Le Burundi est le pays où prend source le Nil qui se perd tout au nord de l’Afrique en Égypte. Alors que la Démocratie Égyptienne explose, de nombreux Barundi toussent …
Au Burundi, les politiciens sont inquiets depuis l’annonce de l’armée Égyptienne de faire un Coup d’Etat sans qu’aucun pays occidentaux ne réagissent.
Dans les rues de Bujumbura, on rappelle la légitimité de S.E. Président Mohamed Morsi. Ce dernier a été élu démocratiquement suite à de nombreuses années de dictature militaire.
Aujourd’hui, ce qui inquiète de nombreux Barundi, parmi l’élite et les citoyens ordinaires, c’est la manière dont, avec la puissance des média (société civile), l’armée est entrain de réaliser un Coup d’État avec la bénédiction des pays occidentaux.
Cette remise en cause du principe de la démocratie et cette tricherie autour inquiète .
Au Burundi, on regrette en coulisse que le TAM TAM africain (concernant l’Égypte) ne soit pas encore audible à l’Union Africaine.
Depuis mars dernier le BNUB (Bureau des Nations Unis au Burundi) a fait revenir à la table politique des opposants burundais aux processus démocratiques et légitimes en cours, qui a repris depuis 2005 après 40 ans de Dictature militaire.
L’inquiétude des Barundi vient du non respect de la Démocratie, venant des USA et de l’Union Européenne, dans le cas qui touche l’Égypte en ce moment et surtout du – non dit- au soutien du Coup d ‘ État militaire annoncé ce soir.
Cette annonce égyptienne tombe mal car ces derniers jours, l’International Foundation for Electoral Systems (IFES), organisme américain d’observation des élections, souhaite nouer un partenariat technique et financier avec la Commission électorale nationale indépendante(CENI) du Burundi en prévision des prochaines élections générales de 2015…
DAM, NY, AGNEWS, le 3 juillet 2013