A Bujumbura, ce vendredi 12 mai 2014, la Société civile citoyenne (Socic), organisation burundaise fédérant des associations rassemblant des centaines de milliers de citoyens Barundi, a fait une conférence de presse afin de dénoncer “la manipulation comme danger pour la paix et la démocratie” qu’exerce certains leaders d’organisations de la société civile burundaise, souvent fortement financées -pour rien faire – par des bailleurs de fonds peu scrupuleux.
Le coordinateur de la Socic, M. Pierre Claver Kazihise, explique que cette manipulation se manifeste à travers de nombreuses tentatives de tromper la communauté internationale.
Au Burundi, il y a 2 sociétés civiles: celles des enfants de la Dictature des Bahima burundais c’est à dire liée aux anciens régimes militaires successifs Micombero – Bagaza – Buyoya ( Société civile dite Uprona ex-parti unique : Forsc, olucome, Aprodh,OAG, COSOME, ITEKA, RPA, Isanganiro, Telerenaissance, Bonesha, etc); et les autres ( Socic; Plate Forme Intégrale Burundaise de la Société Civile pour l’Efficacité de l’aide au développement -PISC Burundi; etc. ).
Cette société civile dite uprona ( celle des enfants de la dictature) est la plus financée par les bailleurs de fond étrangers. Elle est en même temps celle qui combat l’Etat du Burundi politiquement et n’hésite jamais à salir son image à l’étranger. En gros, elle rassemble les anciens militants de l’ancien parti unique dictatorial uprona qui ont revêtis un habit de militants acharnés pour la démocratie au Burundi…
M. Pierre Claver Kazihise, avec Socic, fait parti de l’autre société civile burundaise, silencieuse et laborieuse, qui tente de répondre au besoin citoyen des Barundi de manière générale et se montre comme un adjuvant de la politique de développement en cours au Burundi.
La Socic dénonce le climat général de peur et de tension que tente d’instaurer la société civile dite Uprona au sein de la population burundaise notamment en faisant peur aux Barundi sur fond d’une guerre ethnique à venir; et en lançant des rumeurs jusqu’ à l’ONU, et dans les pays voisins (Rwanda et Congo RDC ) afin de déstabiliser la région. Tout cela, alors que la population burundaise est, elle, concentré actuellement par le développement du pays.
Lors de cette conférence de presse, la Socic voulait expliquer à la population burundaise qu’ il y avait «des manipulateurs» qui voulaient les utiliser en leur faisant peur. M. Pierre Claver Kazihise a conseillé aux médias privés burundais ( de la société civile uprona) de s’abstenir des violations grotesques du droit des bénéficiaires à une information de qualité. Il a demandé à l’autorité de régulation des médias ( le Conseil National de la Communication CNC ) d’être plus ferme dans son application de la loi de la presse pour stopper la tendance à la diffusion de rumeurs et d’autres machinations dangereuses et haineuses, à 1 an des élections de 2015. Sociv demande à la communauté internationale de travailler dans la transparence et la confiance avec les autorités nationales du pays, en appuyant le gouvernement à la préparation des prochaines élections et de résister aux sollicitations négatives…
DAM, NY,AGNEWS, 12 mai 2014
BNUB/BINUB Diplomatie globalisation / Mondialisation Justice KaMa ( Afrique ) Media Revolution de Couleur Sécurité Société Société Civile