Sécurité / Globalisation – A Bujumbura, ce mercredi 28 octobre 2015, le parti CNDD/FDD s’est indigné face à la menace du Conseil pour la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine qui cherche à envoyer des forces militaires africaines au Burundi, alors que le pays n’est pas en guerre.
En effet, sur les 3002 collines et quartiers que comptent le Burundi, seul 1 quartier aujourd’hui est en insécurité. Et pour cause, des jeunes drogués y accomplissent des actes terroristes [ http://www.cndd-fdd.org/Le-Parti-CNDD-FDD-s-insurge-contre-les-tueurs-qui-se-comportent-comme-ceux-de-Boko-Haram-Al-Shebab-et-Al-Qaeda_a271.html ] téléguidés depuis la Belgique, la France, les USA, et le Rwanda.
Au Burundi, selon le dernier rapport du Ministre de la Sécurité Publique du mois d’octobre 2015 [ http://assemblee.bi/Questions-orales-avec-debat-a-l,1015 ],, «La sécurité règne à 98% dans tout le pays» et qu’il n’y a pas de bandes armées au Burundi. Ce chiffre bilan – 98% – provient des rapports des gouverneurs des 18 provinces du pays. Les 2% d’insécurité concernent 1 quartier ( le numéro 3 ) de la zone Ngagara et une partie de la zone Cibitoke.
Voici le communiqué du CNDD/FDD, concernant cette indignation : “Le Peuple Burundais vient de réaffirmer sa souveraineté mais une certaine opinion internationale dit non” – COMMUNIQUE NO 038 /2015 DU PARTI CNDD-FDD DU 28 OCTOBRE 2015 [ http://www.cndd-fdd.org/Le-Peuple-Burundais-vient-de-reaffirmer-sa-souverainete-mais-une-certaine-opinion-internationale-dit-non_a273.html ]
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1. Le Burundi se trouve dans une tourmente politico diplomatique ou il subit une pression sans merci forçant son peuple à renoncer à sa souveraineté qui vient de se réaffirmer par des élections législatives et communales, présidentielles et sénatoriales ainsi que celles des colinéaires organisées de main de maître par la CENI et remportées haut la main par le Parti CNDD-FDD aux mois de mai jusqu’en août 2015. Les institutions élues dans la transparence, la liberté et de manière inclusive ont été mises en place en commençant par le Parlement et le Gouvernement devant une représentation diplomatique riche en couleur. Malgré le boycott de certains partis de l’opposition radicale, le peuple a montré à qui veut le voir que le pouvoir émane de lui uniquement et que pour y accéder il faut nécessairement le lui demander à travers les élections car il le confie à qui il veut et qu’ il estime représenter ses intérêts légitimes.
2. Le Parti CNDD-FDD a été désagréablement surpris d’entendre de la part de la Commission Paix et Sécurité de l’Union Africaine dans son communiqué du17 octobre 2015 de la 551ème réunion de renier au Burundi la Charte de l’ONU sur la liberté des peuples à se diriger eux-mêmes et se doter des instruments de gouvernement dans le respect des souhaits du peuple concerné. Il n’ est pas compréhensible qu’ à peine sorti des élections réalisées dans le calme absolu et dans la sagesse qui ne s’observe nulle part au monde le peuple burundais soit agressé encore une fois par une organisation africaine en lui intimant l’ordre de renoncer à sa souveraineté et d’oublier les résultats des élections de 2015 pour aller de force dialoguer avec des putschistes à Kampala en Ouganda.
3. Le Parti CNDD-FDD s’indigne également de la démarche de Madame Federica Mogherini de l’Union Européenne dans son communiqué où elle a affirmé sans ambages que cette organisation internationale n’a pas coupé les appuis budgétaires au Burundi mais qu’elle les a déplacés vers les réfugiés Burundais se trouvant au Rwanda et ailleurs. L’Union Européenne a fait son choix et a décidé de créer un autre gouvernement burundais en dehors des frontières du pays qu’elle appuie de toutes ses forces sur le dos du gouvernement légitime. Ici encore elle vient de montrer que le Peuple Burundais n’a pas de problème inter-ethnique comme elle aime le dire pour tromper les Burundais mais le véritable conflit réside entre le Peuple Burundais et son ancienne puissance colonisatrice à savoir la Belgique soutenue par l’Union Européenne et entraînant aussi l’Union Africaine à cause de leur financement à cette organisation africaine.
