[The International Criminal Court [ICC] has issued an arrest warrant for Abdelrahim Mohamed Hussein, the Sudanese defence minister, as part of investigations into crimes commited in Sudan’s western region of Darfur.]
BURUNDI :
Burundi : ouverture du premier salon de l’emploi
Xinhua/Jeudi 1 mars 2012
BUJUMBURA (Xinhua) – Le premier salon de l’emploi au Burundi aura lieu de vendredi à dimanche, a annoncé jeudi la ministre burundais de l’Emploi, Mme Annociate Sendazirasa.
“Ce salon de l’emploi donnera l’occasion aux entrepreneurs de dire au gouvernement combien de travailleurs ils ont dans leurs entreprises mais également combien de difficultés ils éprouvent pour engager. A ce moment-là le gouvernement saura ce qu’il faut faire pour donner un coup de main aux privés pour que nous puissions augmenter le travail à donner”, a-t-elle déclaré.
La rencontre, organisée par le ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale et la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi avec l’appui de l’ambassade des Pays-Bas au Burundi, permettra des échanges sur des thèmes intéressant le marché du travail et la promotion de la culture entrepreneuriale et des contacts entre les demandeurs d’emplois et les entreprises.
L’un des résultats les plus attendus de ce salon est l’adoption de la déclaration d’orientation politique sur la promotion de l’emploi au Burundi.
Le salon sera aussi une occasion de primer les meilleures entreprises sur la base de cinq critères de sélection: le nombre d’emplois offerts en 2005-2011; la déclaration annuelle de la main d’oeuvre; le respect des normes du travail en termes d’hygiène, de santé et de sécurité au travail; la déclaration de l’impôt; le chiffre d’affaires.
Burundi : plus de 1.500 accidents de la route en six mois
Xinhua/Jeudi 1 mars 2012
BUJUMBURA (Xinhua) – Un total de 1.521 accidents de la route ont été enregistrés au cours des six derniers mois au Burundi, faisant 31 morts et 413 blessés, a fait savoir mercredi le ministre burundais de la Sécurité publique, le Commissaire de Police principale Gabriel Nizigama.
L’excès de vitesse, l’ivresse au volant, le non-respect des signalisations et l’immensité du parc automobile étaient parmi les causes principales des accidents de la circulation à Bujumbura, a précisé le commissaire Nizigama lors d’une séance de questions orales devant les députés.
A propos des solutions, il a cité la mise en place des caméras de surveillance pour appuyer la vigilance policière, l’interdiction de l’importation des véhicules de transport “main gauche” et la vulgarisation progressive de l’alcootest.
Le Burundi ratifie la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée
jeudi 1er mars 2012/Xinhua
BUJUMBURA, 29 février (Xinhua) — L’Assemblée nationale burundaise a adopté mercredi le projet de loi portant Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, connue également sous le nom de Convention de Palerme.
La convention a pour objectif de répresser les activités criminelles transnationales et d’améliorer la coopération judiciaire. Elle contient des dispositions complètes et détaillées relatives à l’extradition et à l’entraide judiciaire, ce qui permettra de pallier les cas d’absence de convention bilatérale.
Pour le gouvernement du Burundi, cet instrument offre un nouvel outil efficace de lutte contre la traite des personnes par des groupes criminels organisés.
La Convention de Palerme a trois protocoles additionnels, qui visent respectivement à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants ; à lutter contre le trafic illicite des migrants par terre, air et mer ; et à contrecarrer la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions.
Comment fêter ses 50 ans ?
Jeudi 1 mars 2012 /Afriquinfos
BUJUMBURA (© 2012 Afriquinfos) – La commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de l’ancienne possession belge, le 1er juillet, suscite bien des interrogations.
Le Président de la République ne cesse de le redire dans ses nombreux discours :
« Construisez quelque chose qui puisse vous rappeler, bien des années plus tard, que vous avez vécu la date du 1er juillet 2012 ! » Alors, on s’active pour construire des écoles à Ruyigi, un immeuble pour le gouverneur à Ngozi, l’agence du Centenaire de la Banque de crédit du Burundi sur le Boulevard de l’Uprona (déjà opérationnelle depuis près de trois mois)…
Les cérémonies de célébration du cinquantenaire de l’Indépendance devraient coûter près de 2 milliards de Fbu, soit plus de 1,5 millions de dollars. C’est pourquoi le vice-président de la Commission de préparation de l’événement avait réuni, ce 23 février 2012, les plus grandes entreprises privées du pays pour les inviter à sortir leur chéquier.
