{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 5 février 2010. Un immigrés somalien, qui s’est déclaré “burundais” en Suède, vient d’être expulsé de Stockholm vers son pays d’ – origine -… Certains responsables politiques -influents- d’ “Al-Shebab” [rebelles somaliens] sont présents dans la région EAC [Communauté Est Africaine].
Les renseignements voisins du Burundi ont déjà averti de va et vient -très suspects- , en visite dans leurs pays , de certains “Barundi” de mouvance – islamiste -, et remplis “de haine” envers le gouvernement burundais.
En Somalie, les Rebelles “Al-Shebab” [Harakat al-Shebab al-Mujahedin], qui souhaitent instaurer un état islamique basé sur la Shariah (sorte de constitution dans le monde musulman) se renforcent de plus en plus, contre un Gouvernement Fédérale de Transition (GFT) soutenu par la Communauté Internationale en générale. 4,500 “peacekeepers” barundi et ougandais de l’AMISOM (Force de paix de l’Union Africaine) s’interposent jusqu’à présent afin de garantir la légitimité du gouvernement somalien. L’inquiétude grandissante vient de la nouvelle alliance d'”Al-Shebab” et ” Hizb-ul Islam” (le clan de Ras Kamboni) qui fait que désormais les villes du sud de Mogadiscio sont sous “leur” contrôle.
Le Burundi a perdu la semaine dernière un de ses soldats de la paix en Somalie. S.E., le Président du Burundi Nkurunziza Pierre a décidé de renforcer ses troupes à Mogadiscio, suite à l’aval du Conseil de Sécurité des Nations Unis de pourvoir au financement de la Mission en partenariat avec l’Union Africaine. Cette décision a été encouragée par les gestes de Kampala de faire autant, et de Djibouti qui annonce l’arrivée de 450 hommes supplémentaires dans les jours à venir. “Al-Shebab” [qui s’affilie ouvertement à Al-Qaïda] a juré de commettre des attentats au Burundi. Les services de renseignement barundi, très efficaces, sont sur leur garde depuis la fin de l’année dernière.
Une alliance surprenante ! A trois mois des deuxièmes cycles d’élections démocratiques, un parti politique inquiète les autorités burundaises au niveau sécuritaire. Ce dernier, alliés à un groupe de militaires burundais du réseau de nostalgiques de l’époque de la dictature, fomentaient un « Coup d’Etat » – la semaine dernière à Bujumbura – qui a été « étouffé dans l’œuf ». Il y a de cela quelques jours, une cargaison « suspecte », destinée à cette organisation politique burundaise, avait été stoppé à la frontière…