Juillet 2018 – 9.901 détenus dans les 11 prisons du Burundi

JUSTICE – Les chiffres officiels de la population carcérale burundaise en juillet 2018 – 9.901 détenus dans les 11 prisons du Burundi.

Juillet 2018 - 9.901 détenus dans 11 prisons du Burundi ( Photo : ikiriho.bi ; BurundiEco 2018 )
Juillet 2018 – 9.901 détenus dans 11 prisons du Burundi ( Photo : ikiriho.bi ; BurundiEco 2018 )

BUJUMBURA, Lundi 16 juillet 2018 – M. Hajayandi Gervais, Directeur Général des Affaires Pénitentiaires (DGAP), en compagnie de M. Nazim Ayidat, Coordinateur protection au Comité International de la Croix Rouge (CICR), a informé qu’au mercredi 11 juillet 2018, les 11 prisons du Burundi avaient 9.901 détenus ( 5.681 prévenus et 4.121 condamnés ).

Le Burundi dispose des prisons pour femme et des centres de rééducation pour mineurs ( Rumonge et Ruyigi). La prison de Mpimba à Bujumbura, la capitale, détient plus d’1/3 des détenus du pays, avec environ 3.500 détenus. Avec les 11 prisons du pays, la situation carcérale avoisine 230% de la capacité d’accueil.

 

 

 

 

 

Juillet 2018 - 9.901 détenus dans 11 prisons du Burundi ( Photo : ikiriho.bi ; BurundiEco 2018 )
Juillet 2018 – 9.901 détenus dans 11 prisons du Burundi ( Photo : ikiriho.bi ; BurundiEco 2018 )

Au Burundi, l’Etat a grandement amélioré les conditions des prisonniers et des prisons, en collaboration notamment avec le CICR.

Dans la Tradition des Barundi, la prison n’existe pas. Les Barundi, comme tous les autres Africains, sont communautaires. Les Communautés (IMIRYANGO) Barundi, plus de 200 IMIRYANGO BARUNDI, avaient et ont un rôle fondamental à jouer. Autrefois, ce sont elles qui réglaient les problèmes d’insécurité en interne ou au niveau local. Dans les cas extrêmes, souvent les individus en faute ( ABAHIMA = Des Citoyens Barundi anti loi établis dans leur propre Communauté -ANTI ORDRE -, militants du DESORDRE, des ANTI-COMMUNAUTAIRES, soit des INDIVIDUALISTES ) étaient dans la majorité des cas, gérés  en interne, de manière harmonieuse, au sein de leur Communauté;   ou ( punition extrême ) exclus de leur Communauté et s’exilaient dans d’autres contrés. Il était très rare que ces citoyens DÉSORDONNES soient exécutés ( tués ) par leur propre communauté, sauf en cas de Haute Trahison, envers INGOMA Y’UBURUNDI ( Le Royaume ou L’ALLIANCE DES COMMUNAUTES du Burundi ). Chez les Barundi, comme en Afrique en Général,  l’ORDRE et le DESORDRE cohabitent et vivent ensemble, à travers L’EQUILIBRE social véhiculait par le MWAMI ( Le Chef Communautaire ou Chef d’une ALLIANCE COMMUNAUTAIRE  )  d’ INGOMA Y’UBURUNDI.

Concernant ces chiffres de la population carcérale, une des pistes qu’il reste à explorer par l’ETAT du Burundi est la piste COMMUNAUTAIRE. Le chef d’Etat du Burundi, S.E. NKURUNZIZA Pierre, le très populaire Président Africain du Burundi [ http://burundi-agnews.org/inaugurations/ ; http://burundi-agnews.org/tdc/ ],  a demandé aux Barundi de s’organiser en COMMUNAUTE ( IMIRYANGO ). Quelques associations communautaires existent déjà …  En mettant à disposition les détenus sous la responsabilité de leur propre COMMUNAUTE ( UMURYANGO ) cela rendra les prisons du Burundi moins remplies.

DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le Lundi 23 juillet 2018

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