Feu Cheikh Anta Diop aimait rappeler au monde que , sans l’Afrique, il n’aurait peut-être pas été possible d’envoyer un engin dans l’espace. L’Africain a mis à disposition de l’humanité l’équation à plusieurs inconnus… Aujourd’hui le jeune burundais Gerard Niyondiko et son ami Moktar Dembélé du BurkinaFaso, poursuivent cette lancée. Il viennent d’inventer le savon anti-palu !
Alors, même que le débat est vivace en Afrique parmi les gens du savoir, concernant la diffusion des secrets des corporations d’initiés, avec le danger encouru pour les mettre au service du monde, depuis Ouagadougou au Burkinafaso, en formation pour un Master en Environnement à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement, Gérard Niyondiko, un jeune burundais, avec un élève du BurkinaFaso(pays des Hommes intégres), Moktar Dembélé, viennent de révolutionner le monde médical…
Ce jeune prodige burundais, Gérard Niyondiko, a mis au point un savon permettant de repousser le parasite du paludisme. Il s’agit d’une solution de protection contre les piqures de moustiques vecteurs de la maladie.
Gérard Niyondiko a crée avec son ami du Burkinafaso une entreprise qui se nomme Faso Soap. Cette dernière produira ce fameux savon anti-moustique et antibactérien.
Au Burundi, depuis la fin de la guerre civile en 2003, qui opposait les enfants de la Dictature (ou de la colonisation) aux enfants de l’ancien Royaume millénaire du Burundi – Ingoma Y’uburundi-, il y a comme une énergie nouvelle qui a vu le jour … En province de Bururi, lieu formidable, particulièrement où a vu le jour Gérard Niyondiko, ( par ailleurs où l’on trouve la source la plus méridionale du NIL – fleuve qui terminera sa course en Egypte- ,et surtout le lieu qui a permis au 1er monarque Mwami Ntare Rutshatsi de la dernière Dynastie des Bami Barundi – celle des Baganwa (XV apJC à XXème apJC) – a posé pied pour la première fois au Burundi venant du BUHA), des Barundi se sont remis à contempler comme autrefois … On a redécouvert le “Cardioglossa cyaneospila” une petite grenouille que l’on n’avait plus revu depuis…
A l’époque du Royaume du Burundi, le pouvoir était bicéphale. On avait d’une part une dynastie de Bami (les Roi) qui conduisaient,dirigeaient, et protégeaient le Pays avec des guerriers redoutables; et de l’autre, une dynastie de prophètes (les Bahanuzi) qui pensaient et projetaient le Pays en s’appuyant sur les préceptes philosophiques de “Kiranga” (un prophète qui appelait à croire en Dieu, semblable à Jésus ou Muhammed pour les Barundi). A Chaque Mwami était associé depuis la tendre enfance à un Muhanuzi. De cette équilibre au pouvoir et dans la société Rundi, il jaillissait une force. Par exemples, dans la région, pour se déplacer d’après certains récits, des techniques de téléportations étaient développées ou encore l’utilisation de créatures à ailes étaient fréquentes; la transformation d’une créature inanimée (ex. le bois) en créature animale étaient possibles; etc. Il aura fallu malheureusement la colonisation Belge pour enfuir tout cela, avec : – en 1925 l’assassinat de Runyota dit Kanyarufuso qui mit fin à une lignée de prophètes Barundi ( les Bahanuzi du clan des Bajiji) existant depuis Xème siècle AP-JC; – et la réforme administrative du colon Belge des années 1920 qui déstructura la sociologie monarchique des Barundi au profit des pourfendeurs du “Hamitisme“. Les Bahima burundais (Micombero, Bagaza,Buyoya) ont mis fin à la Monarchie millénaire des Bahutu Barundi en 1966.
DAM, NY, AGNEWS, le 12 mai 2013