Depuis Bujumbura, ce lundi 19 janvier 2014, le correspondant d’AGnews ( Africa Generation News), basée à New-York-Bruxelles et à Bujumbura, comme cela depuis déjà 2005, vous propose cette semaine quelques extraits de son bilan – Burundi : Un an par le trou de la serrure – , reprenant une analyse se basant sur les actions plurisectorielles ( relatées par les citoyens burundais, les média publiques-privés, les associations burundaises ou autres, et les ONGS ) qui se sont déroulées au Burundi ( ou à l’étranger concernant le Burundi ) pour la période de janvier 2014 à décembre 2014.
2014 a été l’année où l’on a découvert que le Burundi [ http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ] est un pays qui donne du rêve ou de l’espoir à sa population majoritairement jeune … Alors un dicton chinois dit : “Si tu sens que veux dire quelques choses qui n’est pas beau, mieux vaut le silence”. Nous allons vous relater très brièvement notre analyse de la société burundaise pour cette période précise :
L’année 2014 écoulée a révélé comme 1er acteur de la société burundaise – l’Etat du Burundi – avec ses 3 pouvoirs :
– L’Exécutif [ http://burundi-agnews.org/bdi_gouvernement_2014.html – http://burundi-agnews.org/bdi_institutions_2014.html – http://burundi-agnews.org/bdi_socioeconomie_2014.html – http://burundi-agnews.org/bdi_securite_2014.html – ] ;
– Le Législatif [ http://burundi-agnews.org/bdi_parlement_2014.html ] ;
– Et le Judiciaire [ http://burundi-agnews.org/bdi_burundi_justice_2014.html ].
Les Barundi sont réputés – travailleurs -. En 2014, l’- Etat du Burundi -, grâce entre autre à la rigueur de l’évaluation trimestrielle et semestrielle des ministères, est devenu un des états africains les mieux administrés. Par exemple, l’Office Burundaise des Recettes OBR ( le fisc burundais) a collecté quelques 416,4 Millions USD en 2014. C’est un peu cela -le nouveau Burundi-. On le sent car les citoyens Barundi sentent qu’il y a de plus en plus de l’ordre et des règles à respecter ( l’Etat de Droit ) dans leur administration.Bref, les ministres et les fonctionnaires burundais ne sont plus payés à ne rien faire.
- Burundi: 2013, l’Etat et son ministre diplomate Laurent Kavakure novembre 7, 2013
- Burundi: 2013, 1er acteur social – l’Etat et sa diplomatie active novembre 6, 2013
En 2014, l’- Etat du Burundi – a continué à organiser – les Travaux de Développement Communautaire (TDC) – [ http://burundi-agnews.org/bdi_tdc_2014.html] qui sont des activités transversales car tous les 3 pouvoirs ( si haut cité) y sont conviées. Les TDC permettent aux autorités d’aller à la rencontre des Barundi dans leur biotope de vie au quotidien et d’échanger ensemble. Les autorités profitent à la fin des TDC d’expliquer ce qu’elles sont entrain de faire dans la perspective de mettre le Burundi debout. Mais cela permet en même temps de se rendre compte de l’évolution de la politique de décentralisation [ http://burundi-agnews.org/bdi_decentralisation_2014.html ] en cours depuis 2005 au Burundi [ http://burundi-agnews.org/philosophie.htm ]. Le Burundi – des Communes – est devenu une réalité. Lorsque le très populaire Président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre, dit à ses concitoyens que “les élections démocratiques de 2015 seront les meilleurs que le Burundi n’ait jamais organisé”. C’est en effet vrai car ce sont les citoyens communaux ( voir les CECI de la CENI ) qui seront au première loge de ces élections -une première-. Ce ne sont plus les gouverneurs provinciaux ou autres ministres de l’Etat central qui devront les gérer. De plus, ce sont quelques 3 694 944 électeurs (CENI) Barundi, munis d’une pièce d’identité – carte d’identité ou passeport –, qui vont aller voter. C’est aussi une première car les élections d’autrefois cela n’était pas exigé. On pouvait voter avec une empreinte du doigt à l’encre indélébile. Le Burundi, fin 2014 et début 2015 , est un pays mieux administré et décentralisé, proche des citoyens. Bujumbura, la capitale, n’est plus la seule métropole. Il y a Ngozi, Gitega, Kayanza, Muyinga,Ruyigi, Kirundo, Rutana etc.
Cet acteur -Etat- a devancé en 2014 de manière très importante les autres acteurs de la société burundaise que sont:
– La société civile [ http://burundi-agnews.org/bdi_societecivileburundaise_2014.html – http://burundi-agnews.org/bdi_burundi_artistes_sportifs_2014.html – http://burundi-agnews.org/bdi_media_2014.html ];
– Les partis politiques [ http://burundi-agnews.org/bdi_partispolitiques_2014.html ];
et la diaspora [ http://burundi-agnews.org/bdi_diaspora_2014.html].
