiels «compressés» alors qu’elle devrait le faire selon les sites et bureaux de vote pour plus de transparence afin que ces résultats soient acceptés par tous. Ce, au regard des PV détenus par les témoins.

 

Ce sont donc-là les premières contestations, une fois formulées conformément à la procédure légale. Premières contestations au niveau de la présidentielle.

 

De son côte, le candidat Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, dans une déclaration faite en son domicile le samedi 3 décembre 2011, a appelé le peuple congolais à demeurer vigilant. Il a saisi cette opportunité pour inviter le Pouvoir et la CENI à «respecter la volonté du peuple congolais dans la publication des résultats ».

 

Pour sa part, la Majorité présidentielle, par la déclaration de son secrétaire général, Aubin Minaku, se félicite « de l’attitude responsable de la CENI». Allusion certainement faite à la publication des résultats partiels par la CENI.

 

LES LEGISLATIVES

On n’exclut pas que la Cour suprême de justice soit également saisie des contentieux électoraux portant sur les élections législatives. A Goma, un candidat à la députation nationale, ayant rempli toutes les conditions requises, et après avoir battu campagne électorale, a été surpris de constater que son nom ne figurait pas sur la liste des candidats à la députation nationale de cette ville de Goma. Il a décidé de saisir la CSJ.

 

L’on parle également des accusations réciproques entre les candidats députés, même ceux appartenant à la même famille politique. Des accusations qui portent sur des irrégularités commises par les uns et les autres pour empêcher leurs collègues, leurs adversaires de voir leurs partisans voter dans la sérénité.

 

Ajouter à cela des cas d’irrégularités, des tentatives de fraude constatées ici et là avec des preuves qui auraient été remises à la MONUSCO. La tâche s’annonce ardue pour la Cour suprême de justice qui aura du pain sur la planche. Mais on lui fait confiance et l’on demeure convaincu que seule cette détermination de rendre justice guidera ses pas.

 

LA LONGUE ATTENTE

Entre-temps, c’est la longue attente : celle qui précède la publication des résultats définitifs. Cette attente paraîtra comme une éternité. Elle sera marquée par des interprétations en sens divers, de part et d’autre. Des rumeurs folles aux plaisanteries de mauvais goût, allant jusqu’ aux mesures extrêmes, rien n’est à exclure. Cela fait parfois partie des faits inhérents à toute compétition électorale.

 

Cependant, le plus important, c’est de savoir contrôler la situation, de ne pas verser dans l’excès, d’être honnête intellectuellement, correcte et nationaliste. De bien retenir que les élections ne sont pas une fin en soi, mais l’un des moyens les plus sûrs de consolider le processus de démocratisation, de renforcer les institutions nationales et de faire face aux défis de la bonne gouvernance et d’un développement durable.

 

Pour le cas d’espèce, la panacée demeure incontestablement le «respect de la volonté du peuple congolais » exprimé dans les urnes. Ce n’est pas l’affaire de quelques «griots», toutes tendances confondues, qui envahissent les médias. C’est une affaire des «électeurs congolais» qui se sont exprimés en toute liberté le 28 novembre, et qui ne peut ni être dénaturée, ni falsifiée.

 

On a beau lancer des messages d’appel au calme, à la retenue, tant que cette exigence fondamentale qui sous-tend toute période postélectorale apaisée ne sera pas du tout respectée, la «bombe» ne sera pas désamorcée. Or, il le faut, maintenant, aujourd’hui, la désamorcer. Demain, ce serait trop tard….

 

 

 

RDC: la FIDH demande la levée de la suspension du service des SMS

radiookapi.net/ 2011/12/04

 

La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) demande au gouvernement congolais de lever la suspension du service de messagerie téléphonique (SMS) décidée, samedi 3 décembre, par le vice Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu. Selon le secrétaire général de la FIDH/Zone Afrique, Paul Nsapu, cette suspension est une «violation grave de la constitution du pays et des instruments internationaux des droits de l’homme».

