GUERRE HUMANITAIRE – Un ex-Réfugié du camp de Nduta en Tanzanie explique la difficulté de sortir des camps pour rentrer au Burundi …
A Muyinga, commune Giteranyi, colline Kinyami, ce lundi 18 mai 2017, Muhiziwintore Jean Marie est un ex-Réfugié du camp de Nduta en Tanzanie qu’il a quitté en décembre 2016 pour rentrer chez lui au Burundi.
M. Muhiziwintore explique : «Il ne fait pas bon vivre dans le camp. J’avais un vélo et 80.000 BIF ( 50 USD ) sur moi. Je m’en suis servi pour pouvoir retourner. Sinon, je n’aurais pas réussi à revenir».
M. Muhiziwintore désigne ce système pervers organisé par les fonctionnaires ONUSIENS du Haut Commissariat aux Réfugiés HCR, et les ONGS “vautours autours”(*). Eux, ils mettent en place une toile d’araignée locale, en embauchant des habitants de la localité du camp de réfugiés à venir travailler avec eux. Souvent des organisations mafieuses locales profitent et se mettent en place tout autour des camps, flairant une affaire juteuse … Ainsi le boulot des fonctionnaires ONUSIENS et des responsables de ces ONGS devient lié à celui de citoyens locaux ( et des mafia locales ). Prenons le cas des Réfugiés burundais qui souhaitent rentrer de manière massive. Le problème est que si les Barundi rentrent il n’y a plus de boulot pour les fonctionnaires, les ONGs et les locaux ( dont les mafia locales ). M. Muhiziwintore a du payer une mafia locale pour pouvoir rentrer.
L’urgence au niveau de l’ETAT ( MINISTERE BURUNDAIS DE L’INTERIEUR , MINISTERE BURUNDAIS DES RELATIONS EXTERIEURS ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ) est d’organiser une TRIPARTITE ( TANZANIE, HCR, BURUNDI ) pour permettre rapidement le rapatriement massif des réfugiés BARUNDI qui restent en TANZANIE, afin de contourner ce CERCLE VICIEUX DÉCRIT PLUS HAUT, nuisible pour les RÉFUGIÉS.
M. Muhiziwintore est rentré en décembre 2016 chez lui au Burundi à Kinyami et a retrouvé sa propriété …
Au Burundi, les citoyens qui sont partis s’exiler dans les pays voisins en 2015, ont majoritairement fui à cause des RUMEURS RADIO véhiculées par les radio privées, qui étaient financées par l’Union Européenne et les USA ( OBAMA et réseau SOROS ) : isanganiro, bonesha, RPA, et TeleRenaissance. 3 de ces 4 radio privées sont aujourd’hui fermées. Pousser, par la peur, contre leur gré, des citoyens burundais à fuir leurs demeures, est un crime contre l’Humanité en droit international humanitaire.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le jeudi 18 mai 2017