Paradoxalement, les promesses les plus substantielles proviennent de la Belgique, l’ancienne puissance tutélaire, qui compte souligner l’importance que le Burundi revêt encore aux yeux d’un pays qui l’administra de 1919 à 1962 au nom d’un mandat de tutelle de la Société des Nations (qui deviendra plus tard les Nations unies). Ainsi, dès avril, c’est tout un symbole que la Belgique touchera en permettant l’inhumation, avec les hommages dus, du dernier roi du Burundi, Ntare V, assassiné dix ans après l’obtention de l’Indépendance, en 1972. Dans le même registre, on parle du rapatriement du corps du roi Mwambutsa IV, mort en exil à Genève après le coup d’état monarchique de 1966.
L’ambassadeur de Belgique au Burundi indiquait à nos confrères d’Iwacu, fin 2010, prévoir trois scénarios de participation belge aux festivités de 2012 : « La première serait la mise en valeur de l’histoire avec, si les autorités burundaises le souhaitent, la création d’un Musée de l’histoire, à Bujumbura. Il serait alimenté, notamment, par des images tirées des archives coloniales et rétrocédées au Burundi. La deuxième option serait liée à l’infrastructure économique, avec la possibilité de voir si nous pouvons poser un geste spécial dans ce secteur. La troisième piste, c’est une initiative pour le futur ayant pour préoccupation la jeunesse. A moins que ça ne soit une combinaison des trois.» Depuis, la balle est dans le camp gouvernemental.
Côté privé, on retiendra trois initiatives, toutes dans l’art. En premier lieu, la publication d’une « anthologie de la langue française des écrivains burundais » en avril, un projet de Juvénal Ngorwanubusa, professeur en littérature à l’Université du Burundi. Deuxième projet : la sortie d’un recueil de témoignages et de récits rédigés par les membres du café-littéraire Samandari sur les 50 ans de l’Indépendance et complétés par les artistes plasticiens du collectif Maoni. Enfin, comment ne pas mentionner le concert prévu par l’Amicale des musiciens du Burundi le 1er juillet ?
RWANDA :
Rwandan opposition leader freed after decade in jail
(AFP) /01032012
KIGALI — Rwandan opposition leader Charles Ntakirutinka vowed to remain critical President Paul Kagame’s government as he walked free Thursday at the end of a 10-year prison sentence for incitement.
“We thought it was time for Rwanda to have some political opposition so we formed a political party,” said Ntakirutinka, who was arrested in April 2002 shortly after forming the Democratic Party for Renewal party.
“But they said our party was based on ‘divisionism,’ which was not true. They just didn’t want any opposition,” added the 62-year-old former minister.
Ntakirutinka appeared healthy and happy at home in Kigali, crediting his good condition to the home-cooked food his wife provided in over 3,000 prison visits during his decade-long incarceration.
However, when asked if he was now afraid of speaking out critically, Ntakirutinka was defiant.
“I have to speak the truth. If that means I’ll go back to prison, then I’m ready. Just take me back,” he told AFP.
Ntakirutinka was jailed on charges of “inciting civil disobedience” and “association with criminal elements” after a trial condemned by rights groups as unfair.
Rights group Amnesty International, who said his trial “fell short” of fair trial, called on Kigali to release other prisoners
“Ten years after Charles Ntakirutinka was jailed, political opponents and journalists still spend years in prison for speaking out,” Erwin van der Borght, Amnesty International’s Africa Director, said in a statement.
“The Rwandan government should put promises to respect freedom of expression and association into practice”.
Rwanda seeks $5bn to fund key energy projects
By Berna Namata/www.theeastafrican.co.ke/Posted Thursday, March 1 2012
Rwanda is seeking for funding worth $5 billion to fund key energy projects for the next seven years as it moves to address its current energy deficit.
The energy projects, including hydropower, geothermal and methane gas were unveiled to more than 150 investors from across the world on Wednesday in its capital Kigali during its first energy investor conference.
