Il y a toutefois, une bonne nouvelle dans cette région des Grands Lacs, le Président tanzanien, S.E. Jakaya Kikwete, a sollicité la médiation ougandaise ( S.E. Museveni, Président de l’Ouganda ) dans le conflit qui l’oppose à son homologue rwandais (S.E. Paul Kagame)… Mais malheureusement, la RDC Congo et le Rwanda risque de rentrer en guerre. Le Rwanda accuse la RDC Congo d’avoir bombarder sur son territoire. La RDC Congo fait savoir, avec preuve à l’appui de l’ONU (notamment la MONUSCO),que c’est la force négative M23 qui a bombardé le Rwanda.
Le Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a confirmé que c’est le M23 qui a tiré des obus contre le Rwanda et non les FARDC (Forces Armées de la RDC). M. Ban Ki-Moon a condamné les “tirs non ciblés du M23” qui ont causé des morts, des blessés et des dégâts matériels dans la population civile à l’Est de la RDC et dans les zones frontalières au Rwanda ainsi que parmi les casques bleus.
Du côté KIGALI, la Ministre rwandais des Affaires Étrangères, Mme Louise Mushikiwabo, a expliqué que le Rwanda ne pourra rester indéfiniment les bras croisés sans réagir aux bombardements sur son territoire venant de la RDC Congo.
Quelques heures auparavant, le Rwanda venait de bloquer au Conseil de Sécurité de l’ONU une initiative de la France et des États-Unis en faveur de sanctions contre 2 commandants de la force négative du M23, actifs dans l’Est de la RDC. Le colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, et le commandant Erick Mboneza sont soupçonnés d’avoir commis des crimes contre l’Humanité en RDC Congo. Un rapport d’experts de l’ONU explique que le commandant Erick Mboneza et un autre commandant du M23, le colonel Kaina, ont été vus en compagnie d’officiers rwandais entre mars et mai 2013…
Selon une source journalistique congolaise, ” la force négative M23 souhaite que le RWANDA puisse l’appuyer sans ne plus se cacher. C’est la carte que le Rwanda joue en ce moment car les terroristes du M23 sont en difficulté depuis l’entrée en action de la Brigade d’Intervention de l’ONU aux côtés des Forces Armées de la RDC (FARDC) qui ont fait reculé très sérieusement les positions stratégiques du M23″.
Au Burundi, les forces de sécurité burundaise sont en alertes – ROUGE – aux frontières communes avec la RDC Congo et avec le Rwanda. C’est à dire à la zone couvrant les provinces de CIBITOKE, BUBANZA, et BUJUMBURA RURAL.
Ces derniers jours, des milliers de réfugiés Congolais sont arrivés dans cette région. Un grand nombre a été transféré de l’autre côté du pays pour les éloigner de cette zone frontalière congolaise et rwandaise.
Hier, un politicien burundais, M. Alexis Sinduhije (Président du MSD), récemment rentré d’exil, et surtout connu pour ses relations avec la force négative et le mouvement terroriste M23, a tenté d’aller “perturber la sécurité en province de CIBITOKE”. M. Alexis Sinduhije a été intercepté par un véhicule de la police burundaise. La police lui a intimé de rebrousser chemin, en expliquant qu’elle était là pour mettre en application une décision de l’administration. Le très sérieux site d’investigation burundais Nyabusorongo vient de sortir un article intéressant : “Tel un diable dans l’eau bénite, RWASA se débat dans le piège MAKENGA-BUYOYA“. Ce document permet de percevoir en quoi la force négative du M23 est une menace pour le Burundi et son avenir démocratique. Selon un analyste politique burundais, M.Thérence Nduwayo, Rwasa ( ex-Leader du FNL ) subirait actuellement la pression du M23 ( pour qu’il passe à l’action promise ? ) sous la bannière des “Banyamulenge” (Rwando-Congolais) qui viennent de porte plainte contre ce dernier accusé du massacre de Gatumba. La force négative du M23 pourrait compromettre les élections de 2015 au Burundi.
DAM, NY, AGNEWS, le 31 août 2013