Le Burundi souhaiterait témoigner de ce qui lui est arrivé en 2015 avec tous ses frères et sœurs africains.
A Bujumbura, ce jeudi 14 juillet 2016, dans l’entourage des autorités burundaises, on évoque l’idée de profiter du 27ème sommet de KIGALI, sur les Droits de l’Homme, pour demander des sanctions ciblées contre des personnalités Européennes et Américaines qui sont impliquées dans le terrorisme transnational au niveau des Grands Lacs africains.
Hier, mercredi 13 juillet 2016, Mme Hafsa Mossi, une mère africaine ordinaire, membre du parti CNDD-FDD (1ère force politique burundaise), a été assassinée dans les rues de Bujumbura par des terroristes financés depuis l’extérieur du pays.
Les USA et l’Union Européenne ont profité de ce crime odieux qui n’est pas le premier pour demander au Burundi de s’asseoir à la table de négociation avec ces terroristes. Chose que dans leur propre pays, ils font pas, notamment avec les terroristes islamistes.
Le Burundi a été agressé par les USA, la France, la Belgique, et le Rwanda, aidé par le réseau civil – politique et militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA. En 2015, ces pays ont tenté au Burundi, en Afrique, une Révolution de Couleur ou une tentative de changement de régime [ http://burundi-agnews.org/bilan/burundi-2015-securite-la-guerre-mediatique-et-son-burundi-virtuel-en-crise/ et http://burundi-agnews.org/bilan/burundi-2015-la-justice-face-a-la-revolution-coloree-made-in-usa/ ] qui s’est soldée par un Coup d’Etat militaire le mercredi 13 mai 2015, qui, heureusement, a échoué.
Depuis lors, ces pays financent le Terrorisme au Burundi, matérialisé par des assassinats ciblés de personnalités politique et militaire, mais aussi par des crimes aveugles sur de simples citoyens burundais, avec des lanceurs de grenades [ http://burundi-agnews.org/securite/burundisecurite-6-morts-suite-a-3-grenades-lances-sur-la-police-au-quartier-cibitoke/ ]. Le Burundi a lancé des mandats internationaux mais ni les USA ni les pays de l’Union Européenne qui abritent les responsables du terrorisme au Burundi, ne collaborent au niveau judiciaire.
Le Burundi souhaiterait profiter de ce Sommet de l’Assemblée Générale de l’Union Africaine pour faire un témoignage de ce qui lui est arrivé en 2015, afin que tous les autres pays africains puissent savoir…
Le Burundi compte demander des sanctions contre certaines personnalités Européennes et Américaines, notamment une interdiction de rentrer sur le territoire africain et d’y faire des affaires économiques ou d’ordre sociale. Le 27ème Sommet de l’Union africaine se tient depuis le dimanche 10 juillet 2016 et prendre fin le lundi 18 juillet 2016 dans la capitale rwandaise.
DAM, NY,AGNEWS, le jeudi 14 juillet 2016