DIPLOMATIE, ONU, POLITIQUE – l’Ambassadeur SHINGIRO Albert : La crise de 2015 n’existe plus . 2 dialogues inter burundais ont été organisés, l’un au Burundi dans les 18 provinces et 119 communes du pays, avec plus 26.000 participants ( De 2015 à 2016 ); et l’autre sous l’égide de l’East African Community EAC ( De 2015 à 2017).
A New York, aux Nations Unis, ce lundi 29 janvier 2018, l’Ambassadeur SHINGIRO Albert, Représentant Permanent du Burundi auprès des Nations Unies, à l’occasion de la réunion de la configuration-Burundi de la Commission de Consolidation de la paix, a informé, dans son discours, que, “Sur le plan politique, après la clôture du processus de dialogue intérieur dans 18 provinces et 119 communes auquel plus de 26.000 burundais ont contribué, le dialogue inter burundais piloté par la communauté de l’Afrique de l’Est s’est poursuivi à Arusha en Tanzanie. A l’issue de la dernière session à se dérouler à l’étranger qui s’est tenue du 27 novembre au 8 décembre 2017 qui a regroupé les partis politiques agréés au Burundi, les principaux acteurs politiques, les groupes religieux, la société civile, les femmes et les médias, une convergence s’est dégagée sur presque la totalité des points de discussions, à l’exception de deux points relatifs à ce que certains ont appelé « dialogue avec les groupes armés disposés à renoncer la violence » ainsi que la libération des prisonniers politiques. A l’heure actuelle, ces deux points de divergences qui représentent moins de 10% des points qui étaient au menu ne peuvent pas justifier la tenue d’autres séances de dialogue à l’étranger. Même si la crise de 2015 n’existe plus, le dialogue au Burundi reste un exercice quasi-permanent qui fait partie du mode de gestion des affaires publiques et des malentendus politiques au sein de la classe politique. Le dialogue se poursuivra au Burundi afin de se conformer au principe de l’appropriation nationale et territoriale qui doit guider tout dialogue. L’objectif ultime de ce dernier étant l’adoption d’une feuille de route devant mener sur la tenue d’élections démocratiques, justes, libres et apaisées en 2020.
Aujourd’hui, le Burundi se prépare aux échéances électorales de 2020 et au référendum constitutionnel qui interviendra au mois de mai 2018 à une date qui sera fixée par la CENI. La priorité du Gouvernement est de cheminer à bon port ces deux grands rendez-vous électoraux en créant en amont un environnement propice à l’organisation des élections démocratiques, libres, transparentes et apaisées et surtout en mobilisant des ressources domestiques pour financer entièrement ces deux scrutins“.
Le Burundi, ancien Royaume millénaire Africain —http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm — est en paix depuis 2005 et a réussi à organiser 3 élections démocratiques consécutives ( 2005 ; 2010 ; et 2015 ).
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org , mercredi 31 janvier 2018