4. Le Parti CNDD-FDD déclare tout haut que les efforts déployés par certains Belges et européens ne renforcent pas le Peuple Burundais dans sa détermination de sauvegarder et protéger sa souveraineté car c’est une preuve que le néocolonialisme écrasant et étouffant est en marche contre le Peuple. Le dialogue que ces forces destructrices veulent transporter à Kampala en Ouganda n’est autre chose que le refus au Peuple Burundais à l’exercice de son droit le plus légitime de se choisir librement ses institutions. Le Pays est en effet dans une lutte de décolonisation, rien de plus. Le Peuple Burundais est invité à se serrer les coudes pour accéder à la véritable indépendance car le colonisateur d’hier veut revenir en force pour l’annuler ou la détruire. N’eût été la force nuisible extérieure venant de certains milieux politico colonisateurs belges, les Burundais devraient vivre dans la paix et la stabilité. Et aujourd’hui plus que jamais elle cherche à en finir avec les velléités d’indépendance et de démocratie car elle n’entend pas lâcher la Ville de Bujumbura et le pays tout entier.
5. Au regard de ce qui précède , le Parti CNDD-FDD demande au peuple burundais de rester uni, de poursuivre son combat de décolonisation face à la Belgique et ses soutiens, d’organiser le dialogue comme il le veut mais en sachant que l’autre partie qui se trouve en face est la Belgique qui doit comparaître devant le peuple Burundais pour lui demander pardon et l’indemniser à cause d’une souffrance sans nom qu’elle a fait subir au pays et à son peuple pendant plus d’un siècle à travers des incitations à la haine ethnique , des organisations des massacres et au versement de sang des burundais, aux renversements des institutions suivis toujours de massacres voire parfois de génocide.
6. Le Parti CNDD-FDD s’indigne également de la menace de la Commission de Paix et Sécurité de l’UA qui cherche à envoyer des forces militaires au Burundi comme si le pays était en guerre. C’est impensable de sa part alors que le peuple burundais n’a fait qu’exercer son droit de souveraineté. Le Burundi par ailleurs a accepté une enquête internationale pour vérifier les allégations du Rwanda faisant état d’une présence des Intrahamwe sur le territoire burundais. La commission de la CIRGL vient de sortir ses résultats qui montrent qu’il n’existe pas d’Interahamwe sur le territoire burundais. Mais lorsqu’il a été question d’envoyer une commission internationale au Rwanda pour vérifier l’existence des camps d’entraînement et de recrutement de terroristes burundais sur son territoire, les autorités rwandaises ont répondu sans tarder qu’elles n’accepteront pas cette mission sur leur territoire. L’UA et l’UE se sont tus. Pourquoi cette complicité. Le Parti CNDD-FDD s’indigne et demande de transporter ces forces militaires de l’UA à l’intérieur du Rwanda et plus exactement là où les autorités rwandaises ont placé les camps d’entraînement et de recrutement de ces terroristes pour les détruire, surveiller qu’aucun terroriste n’entre sur le territoire du Burundi et intimer l’ordre à Kigali de ne plus s’ingérer dans les affaires intérieures du Burundi et plutôt de s’occuper de ses propres problèmes qui sont suffisamment nombreux.
7. Le Parti CNDD-FDD termine son propos en invitant le Secrétaire Général de l’ONU Monsieur Ban Ki Moon à ne pas céder aux sollicitations malicieuses de la Commission de Paix et Sécurité de l’UA car trop injustes et de nature à détruire le pays ce qui risquerait de déstabiliser toute la sous-région voire même la région de l’Afrique centrale tout entière comme cela est en train de se produire en Lybie et en Syrie. Une telle responsabilité de répondre favorablement à cette sollicitation de l’UA conduirait à un désastre.
Fait à Bujumbura le 28 Octobre 2015
Honorable Pascal NYABENDA
Président du Parti CNDD-FDD.
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Le Burundi a été victime pendant sa période électorale démocratique 2015, d’ une Révolution de Couleur ou une tentative de renversement de régime, dictée par des enjeux géopolitiques globaux ( impliquant des multinationales ) des USA, de la France et de la Belgique. Le Rwanda semble avoir jouer le rôle de base arrière des collaborateurs locaux burundais à ce plan de déstabilisation. Le bilan est de centaines de morts et de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés ( Cfr. https://www.youtube.com/watch?v=dDFaM1jvd3I et http://burundi-agnews.org/justice/?p=20777 ). L’Union Africaine, dépendant financièrement de l’Union Européenne et des USA à près de 70% de son budget semble avoir choisi son camps dès le début de cette machination …
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 28 octobre 2015