DAM,NY,AGNEWS, le 24 février 2010
Le 1 novembre 1997 Les familles des détenus [depuis le 8 mars 1997] pour le dossier « pose des mines… » et de la tentative d’assassinat du putschiste Major Buyoya [Bimenyumuremyi Laurent, Bizimana Paul, Nitereka Isaac, Nizigiyimana Déo, Ntakaye Léonidas, Nzeyimana Protais, Rufyikiri Isidore et Simbavimbere Alexis] saisissent le procureur général.
Concernant la tentative d’assassinat du putschiste Pierre Buyoya, les familles disent que « l’auditorat militaire, représenté par le lieutenant colonel Batungwanayo, le capitaine Nkurunziza et le capitaine Sindayihebura, n’a trouvé aucun élément, aucune preuve pouvant conduire à l’inculpation des accusés ». Le seul accusateur clé, du nom de Manzi, un rwandais ou un ougandais, n’a ni domicile, ni profession, …
Affrontement entre la Résistance et les FAB à Magara (sud de BUJUMBURA).
300 Barundi sont massacrés à Buyengero [Bururi] par les FAB.
Le 4 novembre 1997
Feu KABILA Laurent Désiré, président de la RDC, défit la Région et souhaite la fin de l’embargo du Burundi.
Le 16 novembre 1997
La résistance CNDD de Léonard Nyangoma mène de sérieux combats contre les FAB dans les provinces de l’ouest du pays et dernièrement dans le sud du pays. Elle fait face à la fois aux FAB, mais aussi aux Forces Armés Congolaises, de Feu Kabila., coalisées.
Signalons que sur les hauteurs de Bujumbura Rural et à Bubanza, le Palipehutu terrorise, et les affrontements avec la résistance CNDD & FDD y sont fréquents.
Un journaliste français, photographe indépendant et collaborant avec SIPA, du nom de Raphael Orsini, a été chassé du Burundi. Ce dernier a photographié entre autres – les camps de concentrations – burundais du putschiste Major Buyoya.
Le 17 novembre 1997
A New York, le rapporteur spécial pour le Burundi, le professeur Sergio Pinheiro souhaite que l’embargo burundais cesse …
Le chef de mission de MSF France est expulsé pour s’être ému et avoir alerté sur les conditions inhumaines du – camp de concentration – de Rwegura. 109 Barundi du Camp de Rwegura ont été transportés suite à son action à l’hôpital de Kayanza dans un état moribond. Des milliers de citoyens meurent tous les jours –dans ces camps- sans émouvoir personne.
Le lieutenant Kamana révèle à l’opinion que c’est le dictateur Buyoya qui a été le cerveau du coup d’Etat de 1993 dont il a été acteur … Avec des détails, le lieutenant Kinama explique le complot, orchestré au sein de l’armée burundaise par le Dictateur Major Buyoya, qui a conduit à la mort de Feu Ndadaye …
Le 19 novembre 1997
Dans le communiqué de presse n° 26 de l’UPRONA, Charles Mukasi, président de ce parti, tente de réfuter les preuves accablantes du document du lieutenant Kamana [du 25 août 1997]
Ce document cite des politiciens de l’UPRONA qui ont participé au putsch. Tout le « bureau exécutif» du comité central de l’UPRONA était impliqué : Matuturu Claudine, Ngeze François, Ngenzebuhoro Fréderic, Charles Mukasi …
Le 22 novembre 1997
La FIDH [Fédération Internationale des Droits de l’Homme] organise son 33e congrès au Sénégal autour d’une centaine d’organisations venus du monde entier [réseau francophone].
Le Français maître Patrick Baudouin est réélu président de la FIDH. La ligue burundaise des droits de l’Homme ITEKA [instrument de l’Etat putschiste et dictatorial burundais du Major Buyoya] est agréée comme membre affilié de la FIDH. Désormais, ITEKA pourra déclarer au nom du FIDH. S’opposer à HRW [Human Right Watch], et aux rapports de Pinheiro, devient possible…
Le 2 décembre 1997
La Résistance FDD poursuit son expansion dans Bururi …Dans certaines communes telles Rumonge, Buyengero, Burambi, c’est l’hécatombe pour les FAB …
Le 3 décembre 1997
A Paris-Nanterre, l’ – école française des historiens du Burundi -, et les bras droit du -Buyoyisme -, dans un colloque sur le Burundi, réfléchissent sur « la reconstruction de l’état de droit ». Jean Pierre chrétien , Emile Mworoha, Joseph Gahama, Stanislas Makoroka, Paul Ngarambe, Juvenal Ngorwanubusa, Adrien Ntabona, Melchior Ntahobama, Joseph Ntanyotota, Emmanuel Rwamigabo, Ambroise Niyonsaba, Pascal Rutake. Participent aussi d’une manière plus périphérique : Paulo Sergio Pinheiro, Emmanuel Decau, Philippe Hugon, Francois Nsanzuwera (Rwandais), Claudine Vidal, Jean Pierre Getti, William Schabas, André Legrand, Herve Greillorel et Andrea Auer. La publication de ce colloque est réalisée conjointement par l’Université de Paris x – Nanterre et l’Université du Burundi.
Le 4 décembre 1997
Un film présentant les horreurs de la guerre civile burundaise mise en scène par Furio Scarpelli, Pietro Calderoni, Gualtiero Rosell, Giacomo Scarpelli. et dirigé par Pietro Valsecchi, Pietro Calderoni et Michele Placido est en cous de réalisation.
Le film apparait sur un fond de guerre au Burundi et montre la Résistance aux prises avec les FAB, les missionnaires italiens assistés des laïcs dans leurs activités pastorales à Kayanza et Bubanza.
La Résistance FDD et son leaderschip militaire [Jean Bosco Ndayikengurukiye, Ngurube, Mbawa, …] se plaignent … Ils se sentent dépourvu de moyens militaires pour faire front efficacement aux FAB.
Le 7 décembre 1997
Le deuxième congrès du parti FRODEBU a lieu. L’association A.C. Génocide [organisation tribaliste –d’extrême droite – des Bahima barundi] s’indigne contre la tenue de ce congrès. Elle accuse le FRODEBU de génocide, alors que le Lieutenant Kinama [militaire burundais ayant participé au putsch de 1993] a clairement dit que le dictateur Major BUYOYA et l’Uprona sont les véritables responsables.
L’UPRONA de MUKASI s’empresse de dénoncer ce congrès.
Le 15 décembre 1997
Les associations rwandaises (ADL, ARDHO, AVP, Liprodhor, Kanyarwanda, CCOAIB et Imbaraga), membres de la LDGL, présidée par Christophe Sebudandi, président de la ligue burundaise des droits de l’homme ITEKA, se réunissent à Kigali, et condamne les massacres de Mudende dans le MASISI. Les autorités rwandaises parlent de 300 morts alors que les congolais parlent de plus de 1000 morts dans l’attaque de Mudende.
Le 18 décembre 1997
Le secrétaire d’état américain, Mme Madeleine Albright, vient de rendre visite à la république démocratique du Congo (RDC).