 

«C’est regrettable de priver à toute une population ce moyen de communiquer entre elle [à moindre coût] par rapport au coût que représenteraient les appels téléphoniques,» indique Paul Nsapu ajoutant:

 

«La population communique pour dire: venez à tel endroit mon frère, nous avons un enfant malade.»

 

Adolphe  Lumanu avait justifié la décision de suspendre les SMS dans tous les réseaux téléphoniques par le souci de «préserver l’ordre public et d’assurer un aboutissement heureux du processus électoral en RDC» expliquant que certains abonnés abusaient des facilités qu’offrent les nouvelles technologies en matière de télécommunication «en lançant des injures et attaques aux paisibles citoyens par des propos incitant à la haine interethnique, à l’insurrection, à la peur, à la xénophobie…».

 

La mesure est entrée en vigueur samedi et devrait être observée «jusqu’à nouvel ordre.»

 

Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la République démocratique du Congo (Renadhoc) avait aussitôt dénoncé «une aliénation d’un droit garanti par la constitution et les textes internationaux ratifiés par la RDC» demandant la levée de la mesure.

 

 

 

Africa: Congo-Kinshasa Bishops Sound Alarm As Vote Tensions Build

5 December 2011/Radio Netherlands Worldwide

 

Catholic bishops in the Democratic Republic of Congo issued a dire warning Sunday about its political situation as vote results continued trickling in after veiled opposition threats of violence.

 

The giant central African state is enduring a tense wait before the election commission is due to announce on Tuesday the winner of the presidential race, a result the supreme court must review and confirm by December 17.

 

President Joseph Kabila’s chief rival, the veteran opposition leader Etienne Tshisekedi, said Saturday he rejected early results showing the incumbent in the lead after Monday’s polls.

 

The precarious situation triggered a warning from the troubled country’s bishops on Sunday.

 

“In the current situation, the image we’ve given is that of a high-speed train going straight toward a wall,” Bishop Nicolas Djombo, president of the National Episcopal Conference of the Congo, told a press conference in Kinshasa.

 

“We call on all political actors, on all leaders to brake the train, which risks going straight into the wall,” he said, echoing appeals for peace from the UN Security Council, the EU, the US and international election monitors.

 

“It’s important to us to exhort the Congolese people to remember how much our country has regressed because of the lack of restraint that, in the past, has brought about violence, pillaging and the destruction of infrastructure whose consequences we suffer to this day.”

 

Monday’s vote, just the second since back-to-back wars that gripped the country from 1996 to 2003, was marred by deadly rebel attacks and rioting, and the long wait for results has been filled with tensions.

 

Tshisekedi on Saturday made a veiled threat of fresh violence after Independent National Electoral Commission (CENI) chief Daniel Ngoy Mulunda issued early results that included more of Kabila’s traditional strongholds than those of Tshisekedi.

 

The results showed Kabila leading by 51 percent to 34 percent with a third of polling centres counted.

 

“I’m warning Mr Ngoy Mulunda that the UDPS not only rejects these results, but warns Mr Ngoy Mulunda and Mr Kabila to respect the will of the Congolese people in publishing the results that will follow,” he said.

 

“I’m going to say that, if they don’t, they risk committing suicidal acts. I call all our people to stay vigilant so that if needed they can execute the orders I will give them.”

 

Another key opposition candidate, ex-national assembly speaker Vital Kamerhe, threw his support behind Tshisekedi, criticising the way his one-time ally Kabila has managed the country.

 

“This joke has lasted too long and we should put an end to this predation of our country’s resources. The people first!” he said, adopting Tshisekedi’s campaign slogan.

 

“We’ve seen what happened in Kenya, in Zimbabwe, in Ivory Coast.”

 

Reading a joint statement issued by several top opposition parties, Kamerhe said they rejected all the partial results.

 

The latest tally included 55 percent of polling centres in Katanga province, where Kabila is traditionally popular, but just three percent of polling centres in Kinshasa, where Tshisekedi has strong support.

 

The other nine candidates are trailing far behind. Kamerhe is currently in third place with five percent.

 

The CENI was originally not expected to release any results until Tuesday, but said Friday it had decided to release early returns to stanch a flood of rumours and false reports about the count.