The country has an estimated potential of 83 MegaWatts (MW) to be exploited, with further sites with a potential of 22MW with feasibility studies to develop these projects planned with the support of the World Bank.
Rwanda’s installed capacity (off /on grid) is currently estimated at 100MW with only 11 per cent of Rwanda’s estimated 11 million population connected to the grid.
Expensive and limited energy — electricity costs $0.22 per kWh compared with $0.08-$0.10 in the rest of the region — raises the cost of doing business in Rwanda, according to the World Bank.
However, the government targets to have at least 1,000MW on-stream by 2017, with 50 per cent of its population having access to electricity, up from the current 11 per cent.
“We have a financing need of about $5 billion for the next 7 years. We want more committed investors with funds ready. We want more private investment because the government cannot finance these projects. We are trying to improve our regulatory framework and institutions to create a conducive atmosphere for investors,” Yussuf Uwamahoro, the Deputy Director General in charge of Energy at Rwanda’s Energy, Water and Sanitation Authority (EWASA) told The East African on the sidelines of the investment conference.
Key investment opportunities include developing 20 mini and small hydropower projects totalling 9MW as 4 “bundles” with an expected investment of $20-30 million.
It also includes developing medium hydropower (12-17MW) with an expected investment of $80 million and two regional hydropower projects –Ruzizi III (145MW) with an expected investment capital of $450 million and 90MW Rusumo falls that needs $300 million.
Of the installed generation capacity, hydropower accounts for about 59 per cent, thermal generation, primarily hired diesel and heavy oil fuel based generation units for 40 per cent and methane gas for about 1 per cent.
However, according to its strategic plan (2011-2017), government is targeting to tap its indigenous energy resources and from shared energy resources with its neighbouring countries to increase hydropower generation to about 333MW, develop geothermal power plants with a capacity of 310MW while methane gas power projects are expected to deliver 300MW to the national grid.
“It’s extremely important that the policy and institutional environment becomes what it needs to be – the tariffs have to be at cost recovery levels to make it attractive for private investment. Rwanda has enormous demand for energy but it will not be possible to develop the sector without the right regulatory environment.” said Johannes Zutt, World Bank Country Director for East Africa.
Mr Zutt added that though Rwanda has made tremendous progress in improving its business environment, its energy deficit remains a major constraint to private investment.
To attract private investment the government is offering incentives including providing land for power projects or compensate private developers for land acquisition and reforming its regulatory framework.
According to EWASA, domestic demand is expected to account for 60 per cent of peak demand; cross border mining projects are expected to account for 20 per cent while sub-regional electricity markets for the remaining 20 per cent.
RDC CONGO:
RDC: réouverture d’une TV d’opposition après trois mois de fermeture
jeudi 01 mars 2012 /Source: Belga
(Belga) Le signal d’une chaîne de télévision proche de l’opposant congolais Etienne Tshisekedi, fermée peu après les élections présidentielle et législatives de fin novembre 2011 en République démocratique du Congo, a été rétabli après trois mois de fermeture.
Le signal de la Radio Lisanga Télévision (RLTV) avait été coupé le 3 décembre 2011 par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) pour publication de résultats des élections avant la Commission électorale. La mesure devait durer sept jours mais avait été prolongée “sous prétexte d’une action en justice initiée par le gouvernement à travers le ministre de la Communication et des médias” Lambert Mende, a dénoncé l’ONG Journaliste en danger (JED). JED évoque une coupure “injustifiée” de la RLTV et “se refuse d’applaudir” la décision de réouverture de cette “principale chaîne proche de l’opposition émettant à Kinshasa”. “Toutes ces manoeuvres dilatoires n’avaient pour seul objectif que de faire taire un média d’opposition qui dérangeait”, déclaré l’ONG, qui “exige des excuses publiques” de M. Mende. “C’est vraiment ridicule. Le dossier a été classé sans suite et donc nous avons levé la mesure, qui n’était plus justifiée”, a déclaré M. Mende. La RLTV appartient au député Roger Lumbala, réélu sous les couleurs du mouvement Soutien à Etienne Tshisekedi, l’opposant qui a rejeté la réélection du chef de l’Etat sortant Joseph Kabila et s’est autoproclamé “président élu”, en dénonçant les nombreuses irrégularités lors des scrutins, constatées par des missions d’observations. (MUA)
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