GUERRE HUMANITAIRE – Un ex-Réfugié du camp de Nduta en Tanzanie explique la difficulté de sortir des camps pour rentrer au Burundi …
A Ruyigi, commune Gisuru, ce lundi 18 mai 2017, M. Macumi Augustin est un ex-Réfugié du camp de Nduta en Tanzanie qu’il a quitté récemment pour rentrer chez lui au Burundi. M. Macumi explique : « J’ai traversé la forêt Mutenderi pendant 4 jours pour gagner la commune Gisuru de la province Ruyigi». M. Macumi Augustin doit sa vie à l’hospitalité des citoyens TANZANIENS qui l’ont hébergé pendant son périple.
M. Macumi désigne ce système pervers organisé par les fonctionnaires ONUSIENS du Haut Commissariat aux Réfugiés HCR, et les ONGS “vautours autours”. Eux, ils mettent en place une toile d’araignée locale, en embauchant des habitants de la localité du camp de réfugiés à venir travailler avec eux. Souvent des organisations mafieuses locales profitent et se mettent en place tout autour des camps, flairant une affaire juteuse …
Ainsi le boulot des fonctionnaires ONUSIENS et des responsables de ces ONGS devient lié à celui de citoyens locaux ( et des mafia locales ). Prenons le cas des Réfugiés burundais qui souhaitent rentrer de manière massive. Le problème est que si les Barundi rentrent il n’y a plus de boulot pour les fonctionnaires, les ONGs et les locaux ( dont les mafia locales ).
M. Macumi dit : « A toute demande de retour, l’on ( le HCR ) dit que les conditions ne sont pas favorables pour le rapatriement.”. Alors que, dit’il, la famille et tous les voisins réfugiés burundais nous font parvenir qu’à la colline chez nous et dans tout le pays au Burundi tout est calme. Il n’y a pas eu les massacres comme on nous l’avait dit !.
L’urgence au niveau de l’ETAT ( MINISTERE BURUNDAIS DE L’INTERIEUR , MINISTERE BURUNDAIS DES RELATIONS EXTERIEURS ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ) est d’organiser une TRIPARTITE ( TANZANIE, HCR, BURUNDI ) pour permettre rapidement le rapatriement massif des réfugiés BARUNDI qui restent en TANZANIE, afin de contourner ce CERCLE VICIEUX DECRIT PLUS HAUT, nuisible pour les REFUGIES.
M. Macumi est rentré chez lui au Burundi à Gisuru et a retrouvé ses biens. .
Au Burundi, les citoyens qui sont partis s’exiler dans les pays voisins en 2015, ont majoritairement fui à cause des RUMEURS RADIO véhiculées par les radio privées, qui étaient financées par l’Union Européenne et les USA ( OBAMA et réseau SOROS ) : isanganiro, bonesha, RPA, et TeleRenaissance. 3 de ces 4 radio privées sont aujourd’hui fermées. Pousser, par la peur, contre leur gré, des citoyens burundais à fuir leurs demeures, est un crime contre l’Humanité en droit international humanitaire.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le jeudi 18 mai 2017