La JRR, mouvement de l'Extrême Droite Hima burundaise, dans les  Rues de Bujumbura.
La JRR, mouvement de l’Extrême Droite Hima burundaise, dans les Rues de Bujumbura. (mardi, 4 mars 2014)

Après l’arrivée à la tête de l’UPRONA de M. Charles Nditije, qui par ailleurs a été vite remercié,  ce dernier  avait pris soin de réactiver les anciens mouvements intégrés de l’ancien parti unique sous la Dictature -UPRONA –   qu’étaient autrefois : la Jeunesse révolutionnaire Rwagasore (JRR); et l’Union des femmes burundaises (UFB). Ces organisations, qui font partie intégrante de l’Extrême Droite Hima Burundaise, ont été le cauchemar de toute la nation burundaise depuis la fondation de la République … Pour mieux faire comprendre l’ampleur du geste de M. Charles Nditije, à l’égard des Barundi,  la JRR et l’UFB  sont des organisations comparables pour les TUTSI du Rwanda  aux fameuses milices INTERHAMWE de 1994 ou pour les JUIFs d’Israël  des  jeunesses hitlérienne NAZI des années 1940 en Allemagne.

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( La JRR et l’UTB, mouvements de l’Extrême Droite Hima burundaise, dans les Rues de Bujumbura. Le mardi 4 et samedi 8 mars 2014. –  Photo : IGIHE.BI )

A Bujumbura, cette semaine du 3 au 9 mars 2014, la JRR et l’UFB sont réapparus pour manifester dans la capitale burundaise …
Les membres de la JRR (Présidés par M. Patrick Nitegeka ), mardi 4 mars 2014, étaient dans la rue à Bujumbura en chantant et en lançant des slogans, comme autrefois … Les femmes de l’UFB ( Présidée par Mme Languide Nibogora ), samedi 8 mars 2014, encadrées  aussi par M. Charles Nditije, ont essayé de renchérir. La police a du intervenir…

       

Source :  telerenaissance.bi

Ces manifestations de la JRR et de l’UFB ont ravivé des sentiments enfouis au sein de la population burundaise jamais égalés à travers tout le pays. Car, ces manifestations étaient amplifiées par les radio et télé privées comme la RPA, BONESHA, ISANGANIRO, et TELERENAISSANCE connues pour être des médias des enfants de l’élite de l’ancien régime de la Dictature.

AAAAAAAAAAAAAA

Pour entrevoir ce qu’était la JRR  en 1972, lors du Génocide-Régicide, commis par le Régime des Bahima sous Micombero, contre les Bahutu Barundi, qui emportera la vie du jeune Mwami (Roi) NTARE V – Feu Charles Ndizeye, dans le document publié au dessus [1] de M. Emile Mworoha ( à cette époque, Premier secrétaire générale de la J.R.R.),  on y  découvre la proximité et la collaboration de cette structure lors des massacres ciblés contre les Bahutu Barundi à grande échelle notamment dans les établissements scolaires burundaises …
D’avril à mai 1972, plus de 500 000 Bahutu barundi vont être massacrés par les Bahima Barundi sous la gouverne du dictateur Michel Micombero. 800 000 Bahutu Barundi vont fuir le Burundi  abandonnant leurs maisons et leurs biens (Soit en se réfugiant au Zaïre -RDC Congo-, au Rwanda, en Tanzanie, en Zambie, en Amérique du Nord et en Europe).

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Au Burundi, la majorité des victimes du génocide-régicide ( on parle de plus de 4,5 Millions de Barundi) réalisé sous la Dictature des régimes Bahima burundais de Micombero à Bagaza puis à Buyoya  ( de 1965 à 2003), nombreux n’ont pas bénéficié de sépulture, jetées comme des choses dans des fosses communes ou abandonnés, comme chair, aux chiens errants.  Les rescapés et leurs enfants  n’ont jamais été traités psychologiquement et n’ont, jusqu’ aujourd’hui,  pas encore eu – Justice  – par rapport à leurs préjudices.
La population burundaise, de tout le Burundi, pensaient que les membres de ces organisations ( JRR et UFB) avaient  disparu. Aujourd’hui, certes, elle  est  triste car elle découvre que non. Cette apparition ravive en elle, un sentiment d’injustice, mais  en même temps, elle est contente de voir qu’ils sont toujours là ( leurs bourreaux ) et qu’ enfin -Justice- pourra alors avoir lieu…

Malgré toutes ces entraves, l’Etat du Burundi est engagé dans un processus de justice transitionnelle -lent- dont l’objectif est d’apporter, dans une ambiance de paix et de réconciliation, une réponse quelque peu satisfaisante aux victimes barundi du Génocide-Régicide qu’ a vécu le pays.
Du côté des Nations Unis, rien a été fait pour reconnaître le Génocide-Régicide du Burundi. Alors que, une partie importante des victimes Bahutu Barundi ont été réfugiés, avec statut du Haut Commissariat de Réfugiés des Nations Unis HCR

[1]  http://burundi-agnews.org/images/mworoha-1972b.jpg

DAM, NY, AGNEWS, le 9 mars 2014

News Reporter