Mais un des faits sociologiques majeurs ces dernières années ( 2010 – 2014 ) qui est apparu, en dehors du fait de voir un Etat africain si proche de ses citoyens comme l’est – le Burundi- avec sa politique de décentralisation et surtout avec ses TDC ( constructions d’écoles, d’universités, de stades sportifs ou de salles de rencontre pour jeunes etc. ) , c’est de voir un Burundi créatif et rêveur apparaître. La population burundaise, majoritairement très jeunes, rêve à nouveau. Depuis 2006, tous les enfants Barundi peuvent aller à l’école primaire gratuitement et se faire soigner (à l’hôpital ou dans un centre de santé) gratuitement si ils ont moins de 5 ans ou à bons prix pour les plus grands disposant d’une Carte d’Assistance Médicale CAM ( une sorte de mutuelle). Le jeune Burundais a de nouveau des illusions. Le jeune burundais veut devenir une star : – soit un sportif ( footballeur, basketteur, athlète, judoka etc. ); soit un chanteur ou un musicien ; soit un mannequin pour défiler ; soit un écrivain ; soit un artisan ou un entrepreneur en créant quelque chose -Made In Burundi – [ http://burundi-agnews.org/bdi_burundi_artistes_sportifs_2014.html ] etc. La société civile burundaise ( d’habitude plus politisée, droit de l’Hommiste, humanitaire ou sociale) est entrain de radicalement changer avec cette prise de position ou conquête des artistes et des sportifs Barundi dans le cœur des jeunes.
Au delà de cet aspect onirique de la société burundaise, le réaliste subsiste au niveau politique. Aujourd’hui, au Burundi, chaque année, des salons ou foires de l’emploi sont organisés (malheureusement pas encore décentralisés). Ils permettent à ces jeunes burundais de savoir qu’une fois, que certaines de leurs illusions ne se sont pas concrétisées, des perceptives d’emplois sont possibles… A partir de 2017 à 2020, le Burundi disposera de plus de 300 Mw en potentiel électrique. Cela permettra à son économie de se relever de manière rapide. Cette perspective d’espoir pousse de nombreux jeunes à étudier et à espérer un avenir prospère.
- Burundi: 2013, Société Civile et Uprona – un cocktail dangereux novembre 8, 2013
Comme, vue les années antérieures, dans cette société civile burundaise – côtés politique – , le monde médiatique burundais ( le 4ème pouvoir burundais [ http://burundi-agnews.org/bdi_media_2014.html ] ) est dominé par les enfants de l’ancienne Dictature militaire des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza et Buyoya) qui a fait plus de 4,5 Millions de victimes Barundi en près de 40 ans de pouvoir: le fameux génocide-régicide du Burundi – http://burundi-agnews.org/genocide.htm . C’est un pouvoir médiatique au main d’une opposition farouche à l’Etat démocratique burundais actuel, celui des victimes de la Dictature des Bahima burundais. C’est cette domination médiatique qui permet de mettre en avant des acteurs civiles et politiques au Burundi -totalement opposés à l’Etat – en leur accordant une place médiatique d’envergure alors qu’au niveau de la popularité, c’est à dire de l’action concrète sur le terrain au contact des gens, ces derniers sont inexistants. Ce 4ème pouvoir dominant construit – ses stars – en leur donnant tous les jours un espace médiatique. Ce 4ème pouvoir dominant détruit aussi à l’intérieur et à l’extérieur du pays en répandant une image noire du Burundi; Celui d’un Burundi qui fait peur ( véritable contraste avec ce Burundi qui donne du rêve – http://burundi-agnews.org/bdi_burundi_artistes_sportifs_2014.html ). Le Conseil National de la Communication CNC, via le gouvernement et le Parlement, doit à tout prix proposer une loi de régulation de ce monde médiatique avec – des quota équilibrés de passage dans les média – servant de contrôle pour permettre à tous les acteurs de la société burundaise -sans discriminations – à pouvoir s’exprimer librement et de manière égalitaire. A quelque mois des élections de 2015 il est plus que temps de réguler les média burundais.
- Burundi: 2013, CNDD-FDD – IMBONERAKURE 1er parti du pays novembre 12, 2013
- Burundi: 2013, Diaspora avec Diplomatie et Associations politisées novembre 13, 2013
Les partis politiques burundais ont été relégués ces dernières années comme 3ème acteur de la société burundaise. Ils ont été dépassé par les acteurs de la société civile burundaise -politique- médiatisée à outrance par la dominance monopolistique médiatique burundaise décrite plus haut, mais aussi financés par l’Union Européenne et les USA , pour leurs rôles – globale – qu’ils remplissent en tant que militants Droit de l’Hommiste – . Ces derniers sont considérés comme des espions contre la nation par un grand nombre de Barundi .
La diaspora burundaise s’organise d’année en année. Elle a désormais 5% de visibilité dans la société burundaise.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 16 janvier 2015