 

The commission is scheduled to give a new update Sunday at 1500 GMT.

 

The bishops implicitly criticised the CENI’s procedures.

 

“To guarantee the serenity and credibility of the results… the partial publication should mention the numbers of registered voters, votes, void ballots and votes obtained by each candidate,” said Djombo. – ANP/AFP

 

 

 

Tense wait for poll results in DRC

2011-12-05/Jacques Lhuillery/ SAPA

 

Kinshasa – DR Congo President Joseph Kabila led chief rival Etienne Tshisekedi 49% to 34% with about half of polling centres counted on Sunday, as fears of post-poll violence drove thousands from the capital.

 

The vast central African state is enduring a tense wait before the election commission announces the winner of the presidential race on Tuesday, a result the Supreme Court must then review and confirm by December 17.

 

Fearing unrest around the announcement, more than 3 000 people have fled Kinshasa this weekend for Brazzaville, the capital of neighbouring Congo, an immigration official said on Sunday.

 

The Democratic Republic of Congo’s influential bishops meanwhile warned Sunday that the political situation reminded them of “a high-speed train going straight toward a wall”, and echoed appeals for calm from the UN Security Council, the EU, the US and international election monitors.

 

“It’s important to us to exhort the Congolese people to remember how much our country has regressed because of the lack of restraint that, in the past, has brought about violence, pillaging and the destruction of infrastructure whose consequences we suffer to this day,” said Bishop Nicolas Djombo, president of the National Episcopal Conference of the Congo.

 

‘Respect the will of the people’

 

Monday’s vote, just the second since back-to-back wars that gripped the country from 1996 to 2003, was marred by deadly rebel attacks and rioting, and the long wait for results has filled with veiled threats of violence from the opposition and pledges of a crackdown from the ruling coalition.

 

Tshisekedi said on Saturday he rejected the early vote count, and warned Kabila and election commission chief Daniel Ngoy Mulunda to “respect the will of the Congolese people”.

 

“If they don’t, they risk committing suicidal acts. I call all our people to stay vigilant so that if needed they can execute the orders I will give them,” he said.

 

The third-place candidate, ex-national assembly speaker Vital Kamerhe, threw his support behind Tshisekedi and said he also rejected the early figures.

 

The election commission was originally not expected to release any results until Tuesday, but said on Friday it had decided to release early returns to stanch a flood of rumours and false reports about the count.

 

But the partial results have had a distinct geographical skew toward Kabila strongholds.

 

More results

 

Sunday’s results included 53% of the country’s 64 000 polling centres. But they reflected 72% of poll stations in Katanga province, where Kabila is popular, and just 27% in Kinshasa, where Tshisekedi has greater support.

 

The commission said it would release more results on Monday.

 

Fears have risen of fresh unrest around Tuesday’s announcement of the outcome, after a voting day marred by rebel attacks and riots and a campaign that saw deadly police crackdowns on opposition rallies and a series of clashes between rival partisans.

 

Authorities in Mbuji-Mayi, capital of Tshisekedi stronghold Kasai Oriental, have imposed a 22:00 to 06:00 curfew.

 

In the restive southeastern city of Lubumbashi, Kabila’s presidential guard has been deployed.

 

And in Kinshasa, the government has ordered cell phone provides to block text message services on their networks until further notice, after a flurry of election-related rumours swirled via SMS.

 

International officials close to the process have begun whispering that the election commission may not be able to meet Tuesday’s deadline.

 

Tense climate

 

The tense climate has prompted more than 3 000 Kinshasa residents to make the four-kilometre river crossing to Brazzaville since Saturday, well above the average 400 travellers a day in each direction reflected in figures from June.

 

But Congo-Brazzaville Interior Minister Raymond Zephirin Mboulou said it was not a crisis situation.

 

“People are going to continue arriving (Monday) but there’s no harm in it,” he said.

 

A foreign diplomat in Brazzaville told AFP: “There are a few more people than usual, more people in the supermarkets, and the city’s hotels are full, but it’s not an exodus of people with bundles on their heads.”           SAPA

 

 

 

 

 

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