Le CNDD-FDD a été le 1er parti politique le plus médiatisé en 2015 ( Année électorale ), avec 36% d’audimat ( Cfr. France ) ou d’ – audience rating – . C’est la 1ère fois depuis 2005, année où le CNDD-FDD est arrivé au pouvoir. La majorité des média burundais ( surtout média privés ), qui sont d’habitude au main des HIMA burundais, préfèrent souvent l’UPRONA ( ou la Société Civile UPRONA ou HIMA burundaise ) . Or en mai 2015, la plupart des média burundais ont pris part à la REVOLUTION DE COULEUR en vue de renverser le pouvoir démocratique DES BARUNDI. Suite au coup d’Etat militaire du mercredi 13 mai 2015 ayant échoué, ces média, pendant la tentative de prise du pouvoir, ont été détruits et leurs journalistes ont fuit au Rwanda et en Europe…
Depuis Bujumbura, ce jeudi 11 août 2016, le correspondant d’AGnews ( Africa Generation News), basée à New-York-Bruxelles et à Bujumbura, comme cela depuis déjà 2005, vous propose quelques extraits de son bilan – Burundi : Un an par le trou de la serrure – , reprenant une analyse se basant sur les actions plurisectorielles ( relatées par l’État, les citoyens burundais, les média publiques-privés, les associations burundaises ou autres, et les ONGS ) qui se sont déroulées au Burundi ( ou à l’étranger concernant le Burundi ) pour la période de janvier 2015 à décembre 2015.
L’année 2015 écoulée a révélé comme 2ème acteur de la société burundaise – les partis politiques du Burundi – ( voir FIG.2 ) [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/08/bdi_burundi_parti_politique_2015.pdf ] . Les 3èmes élections démocratiques consécutives depuis 2005 ont eu lieu cette même année 2015.
En 2015, année électorale, on voit que 5 formations ou coalition politique ont fait la une des média. La FIG.1 montre au dessus des 5 % les formations politiques burundais qui ont fait la une.
Ainsi :
- le 1er est le CNDD-FDD, 1ère formation politique du Burundi et vainqueur des scrutins démocratiques 2015 ( près de 36% de médiatisation ou d’audience rating ou audimat ) ;
- l’Uprona est la 2ème formation la plus médiatisée en 2015 ( 12% d’ – audience rating – ). En 2014 et les années antérieurs, elle était toujours la plus médiatisée ;
- le FNL est le 3ème parti politique qui a été le plus mis en avant par les média ( 9% audience rating ) ;
- l’ADC Ikibiri, la 4ème organisation politique ( 7% audience rating )… ;
- et le FRODEBU en 5ème position ( 6% audience rating ).
Le CNDD-FDD ( voir FIG.1) a été le 1er acteur politique en 2015 parmi les partis politiques du Burundi [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/08/bdi_burundi_parti_politique_2015.pdf ]. C’est à dire celui qui a créé l’événement. Pendant toute l’année 2015, le CNDD-FDD a été occupé par les élections et le renouvellement des nouvelles institutions au Burundi.
L’UPRONA a été le 2ème acteur politique en 2015. Cette formation politique était aussi concentrée pour les élections. Mais, elle a été minée de l’intérieur par l’aile Charles NDITIJE ( ancien président de la Fondation pour l’Unité, la Paix et le Démocratie – http://www.fudp.org -, organisation de l’ancien dictateur Pierre BUYOYA ) . Charles NDITIJE s’est coalisé avec M. Agathon Rwasa au sein de la coalition Amizero y’Abarundi qui a terminé 2ème aux élections 2015, après le CNDD-FDD.
Le FNL a aussi participé de manière forte à la campagne électorale de 2015. Mais la formation a été prise elle aussi par une querelle de leadership entre M. Jacques BIGIRIMANA et M. Agathon RWASA.
L’ADC Ikibiri a été virulente au début de l’année 2015 avant les élections. Après, les scrutins, cette organisation semble avoir disparu au profit d’une autre organisation politique – CNARED – créée en Belgique, soutenue par les autorités belges, Française, et Américaines. Les leaders de l’ADC IKIBIRI ont soutenu la REVOLUTION COLOREE AU BURUNDI en 2015 ( organisée par les USA, la FRANCE, la BELGIQUE, le RWANDA, et le Réseau Civil-Politique-militaire de l’ancien dictateur HIMA Pierre BUYOYA ) qui s’est terminé par l’échec du coup d’état militaire HIMA le mercredi 13 mai 2015.
Le FRODEBU, dans son entièreté à soutenu la REVOLUTION DE COULEUR AU BURUNDI en 2015.
Au Burundi, en 2015, sur la quarantaine de partis politiques que comptent le multipartisme burundais, seul 10 organisations ( ou coalitions ) sont sortis du lot ( Voir FIG.2 ) : CNDD-FDD ; les 2 FRODEBU ; UPRONA ; FNL; MSD; l’ADC IKIBIRI; AMIZERO Y’ABARUNDI ; COPA, RANAC; et le CNARED (créée à l’étranger ).
Au delà du positionnement géostratégique important du Burundi dans la Région des Grands Lacs, ce qui intéresse la Communauté internationale – l’économie – va se jouer en parti entre 2017 et 2025 au Burundi. L’équilibre énergétique, à partir de 2020, permettra à l’économie industrielle ( matières premières ) du Burundi de démarrer. La FRANCE et la BELGIQUE (recourant beaucoup aux institutions internationaux comme le Conseil de Sécurité de l’ONU , et à l’Union Européenne ) ont choisi, eux, de se ranger aux cotés des Bahima du Burundi. La FRANCE et la BELGIQUE, auxquelles se sont associé les USA alliés de KIGALI ( le RWANDA ), soutiennent – les enfants de la Dictature des BAHIMA burundais ( Micombero, Bagaza, et BUYOYA ) -. Les BARUNDI ( comprenant Bahutu – le peuple ; Batutsi – les notables ; Baganwa – les princes ; les Bami – les Roi, … ), eux, enfant de l’ancien Royaume millénaire du Burundi – Ingoma Y’Uburundi -, sont revenus au pouvoir en 2005. En 2015, les BARUNDI ont subi une REVOLUTION DE COULEUR organisée par les HIMA burundais et rwandais, soutenus par les USA, la FRANCE, et la BELGIQUE. Désormais, les BARUNDI ont décidé de travailler avec les BRICS.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 11 août 2016