bdi-usa-burundi-2015-obamazuma-unionafricaineDepuis Addis-Abeba, en Éthiopie, ce mercredi 4 Novembre 2015, Mme  Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), s’est dit encore inquiète de la situation sécuritaire au Burundi.


Et au Burundi  on se demande pourquoi ?  Sur les 3002 Collines et quartiers que comptent le Burundi, comme le confirme le dernier rapport sécuritaire du pays datant de fin octobre 2015 du Ministère de la sécurité publique, seul 1 quartier ( Cibitoke ) pose une problème sécuritaire.
Sur tout le pays ( 27.834 km2 ), c’est dans ce quartier seulement, que des jeunes manipulés depuis l’extérieur du Burundi ( Rwanda, USA, France, et Belgique )  s’adonnent à des actes terroristes en lançant des grenades sur  de simples citoyens innocents ou sur les forces de l’ordre. Certains, parmi ces terroristes, s’adonnent même à des assassinats ciblés. Leurs méfaits sont ensuite envoyés via les réseaux sociaux et à la presse internationale comme RFI, BBC, ou VOA qui en profite pour noircir la situation sécuritaire au Burundi.
La politique de désarmement porte ses fruits mais malheureusement avec le Rwanda à côté, d’autres armes continuent à rentrer dans le pays.
Les autorités burundaises dont la justice auraient espéré une main tendue de l’Union Africaine pour aider à stopper et juger les pyromanes, les cerveaux qui manipulent ces jeunes terroristes à partir du Rwanda,  des USA, de la France et de la Belgique. Les camps de réfugiés du Rwanda sont devenus des camps militaires où des terroristes s’arment et sont financés -via des structures ( ONG et fondation ) – pour accomplir des actes terroristes au Burundi.  La circulation des armes dans la région provient désormais de ces camps rwandais.  La CIRGL ( Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs ) a demandé la vérification de l’accusation du Burundi envers le Rwanda d’abriter des terroristes  dans les camps de réfugiés. Le Rwanda a refusé. Et pourtant après les journalistes d’Al Jazeera, un journaliste de France 24 a confirmé cette présence de forces négatives  déstabilisatrice au Rwanda dans les camps de réfugiés.
A travers sa dernière déclaration Mme Nkosazana Dlamini-Zuma préfère à nouveau aller dans le sens des prédateurs occidentaux et leur laquais africain ( Rwanda, USA, France, et Belgique ) qui ont tenté une Révolution de Couleur ou une tentative de changement de régime par coup d’état le mercredi 13 mai 2015, en échouant, et qui depuis, financent le terrorisme au Burundi.
Aucune note concernant le rapatriement des réfugiés burundais coincés au Rwanda ( nombreux  contre leur grés, ils sont prisonniers ) ou  encore ceux de Tanzanie qui souhaitent rentrer mais seulement lorsqu’ils seront rassurés par les média internationaux ( RFI, BBC, ou VOA) qui maintiennent la tension en faisant peur comme leur demande les USA, la France et la Belgique.

Voici cette déclaration  de l’Union Africaine : http://www.peaceau.org/uploads/cua-burundi4-11-2015-fr.pdf

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Le président français François Hollande et la présidente de la commission de l'Union africaine (UA) Nkosazana Dlamini-Zuma, le 5 octobre 2015 à Paris. © AFP
Le président français François Hollande et la présidente de la commission de l’Union africaine (UA) Nkosazana Dlamini-Zuma, le 5 octobre 2015 à Paris. © AFP

L’UNION AFRICAINE S’INQUIÈTE DE L’AUGMENTATION DES DÉCLARATIONS QUI PEUVENT CRÉER UNE PLUS GRANDE INSTABILITÉ AU BURUNDI ET DANS LA SOUS-RÉGION!

Addis-Abeba, le 4 Novembre 2015:

Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, réitère la profonde préoccupation de l’UA sur la situation au Burundi obtenir. Elle prend note de la poursuite des actes de violence et l’augmentation des déclarations qui sont de nature à aggraver la situation actuelle et créer les conditions d’une plus grande instabilité, avec des conséquences dévastatrices pour le Burundi et la région tout entière. Elle exprime la ferme condamnation par l’UA de tous les actes de violence et les violations des droits de l’homme, ainsi que de toutes les déclarations qui peuvent enflammer la situation.

Dans ce contexte, le Président de la Commission rappelle les parties prenantes burundaises tous les intéressés que la paix et du Conseil de sécurité de l’UA (CPS), lors de sa 551e réunion, tenue le 17 Octobre 2015, a décidé, à l’appui des efforts visant à trouver un début et consensuelle solution à la crise face au Burundi, d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre de tous les acteurs burundais dont l’action et déclarations contribuent à la persistance de la violence et entraver la recherche d’une solution.

Le Président de la Commission souligne, une fois de plus, que seul un dialogue inclusif, rassemblant toutes les parties burundaises, va permettre au Burundi de surmonter les défis qui prévalent graves et empêcher la situation de saper totalement les gains réalisés depuis la signature de l’Accord d’Arusha pour la paix et de la réconciliation. Elle exhorte les autorités burundaises et les autres acteurs concernés à faire preuve du sens des responsabilités que les exigences de la situation et de placer les intérêts du peuple burundais dessus de toute autre considération.

Le Président de la Commission réitère l’appui de l’UA aux efforts de médiation déployés par le président Yoweri Museveni de l’Ouganda, au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), et exhorte le Gouvernement du Burundi et tous les autres acteurs concernés de lui prêter leur pleine coopération .

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Au Burundi, depuis la fin des élections démocratiques de 2015 au mois d’aout, le parti CNDD-FDD 1ère formation politique du pays et  l’opposition dont la coalition Amizero de M. Agathon Rwasa 2ème force politique nationale participent désormais tous les deux à la vie institutionnelle burundaise. Alors qui sont les autres qu’il faudrait  inclure dans le dialogue ?
Lorsque Mme Nkosazana Dlamini-Zuma demande au Burundi d’inclure “les autres acteurs concerné” dans le dialogue inclusif il est difficile pour les Barundi  de comprendre cette phrase dans le contexte démocratique et de l’Etat de droit burundais.

Le Burundi demande à la Commission de l’Union Africaine de cesser ces attaques contre un pays membre et de le soutenir fermement pour faire face à l’attaque dont il subit depuis avril 2015 à nos jours de la part des USA, de la France, et de la Belgique. La vocation première de cette institution panafricaine est de faire rempart pour protéger les pays africains face à la prédation liée à notre Monde globalisé.
Le seul dialogue qui mettrait fin aux actes terroristes et surtout à la nuisances médiatique internationale dont le Burundi connait aujourd’hui, ce serait que l’Union Africaine, appuyant le Burundi,  convoque une rencontre avec les USA, la France, et la Belgique L’Union Africaine doit d’urgence envoyer une équipe de vérification de la préparation de rébellion près à attaquer le Burundi à partir du Rwanda.

DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 4 novembre 2015

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